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Vendée Militaire et Grand Ouest

Vendée Militaire et Grand Ouest
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Vendée Militaire et Grand Ouest
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14 avril 2024

Raffaëlli Jean-François

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Jean-François Raffaëlli

 

Jean-François Raffaëlli
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Ancien 3e arrondissement de Paris
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
16e arrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière du Père-LachaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, dessinateur, lithographe, graveur, sculpteur, illustrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Ligue de la patrie françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvements
Naturalisme, impressionnismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Mécène
Edgar DegasVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Jean-Léon GérômeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
 
 
Tombe de Jean François Raffaëlli,
Paris, cimetière du Père-Lachaise (division 23).

Jean-François Raffaëlli, né le  à Paris où il est mort le , est un peintre, sculpteur et graveur français.

Peintre naturaliste, il cherche surtout à évoquer dans ses toiles et ses dessins des scènes de la banlieue parisienne, des intérieurs et des portraits souvent dramatiques. On lui doit également des gravures de sites parisiens : Notre-Dame, les Invalides et des illustrations des écrits de Joris-Karl Huysmans. Il est associé au mouvement impressionniste.

Biographie

Issu d'une famille d’origine italienne et lyonnaise, Jean-François Raffaëlli doit travailler jeune. À 18 ans, il est choriste et acteur sous le nom de Raffa, dans les théâtres lyriques et chantre d'église. Il suit le matin les cours de l’École des beaux-arts de Paris, dont celui de Jean-Léon Gérôme. Engagé dans les régiments de marche durant la guerre de 1870, il assiste à la Semaine sanglante qu'il décrit dans de nombreux croquis.

Il débute au Salon de 1870, puis y est régulièrement refusé jusqu'en 1875, mais il continue en parallèle son métier de chanteur, qui lui permet de faire un tour de méditerranée en Italie, Espagne, Algérie, Égypte, dont il rapporte des tableaux dans le style de Fortuny. À son retour, il découvre son style et ses sujets dans un séjour en Bretagne qu'il expose avec succès au Salon de 1876 (La Famille de Jean-le-Boîteux, paysans de Plougasnou, Paris, musée d'Orsay), puis par son installation dans la banlieue parisienne.

En 1879, il épouse Rachel Héran (1849-1924) avec qui il a eu une fille Jeanne en 1877. Les témoins du mariage sont ses amis Edgar Degas et Albert Bartholomé.

Il rencontre les impressionnistes et le milieu des artistes et écrivains naturalistes au café Guerbois.

En 1880, il illustre avec Jean-Louis Forain le recueil de Huysmans, Croquis Parisiens.

À la demande de Degas, il participe aux expositions impressionnistes de 1880 (avec 40 œuvres) et 1881 (33 œuvres), puis il est exclu du groupe à la demande de Monet, Paul Gauguin et Gustave Caillebotte qui le considèrent comme trop envahissant. Il se rapproche du groupe des XX à Bruxelles. Il expose alors après 1881 au Salon des artistes français.

Sa première exposition personnelle a lieu en 1884, dans une boutique à louer avenue de l'Opéra où il expose 150 œuvres, peintures, dessins et gravures, des « portraits types de gens du peuple », de chiffonniers, de terrassiers, de petits-bourgeois, paysages de fortifications et de banlieues ouvrières.

Figure de l'École Nouvelle, que la critique d'alors surnomme « l'école du Laid », Raffaëlli répond dans une conférence à Bruxelles en 1885 où il se place sous l'égide de la Grèce, du réalisme rustique de Jean-François Millet pour expliquer son œuvre et ses choix par sa tristesse sa désespérance et sa colère.

Il obtient une mention honorable au Salon des artistes français de 1885 et est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1889. Il obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 et est promu officier de la Légion d'honneur en 1906. Il est aussi membre de la Société nationale des beaux-arts.

Au début de sa carrière, il habite rue de la Bibliothèque à Asnières dans un petit pavillon de banlieue, laquelle devient son territoire artistique de la Zone aux portes de Paris et qui le rendit célèbre en peignant et en gravant la misère sociale des chiffonniers. Il est également commentateurs et critiques des œuvres d'autres peintres (Gustave Courbet, Ingres) et conférencier de musées.

Il apprend l'anglais, voyage dans toute l'Europe et aux États-Unis où il réside cinq mois en 1895. Il expose ses Parisiennes sur le boulevard des Italiens à Pittsburgh en 1899 où il se rendit pour être membre du jury de l'Exposition Carnegie Internationale. À ces occasions, il donne des conférences suivies alors que Paul Durand-Ruel organise une exposition de ses gravures à New York.

Artiste polyvalent, il est également inventeur d'une forme de pastel à l'huile, compositeur, écrivain, et se dit même chanteur d'opéra. Devenu riche, il s'installe dans un hôtel particulier rue de Courcelles, où en plus de son atelier, il ouvre une galerie. Là, il reçoit en un salon couru et donne des repas fastueux où se croisent le Tout-Paris, dont Octave Mirbeau, Maurice Barrès, Georges Clemenceau, Auguste Rodin ou Émile Zola. Il abandonne alors le thème de la banlieue pour se consacrer à Paris avec un succès moindre, mais également à des portraits comme celui de Georges Clemenceau prononçant un discours pendant une réunion électorale au Cirque Fernando en 1883 (Paris, musée d'Orsay), ou Rodin dans son atelier (localisation inconnue).

À ses débuts caricaturiste âpre d'un réalisme social tragique, Raffaëlli semble être alors dans le sillage de Degas et de la photographie par le choix de ses cadrages. Il évolue sous l'influence de Berthe Morisot délaissant les sujets populaires et misérabilistes pour des sujets et portraits familiers bourgeois et intimes à la touche légère et fractionnée (Les Deux Sœurs, 1889, musée des Beaux-Arts de Lyon), quand Toulouse-Lautrec semble lui voler la vedette et ses sujets La Goulue, Les Bals de Montmartre.

Le , sa femme et sa fille survivent à l'incendie du Bazar de la Charité.

En 1904, il fonde la Société de la gravure originale en couleurs, qu'il va présider tout en organisant un salon annuel chez le galeriste Georges Petit durant vingt ans.

Après 1915, le peintre s'isole et continue à pratiquer la gravure en couleurs.

Il meurt le  rue Chardin dans le 16e arrondissement de Paris et est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (23e division).

Son atelier est vendu à Paris à l'hôtel Drouot, les 1er et .

Œuvres dans les collections publiques

  • Dijon, musée des Beaux-Arts : La Goulue, 1880, huile sur toile, 34,5 × 27 cm.
  • Gray, musée Baron-Martin :
    • (Sans titre) quai de la Tournelle, estampe en couleur ;
    • Route de la révolte à Neuilly, 1905, eau-forte en couleur.
  • Lyon, musée des Beaux-Arts : Chez le fondeur, 1886, huile sur toile. Le fondeur Eugène Gonon dans son atelier est entouré de ses assistants pour procéder à la confection des moulages préliminaires à la fonte du bronze du haut-relief de Jules Dalou intitulé Mirabeau répondant à Dreux-Brézé.
  • Morlaix, musée des Beaux-Arts : Portrait de Gustave Geffroy, 1917 ou 1918, huile sur toile.
  • Paris, Petit Palais : L'Institut de France, huile sur toile.
  • Reims, Musée des Beaux-arts :
    • Les boulevards extérieurs, 1880, crayon noir, pastel sec, graphite et gouache sur papier pumicif beige contrecollé sur carton ;
    • Les Champs-Élysées, 1902, huile sur toile ;
    • Le chiffonnier, 1879, huile sur toile ;
    • Le Carrefour Drouot à Paris, fin XIXe siècle, huile sur toile.

 

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14 avril 2024

Rachou Henri

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Henri Rachou

 
Henri Rachou
Léon-Paul Cazelles, Henri Rachou (1900),
École supérieure des beaux-arts de Toulouse.
Biographie
Naissance
 ou Voir et modifier les données sur Wikidata
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Institut supérieur des arts de ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, conservateur de musée, illustrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Officier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Jacques Henri Rachou est un peintre et conservateur de musée français né à Toulouse le  et mort dans la même ville le .

Biographie

Né à Toulouse le dans une famille de la haute bourgeoisie, Henri Rachou entre en 1874 à l'École des beaux-arts de Toulouse où il suit l'enseignement de Jules Garipuy, Gabriel Golse et Lacger jusqu'en 1877. Il poursuit sa formation de peintre à Paris dans l'atelier de Léon Bonnat de 1879 à 1883, avant de rejoindre celui de Fernand Cormon. Il se lie d'amitié avec Henri de Toulouse-Lautrec rencontré par l'intermédiaire de Ferréol Roudat, pharmacien à Albi. Rachou le fait entrer en 1882 dans l'atelier de Bonnat. À la fermeture de l'atelier en 1883, ils déménagent dans celui de Cormon où ils rencontrent François Gauzi en 1885. Les deux peintres développent une longue et solide amitié illustrée par la réalisation du portrait de Rachou par Toulouse-Lautrec en 1882 ; puis en 1883, c'est Rachou qui a son tour réalise le portrait de son ami et l'offre à la comtesse de Toulouse-Lautrec. Le tableau est légué au musée des Augustins de Toulouse en 1930, à la suite du décès et conformément au testament de cette dernière.

À partir de 1900, il passe la majorité de son temps à Toulouse où il cumule des fonctions à la direction du musée des Augustins et à celle de l'École des beaux-arts de Toulouse à partir de 1906.

Henri Rachou meurt à Toulouse le .

Carrière de peintre

Réputé pour ses talents de portraitiste hérité de son enseignement dans l'atelier de Léon Bonnat, il adopte dans ses œuvres décoratives un style plus épuré, avec des formes aplanies, emprunté à Pierre Puvis de Chavannes auquel il voue une grande admiration et qui témoigne également de son goût pour les estampes japonaises.

À partir de 1881, il expose au Salon des artistes français où il remporte une mention honorable avec Tricoteuses (musée des Beaux-Arts de Pau), puis une médaille de 3e classe en 1884 et une médaille de 2e classe en 1890.

Il obtient une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889.

Il expose régulièrement dans les salons régionaux de Toulouse, Pau et Bordeaux.

En 1892, il réalise la Belle Paule pour le décor de la salle des Illustres du Capitole de Toulouse.

À partir de 1893, l'État lui achète des tableaux : Méditation en 1893, Le Cloître en 1899, La Cité de Carcassonne en 1905.

En 1902, la Ville de Toulouse lui commande trois panneaux pour le décor du foyer du théâtre du Capitole.

En 1911, il réalise le carton de la tapisserie Hommage à Toulouse pour la manufacture des Gobelins destinée à l'hôpital de Carpentras.

Carrière de conservateur de musée et de directeur de l'École des beaux-arts

Très tôt, Rachou se met à collectionner des œuvres, en particulier des objets du Moyen Âge.

En 1903, il succède à Antoine Laborde à la direction du musée des Augustins de Toulouse, fonction qu'il partage d'abord avec Edmond Yarz jusqu'à sa mort en 1920, et qu'il occupera jusqu'en 1941. Il y mène un travail de recherche — en particulier sur les sculptures médiévales — et publie des catalogues rendant compte de son travail sur la réorganisation des collections.

À partir de 1906, il occupe des fonctions à la direction de l'École des beaux-arts de Toulouse, dont il prendra la direction jusqu'en 1933.

Famille

Sa femme Victorine-Henriette Imart-Rachou (1864-1954 ou 1945) est également peintre, spécialisée dans la peinture de fleurs. Son fils adoptif, Henri Imart-Rachou (1890-), est architecte.

Œuvre

  • Albi, musée Toulouse-Lautrec : Bords de la Garonne, huile sur bois.
  • Carcassonne, musée des Beaux-Arts : Le Cloître des Augustins à Toulouse, 1899.
  • Marseille, musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée : Le Sabotier breton, 1883.
  • Paris :
    • Petit Palais :
      • Esquisse pour la mairie de Bagnolet : paysage d'été, 1893, huile sur toile ;
      • Esquisse pour la mairie de Bagnolet : paysage d'hiver, 1893, huile sur toile ;
      • Esquisse pour la mairie de Bagnolet : l'automne, 1893, huile sur toile ;
      • Esquisse pour la mairie de Bagnolet : le Printemps, 1893, huile sur toile ;
      • Panneau décoratif, lithographie publiée dans “L'Estampe originale”, deuxième livraison (avril-juin 1893), 1893, lithographie.
    • manufacture des Gobelins :
      • Maquette pour la tapisserie de Toulouse, 1913, huile sur toile ;
      • La Chasse au Moyen Age (Chasse au faucon), huile sur toile.
  • Pau musée des Beaux-Arts : Les Tricoteuses, 1881.
 
  • Toulouse :
    • musée des Augustins :
      • Portrait de Madame Rachou, 1890 ;
      • La Belle Paule, entre 1892 et 1896, esquisse ;
      • Méditation, 1893 ;
      • Vierge Gothique, 1909 ;
      • Composition avec saint Anne et bouquet d'immortelles, 1909 ;
      • Portrait de Henri de Toulouse-Lautrec, 1883 ;
      • Portrait de Louis Lacroix, 1942 ;
    • Capitole : La Belle Paule, fresque.
    • Institut supérieur des arts et du design de Toulouse : Portrait d'Adolphe Couzy, Huile sur toile 1904 .
    • musée du Vieux Toulouse : Les Toits de Toulouse et les Jacobins, 1932.
    • Union des Académie et Sociétés savante de Toulouse : Allégorie de la Connaissance.

La dernière modification de cette page a été faite le 14 juillet 2023 à 20:39.

14 avril 2024

Quinsac Paul

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Paul Quinsac

 
Paul Quinsac
Portrait de Paul Quinsac,
paru dans Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs en 1897.
Naissance

Bordeaux, Gironde
Décès
 (à 71 ans)
Bordeaux, Gironde
Nom de naissance
François Paul Auguste Quinsac
Nationalité
Française
Activité
Artiste peintre
Formation
École des beaux-arts de Paris
Maître
Jean-Léon Gérôme
Élève
Marius de Buzon, François-Maurice Roganeau
Mouvement
Académisme
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Quinsac, né le  à Bordeaux (Gironde), mort dans la même ville en , est un peintre français.

Paul Quinsac, surnommé « le peintre des élégances bordelaises », est un peintre spécialisé dans les sujets allégoriques et mythologiques, les portraits et les paysages.

Biographie

François Paul Auguste Quinsac est né le  au 45 rue Saint-James à Bordeaux. Son père, qui était universitaire, se charge de son éducation. À l'âge de 16 ans, il commence à travailler dans le commerce et en 1878 il part pour Paris où il entre à l'atelier d'Henri Herz, facteur de piano.

Il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris et est élève de Jean-Léon Gérôme.

À partir de 1880, il expose régulièrement au Salon des artistes français, dont il devient membre en 1887. Il reçoit une mention honorable à l'exposition de 1884 avec une Arlésienne. En 1886 il expose Le bain. Il reçoit une mention à l'exposition de 1887 pour Le Moulin de la Galette et une médaille de troisième classe à celle de 1889. Il est hors-concours depuis 1890 au Salon des artistes français.

  • Entre 1886 et 1890, Paul Quinsac est un contributeur de dessins du Courrier français
  • En 1889, il perçoit une bourse de voyage.
  • Il reçoit la médaille de bronze de l'Exposition universelle de 1889, une mention honorable à l'Exposition universelle de 1900.
  • Paul Quinsac devient, en 1901, professeur de peinture et de dessin pour la classe supérieure à l'École des beaux-arts de Bordeaux.
  • En 1906, il est président de la première exposition bordelaise nommée « l’Atelier » qui regroupe surtout des artistes locaux ardents défenseurs du style académique.
  • Paul Quinsac réalise plusieurs décorations d'intérieur pour différentes institutions bordelaises : la bibliothèque d'Henri Bordes pour laquelle il réalise L'Apothéose de Gutenberg en 1894 qui fut réinstallée au plafond du fumoir du Grand-Théâtre, pour le Château Bourran, la Préfecture et la Caisse d'épargne.
  • Publicitaire de talent, il crée de nombreuses affiches dont une très célèbre pour l'huile de foie de morue de Gaston Monnier de Bordeaux avec ce slogan impératif, « Prenez-en ! Dieu l'ordonne ! ».
  • Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le .
  • En 1925, il est reçu à l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux.

Œuvres dans des collections publiques

Musée des beaux-arts de Bordeaux
Musée des beaux-arts de Marseille

Élèves

  • Jean Aufort
  • Paul Bazé
  • Pierre-Albert Bégaud
  • Roger Bissière
  • Pierre Bodard
  • René Buthaud
  • Marius de Buzon
  • Robert Cami
  • Jean Despujols
  • Cel le Gaucher
  • Fernand Labat
  • François-Maurice Roganeau

 

14 avril 2024

Chrétien Gilles-Louis

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Gilles-Louis Chrétien

Gilles-Louis Chrétien
Portrait au physionotrace de Gilles-Louis Chrétien, 1792
Biographie
Naissance

Versailles
Décès
 (à 57 ans)
Ancien 4e arrondissement de Paris
Nationalité
Française
Activités
Violoncelliste, photographe, musicien, portraitiste, graveur, dessinateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
VioloncelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Partenaire
Edme Quenedey des RiceysVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
PortraitVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
PhysionotraceVoir et modifier les données sur Wikidata

Gilles-Louis Chrétien, né le  à Versailles et mort le  à Paris, est un violoncelliste et l'inventeur du physionotrace, nouveau procédé mécanique pour l'exécution des portraits.

Biographie

Chrétien était, de son état, violoncelliste dans les concerts de la cour de Versailles. En 1787, il inventa le physionotrace et l’employa, dès 1788, à l’exécution des portraits à Paris. Il s’était associé, en , pour son exploitation, le peintre en miniature, Quenedey, installé au 45 rue des Bons-Enfants à Paris. Celui-ci recevait les clients et manipulait le physionotrace, exécutant les grands traits ; il réduisait et parachevait les dessins, à l’aide de ce procédé mécanique : le portrait était fait de profil, de grandeur naturelle, en quatre ou cinq minutes, avant d’être ensuite réduit à la grandeur de 18 lignes, puis Quenedey le gravait à la pointe, sur du fer blanc à l’origine, et sur cuivre dans la suite. Douze épreuves de ces portraits avec la planche étaient fournis pour 24 livres que Quenedey adressait à Versailles à Chrétien.

Au mois de , Chrétien et Quenedey, rendirent publiques, par une lettre communiquée au Journal de Paris, leurs dissensions, avant de se séparer et de continuer tous deux à exécuter des portraits au physionotrace. Après cette séparation d’avec Quenedey, Chrétien s’adjoignit Fouquet et Fournier pour graver ses portraits, et s’établit rue Saint-Honoré, no 8 45 et 133, vis-à-vis l’Oratoire.

On vit, au Salon de 1793, cent épreuves de différents portraits en profils, dessinés par Fouquet, peintre en miniature, et gravés par Chrétien ; au Salon de l’an IV, douze cadres, contenant chacun cinquante portraits…

Avec la Révolution et la suppression des orchestres royaux, Chrétien, ayant besoin de gagner sa vie, s’installe à son compte, le . Il travaille seul jusqu’en octobre puis s’associe à Fouquet(Cloître Saint-Honoré, passage Saint-Honoré et cour Saint-Honoré). Cette association durera jusqu’en 1798 et Chrétien travaille ensuite à nouveau seul.

En 1807, il devint musicien de Napoléon Ier. Il fit représenter un opéra et écrivit un livre, La Musique considérée comme science naturelle (Paris, chez l’auteur et Michaud, 1811), avec des planches, qu’il grava lui-même en 1811, année de sa mort.

Après la mort de Chrétien, qui avait épousé en  Agathe-Louise-Pelouse Clairefontaine, un peintre en miniature, Étienne Bouchardy, dont l’atelier était au Palais-Royal, no 82, se qualifia « successeur de Chrétien, inventeur du physionotrace, » et plus tard, probablement par suite d’une convention avec les héritiers Quenedey, « de successeur de Quenedey et de Chrétien pour l’exploitation du procédé du physionotrace », mais le gout avait changé : la lithographie, qui était survenue, accapara bientôt la clientèle du portrait et des amateurs pour disparaitre à son tour, comme le physionotrace, devant le daguerréotype et la photographie.

Le musée du Nouveau Monde de La Rochelle, compte ainsi parmi sa collection deux portraits réalisés par lui. D'une part, le portrait présumé de Julie Catherine laval épouse Fleuriau de Touchelongue, et le portrait d'Aimé Paul Fleuriau de Touchelongue d'autre part.

14 avril 2024

Quenedey des Riceys Edme

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Edme Quenedey des Riceys
 

Edme Quenedey des Riceys
Autoportrait d'Edme Quenedey des Riceys, 1803.
Biographie
Naissance
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Les RiceysVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
 ou Voir et modifier les données sur Wikidata
Ancien 2e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, aquafortiste, peintre miniaturiste, artiste graphiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Joseph Charles Bailly (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partenaire
Gilles-Louis ChrétienVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
PortraitVoir et modifier les données sur Wikidata

Edme Quenedey des Riceys, né le  au Ricey-Haut et mort le  à Paris, est un peintre et graveur français.

Biographie

Né d'Étienne Quenedey, un père vigneron et tonnelier, et de Françoise Pissier, aîné d'une famille de huit enfants, Edme Quenedey est destiné à la prêtrise. Cependant il va suivre les cours de dessin de Dijon fondée par François Devosge, puis gagne sa vie comme précepteur et restaurateur de tableaux. Il épouse Marie-Madeleine Pella, dont il aura deux filles, Fanchette Henriette Aglaë en 1792 et Adèle Marie Joséphine en 1793 (ou le 28 novembre 1789 ?) En 1796, il s'installe avec sa famille à Bruxelles et à Anvers, avant de quitter la France pour le Saint-Empire et émigre à Hambourg. De retour à Paris en 1801, il reprend son activité 15, rue des Petits-Champs jusqu'à sa mort, en 1830. Quenedey avait enseigné la miniature et la gravure à ses filles et elles l’aidaient toutes deux à exécuter ses portraits. Sa fille Aglaë sera d’abord son assistante, avant de lui succéder.

Œuvre

En 1785, il s’installe à Paris peintre de portrait miniature. Ayant appris l’invention par Chrétien du physionotrace, il le rencontre à Versailles et s’associe avec lui en . Le , Quenedey passe une publicité dans le Journal de Paris pour annoncer son activité au 45 rue des Bons-Enfants. Le portrait grandeur nature, appelé « grand trait » coûte six livres, pour 15 livres, on obtient douze épreuves du portrait réduit et gravé, enfin il en coûte trois livres pour chaque gravure coloriée. Quenedey reçoit les clients et manipule le physionotrace, exécutant les grands traits. Il réduit et parachève les dessins qu'il adresse à Chrétien qui grave les portraits. En , trois cents portraits avait été produit et mille un an plus tard. Le , une rupture intervient entre Quenedey et Chrétien qui vont exercer chacun de leur côté.

Il a réalisé le portrait d’un grand nombre de personnages célèbres de la Révolution, du Consulat, et de l’Empire comme La Fayette, Stendhal (1807), Germaine de Staël, mais aussi des musiciens (Berton, Cherubini, Méhul…), des parlementaires ou des militaires (le général de Lauberdière). Il a aussi dessiné son propre portrait qui a été gravé par Soliman Lieutaud.

Bibliographie

  • René Hennequin, Edme Quenedey des Riceys (Aube) : portraitiste au physionotrace : un « photographe » de l'Époque de la Révolution et de l'Empire, Société Académique de l'Aube, 1926. En ligne sur Gallica BnF : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9771646t?rk=21459;2 [archive] et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97716477?rk=42918;4 [archive] (consulté le 16 août 2026

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • AGORHA
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Musée d'Orsay
    • Musée des beaux-arts du Canada
    • Musée du Prado
    • Museum of Modern Art
    • MutualArt
    • National Portrait Gallery
    • Nationalmuseum
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Isidore
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Deutsche Biographie [archive]
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
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11 avril 2024

de Planard Eugène

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Eugène de Planard 

Eugène de Planard
Eugène de Planard représenté sur le tableau Andrieux faisant une lecture dans le foyer à la Comédie Française en 1828, François-Joseph Heim, 1847.
Biographie
Naissance
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MillauVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Nom de naissance
François-Antoine-Eugène de PlanardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Dramaturge, librettiste, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jeanne-Charlotte Schroeder (belle-mère)
Adolphe de Leuven (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
La Belle au bois dormantVoir et modifier les données sur Wikidata

Eugène de Planard est un auteur dramatique français né le  à Millau et mort le  à Paris.

Biographie

De son nom complet, François-Antoine-Eugène de Planard, Il a notamment collaboré avec Daniel-François-Esprit Auber, Ferdinand Hérold (Le Pré-aux-clercs, 1832), Adolphe Adam (Le Farfadet, 1852), Nicolas-Charles Bochsa, Michele Enrico Carafa, Jacques-Fromental Halévy (L’Éclair, 1835), George Onslow et Ambroise Thomas (Le Carnaval de Venise, 1852).

Il a également été secrétaire à la législation au Conseil d’État.

Il a épousé Frédérique d'Herbez, la fille du ténor Augustin-Alexandre d'Herbez, dit Saint-Aubin et de Madame Saint-Aubin, cantatrice.

Sa fille Eugénie (1818-1874) a épousé l'auteur dramatique et librettiste Adolphe de Leuven (1802-1884).

Œuvres

  • 1815 : Les Noces de Gamache, opéra-comique en trois actes d'après Cervantes, livret d'Eugène de Planard, musique de Nicolas-Charles Bochsa (16 septembre)
  • 1822 : Le Solitaire, opéra comique en trois actes d'après le roman éponyme (1821) du vicomte Charles-Victor Prévost d'Arlincourt, livret d'Eugène de Planard, musique de Michele Carafa (17 août)
  • 1825 : La Belle au bois dormant, opéra-féérie en trois actes, livret d'Eugène de Planard d'après Charles Perrault, musique de Michele Carafa, chorégraphie de Pierre-Gabriel Gardel, Académie royale de musique ()
  • 1827 : Le Caleb de Walter Scott, comédie en un acte mêlée de couplets, d'Achille d'Artois et Eugène de Planard, d'après La Fiancée de Lammermoor, roman de Scott, théâtre des Nouveautés ()
  • 1832 : Le Pré-aux-clercs, opéra-comique en trois actes d'Eugène de Planard d'après Prosper Mérimée, musique de Ferdinand Hérold, Opéra-Comique ()
  • 1835 : L’Éclair, opéra-comique en trois actes d'Eugène Planard et Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges, musique de Jacques-Fromental Halévy, Opéra-Comique ()
  • 1837 : La Double Échelle, opéra-comique en un acte d'Eugène Planard, musique d'Ambroise Thomas, Opéra-Comique ()
  • 1837 : Guise ou les États de Blois d'Eugène Planard et Saint-Georges, musique de George Onslow, Opéra-Comique ()
  • 1838 : Le Perruquier de la Régence, opéra-comique en trois actes d'Eugène Planard et Paul Duport, musique d'Ambroise Thomas, Opéra-Comique ()
  • 1852 : Le Farfadet, opéra-comique d'Eugène Planard, musique d'Adolphe Adam, Opéra-Comique ()

Bibliographie

  • Christian Goubault, « François-Antoine-Eugène de Planard » dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, Paris, 2003 (ISBN 2-213-59316-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • International Music Score Library Project
    • Discography of American Historical Recordings
    • MusicBrainz
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • base Léonore
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • AGORHA
    •  
11 avril 2024

Duret-Saint-Aubin Cécile

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Cécile Duret-Saint-Aubin

Cécile Duret-Saint-Aubin
Madame Duret Saint-Aubin
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
9e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Herbez Saint-Aubin 
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ChanteuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Augustin-Alexandre Saint-Aubin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Jeanne-Charlotte SchroederVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Alexandrine Saint-AubinVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marcel Duret 
Parentèle
Eugène de Planard (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre national de l'Opéra-Comique (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture
SopranoVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Angelo Tarchi, Pierre-Jean GaratVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Anne, Marie, Antoinette, Cécile d'Herbez, connue sous le nom de Cécile Saint-Aubin ou encore Cécile Duret-Saint-Aubin, née le  à Paris et morte le  à Paris (9e arrondissement), est une chanteuse d'opéra française.

Biographie

Elle est la fille d'Augustin-Alexandre d'Herbez, dit Saint-Aubin, ténor de l'Opéra de Paris et de Jeanne-Charlotte Schroeder, Madame Saint-Aubin, soprano à la Comédie-Italienne et à l'Opéra-Comique. Elle est la sœur ainée d'Alexandrine Saint-Aubin (1793-1867).

Elle prend pendant trois ans des leçons du compositeur Tarchi, et entre au conservatoire, pour s'y perfectionner dans la classe de Garat. Elle en sort pour débuter à l'Opéra-Comique, le 24 mai 1804, dans Le Concert interrompu, de Berton, où elle obtient un succès. Elle joue avec sa mère dans Michel-Ange, de Nicolò Isouard, puis se montre dans Montano et Stéphanie, de Berton. Après quatre ou cinq mois de séjour à l'Opéra-Comique elle quitte soudainement ce théâtre, pour n'y reparaître qu'après une absence de quatre années environ. Elle rentre au conservatoire. Le 24 septembre 1804, elle épouse le violoniste Marcel Duret.

Elle joue le 4 et le 7 avril 1808, Montano et Stéphanie, le 9 Le Concert interrompu, et continue une suite de représentations de ces deux ouvrages, après elle crée le rôle de Florina dans Cimarosa de Nicolo, puis reprend le rôle de Zémire dans Zémire et Azor.

Elle est reçue sociétaire en 1811. Nicolo écrit spécialement pour elle, les rôles principaux de Lully et Quinault, du Billet de loterie, de Jeannot et Colin, du Magicien sans magi. Elle est la rivale d'Antoinette Lemonnier, du fait que Boieldieu écrit surtout pour Madame Lemonnier, Nicolo surtout pour elle.

Pour des raisons de santé, elle est obligée de se retirer en 1820.

Création

À l'Opéra-Comique
  • 1808 : Cimarosa, opéra-comique de Nicolas Isouard, le 28 juin, rôle de Florina.
  • 1809 : La Dupe de son art
  • 1809 : Zélomir ou L'Intrigue au sérail, rôle de Zélime, 25 avril.
  • 1810 : Cendrillon, opéra-féerie en 3 actes de Nicolas Isouard, livret de Charles-Guillaume Étienne, 22 février, rôle de Clorinde.
  • 1811 : Le Billet de Loterie, 14 septembre, rôle d'Adèle.
  • 1811 : Le Magicien sans magie, rôle d'Hortense.
  • 1811 : Rien de trop ou Les deux paravents, rôle d'Evelina.
  • 1811 : Le Charme de la voix, de Gaugiran Nanteuil, , 24 janvier.
  • 1811 : La Victime des arts, 27 février
  • 1812 : L'Homme sans façon, ou les Contrariétés
  • 1812 : Lulli et Quinault, ou le Déjeuner impossible, 27 février
  • 1812 : Les Aubergistes de qualité, rôle d'Émilie.
  • 1814 : Jeannot et Colin, 17 octobre, rôle de Thérèse.
  • 1816 : Les Deux Maris, rôle de Clémence.
11 avril 2024

Saint-Aubin Alexandrine

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Alexandrine Saint-Aubin

Alexandrine Saint-Aubin
Mlle Alexandrine Saint-Aubin dans le 1er acte de Cendrillon, 1810
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
Saint-SaulgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Artiste lyriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Augustin-Alexandre Saint-Aubin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Jeanne-Charlotte SchroederVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Cécile Duret-Saint-AubinVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jolly (de  à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Eugène de Planard (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre national de l'Opéra-Comique (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Anne-Alexandrine d'Herbez, connue sous le nom d'Alexandrine Saint-Aubin, née le  à Paris et morte le  à Saint-Saulge, est une chanteuse d'opéra française.

Biographie

Elle est la fille d'Augustin-Alexandre d'Herbez, dit Saint-Aubin, ténor de l'Opéra de Paris et de Jeanne-Charlotte Schroeder, Madame Saint-Aubin, soprano à la Comédie-Italienne et à l'Opéra-Comique. Elle est la sœur cadette d'Anne-Cécile Duret-Saint-Aubin.

Elle fait, une fugitive apparition, aux côtés de sa mère dans Le Prisonnier de Della-Maria. Elle débute, réellement, le 3 novembre 1809, au théâtre Favart, dans deux des rôles qui avaient valu à sa mère le plus brillant succès, l'ingénue de l'Opéra-Comique et la soubrette d'Ambroise ou Voilà ma journée. En 1810, elle joue le rôle-titre dans Cendrillon de Nicolas Isouard, soixante-dix-huit représentations en moins d'un an, cent au total, ce qui est rare à l'Opéra-Comique, à l'époque.

Elle épouse, en 1812, le chanteur de vaudevilles Joly. Elle quitte prématurément la scène dès 1817.

Veuve, en 1839, elle se remarie en 1840 à Alexandre Houdaille, marchand de bois à Nevers.

Création

  • 1810 : Cendrillon, Opéra-féerie en 3 actes de Nicolas Isouard, livret de Charles-Guillaume Étienne, 22 février, dans le rôle-titre.
  • 1811 : La Victime des arts, 27 février
  • 1812 : Jean de Paris, opéra comique en 2 actes, musique de François-Adrien Boieldieu sur un livret de Claude Godard d'Aucourt de Saint-Just, créé à l'Opéra-Comique impérial de Paris le , rôle de Lorezza.
  • 1812 : Les Rivaux d'un moment.
  • 1812 : Lulli et Quinault, ou le Déjeuner impossible, 27 février, rôle de Laurette.
  • 1814 : Les Béarnais, ou Henri IV en voyage, 21 mai
  • 1817 : Les Rosières, rôle de Cateau.
11 avril 2024

Fougère Eugénie

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Eugénie Fougère

Eugénie Fougère
Eugénie Fougère, 1893
Biographie
Naissance
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StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
 (à 75 ans)
13e arrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière parisien de Thiais
Nom de naissance
Eugénie Philippine Faugère
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ActriceVoir et modifier les données sur Wikidata

Eugénie Philippine Faugère dite Eugénie Fougère, née le  à Strasbourg et morte le  à Paris, est une artiste de vaudeville et de music-hall française.

Connue pour ses personnages de soubrette (synonyme de « coquette ») et de femme frivole pour ses tenues aguichantes, ses fringants mouvements et son comportement suggestif, elle était également célèbre pour son interprétation de cake-walk qui, dans son propre style, reproduit les rythmes de cette danse née parmi les noirs afro-américains. 

Elle ne doit pas être confondue avec la demi-mondaine Eugénie Fougère, bien qu'elles se connaissaient, fréquentaient les mêmes cercles et vécurent dans la même rue à Paris pendant un certain temps.

Biographie

Jeunesse et début de carrière

Le passé de Fougère est entouré de mystère, notamment parce qu'elle-même a contribué aux ambiguïtés en créant une double identité dans la vie réelle et sur scène. Selon certaines sources, elle était d'origine espagnole ou juive espagnole, mais il est plus probable que sa véritable identité ait été confondue avec son premier succès artistique en tant que chanteuse et danseuse espagnole, connue comme une des « fausses Espagnoles ».

Après le meurtre de son homonyme en 1903, Fougère se plaint de la confusion autour de leur nom, à propos duquel les deux demoiselles s'étaient disputées dans le passé. Fougère affirme qu'elle est la porteuse légitime du nom, mais en réalité elle est née sous l'identité d'Eugénie Philippine Faugère à Strasbourg, fille naturelle de Jean Faugère, soldat pontonnier au 16e régiment d'artillerie originaire de Puylaurens (Tarn), et de Catherine Kistler, couturière née à Herrlisheim,. Elle a une sœur aînée, Justine Joséphine, née à Metz en 1861.

Après la guerre franco-allemande de 1870, son père, qui a passé vingt et un ans dans l'armée, vient à Avignon avec son régiment et après avoir quitté l'armée, s'y établit comme tailleur. Devenue ainsi avignonnaise dans sa prime jeunesse, Eugénie est naturalisée française en 1872 peu après le mariage de ses parents.

Fougère fait sa première apparition sur scène à l'âge de 12 ans en Avignon et à 14 ans à Marseille. À l'âge de 15 ans, elle commence sa carrière au café des Ambassadeurs à Paris où elle passera le reste de sa vie. Elle devient célèbre comme chanteuse excentrique ou gommeuse et comme danseuse des Folies Bergère et de l'Olympia.

Son premier succès est comme chanteuse épileptique, un genre « qui a créé un style de concupiscence sexuelle combinée avec le clownesque des contorsions corporelles, créant une femme grotesque. ». Les chanteuses épileptiques comme Polaire et Fougère ont été l'une des plus grandes attractions de la nuit parisienne dans le dernier quart du 19e siècle, en raison de l'attraction commerciale de l'obscénité et de la provocation sexuelle.

Cake-walk

Tout comme Polaire et Mistinguett, Fougère est devenue connue pour sa technique de danse « racialement ambigüe ». Elle a dansé le ragtime et le cake walk, populaires à l'époque, qui sont devenus une folie fin 1902. L'ambigu cake-walk est devenu rapidement très populaire et Fougère est apparue sur la couverture de Paris qui chante , dansant sur la chanson Oh ! ce cake-walk dont les paroles assimilent la danse afro-américaine avec les singes et l'épilepsie. André Levinson, théoricien de la danse, disait qu'il est impossible pour les Européens de recréer les mouvements de la danse africaine, et c'est pourquoi le public est surpris par elle.

La « frénétique divette » a été une précurseuse dans l'art du music-hall, en introduisant des chansons et des danses de tous les pays, longtemps avant que ce ne se soit devenu à la mode dans les cafés-concerts, tout en portant les plus improbables toilettes, ornées de couleurs paradoxales. En décrivant une revue à La Cigale, près de la place Pigalle en 1920, où elle est apparue dans le costume d'un Noir américain, Rae Beth Gordon, professeur de littérature française, note qu'« au moins, dans cette fantaisie originale, dit elle, j'ai senti de nouveau mon ancien moi ». Le blackface par des chanteurs blancs suggère que les motivations pour adopter l'apparence d'une personne noire et les effets d'une telle mascarade vont au-delà de son utilisation pour une simple représentation théâtrale. Fougère se sentait plus à l'aise dans un corps noir ou, au moins, dans un corps régi par des mouvements et des rythmes afro-américains que dans un corps blanc privé de la possibilité de s'exprimer sans retenue

Aux États-Unis

L'audacieuse Fougère fait ses débuts aux États-Unis le , au Koster and Bial's Music Hall à Broadway. Elle tourne aux États-Unis pendant de nombreuses années, mais sa représentation est souvent trop forte pour le public. Ainsi, elle est sifflée sur scène à Kansas City. « Les gens pensent que je suis - ah - comment vous dites " Naughtee" ? », a-t-elle commenté. « Ah, monsieur, ils ne comprennent pas, ils apprendront ... Ah, ces Américains, ils sont un peu lents, mais ils aiment tous la grande Fougère quand ils la connaissent ... Mais, oh ! tout essoufflée, c'est terrible ».

Ses performances choquent souvent les Nord-Américains puritains et révèlent leur hypocrisie. En , alors qu'elle se produit au Gaiety Theatre de Washington, elle est amenée au commissariat de police où elle doit payer une caution de 50 $ pour assurer sa « bonne conduite ». Malgré le fait que le sergent de police ait apprécié son spectacle au premier rang, en particulier sa « spécialité », il a néanmoins dit qu'il était choqué et l'a traînée au poste de police.

Vol à l'étalage

En , Fougère et son mari, l'acteur Albert Girault (également orthographié Girod), sont condamnés pour vols à l'étalage d'une robe de nuit, de la lingerie et d'autres articles, après avoir quitté Lewis & Alleby's, un magasin de textile basée à Londres. Elle se produit alors au Oxford Music Hall pour un salaire substantiel et affirme qu'elle a oublié de payer. Les accusations sont rejetées en appel. Fougère a la réputation de dépenser de l'argent rapidement.

En 1909, elle fait une apparition à Montréal qui choque et scandalise le public à cause de sa performance et de « l'affichage excessif de lingerie ». Un article de la Gazette de Montréal mentionne le lendemain que « Mademoiselle Eugénie Fougère, l'actrice française de music-hall, qui a été annoncée comme vedette de Bennett cette semaine, a fait sa première et dernière apparition à ce théâtre hier après-midi. Elle était peut-être tout à fait acceptable dans les music-halls de Londres et de Paris, Elle n'avait certainement pas sa place dans un théâtre montréalais ». Le directeur du théâtre dit à Eugénie qu'elle ne sera plus autorisée à réapparaître.

En 1912, son mari Albert Girault meurt à Mexico d'une attaque de typhus.

Fin de carrière

Selon Gordon, elle revient sur scène, après une longue pause, en 1920 aux Ambassadeurs, aux côtés de la danseuse et actrice française Polaire. Sur la scène du théâtre Marigny, lors d'un championnat du monde de danses modernes organisé par le journal Comœdia, elle exécute pour la première fois en France une rumba, en duo avec un artiste cubain du nom d'Enrique (ou Ruiz) Madrid. Leur prestation leur vaut un prix. En 1926, ils vivent ensemble au 32 avenue des Ternes.

Dans une interview avec Maurice Hamel en 1925, Eugénie Fougère se plaint de n'avoir plus d'engagements et de perdre sa fortune (des bijoux d'une valeur de 275 000 francs lui ont été volés). En 1934, elle donne une autre interview à Hamel à Paris, dans un petit appartement dont les murs sont couverts de photographies, ayant ainsi créé son propre musée dans lequel elle se remémore sa riche carrière. Elle raconte qu'elle a eu beaucoup de difficultés pour corriger le faux avis de sa mort en 1903 quand elle a été confondue avec son homonyme.

En 1936, elle vit seule au 64 rue de Lévis. Elle joue un dernier rôle de vieille coquette dans le film Les Perles de la couronne de Sacha Guitry, sorti en . Le , deux semaines après la déclaration de guerre, son nom figure sur une liste d'artistes volontaires pour se produire sur scène, au profit d'autres artistes dans le besoin. Elle ne fait plus parler d'elle après cette date.

Établie 5 rue du Mont-Dore, elle meurt sous le nom d'Eugénie Fougère en 1946 à l'hôpital de la Salpêtrière et est inhumée une semaine tard au cimetière parisien de Thiais (14e division).

Postérité

Gordon note que la popularité d'artistes comme Eugénie Fougère « était comparable à celle d'Elvis Presley un peu plus d'un demi-siècle plus tard ». Elle a inspiré plusieurs danseurs, actrices et chanteurs célèbres de son époque, qui ont incorporé le style de danse « nègre » et africaine qu'elle a utilisé dans ses spectacles. Elle a également été l'une des pionnières des artistes burlesques music-hall et de théâtre.

Fougère a été représentée dans une peinture murale sur le toit du bar de l'hôtel Knickerbocker à Times Square à New York, quand il a rouvert en 2015, pour commémorer l'époque où l'hôtel était l'endroit le plus « chaud » de la ville, au début des années 1900.

11 avril 2024

Mézeray Reine

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Reine Mézeray

 

Reine Mézeray
Cécile et Reine Mézeray, artistes lyriques du grand théâtre de Montpellier, 1871.
Biographie
Naissance

Bordeaux
Décès
Avant 1901
Nom de naissance
Reine Henriette Émilie Costard Mézeray
Pseudonyme
MézerayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ChanteuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Louis Charles Lazare Costard de MézerayVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Caroline Mézeray (d)
Cécile Mézeray
Henriette Mézeray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Opéra Comédie
Opéra de Lyon
Alhambra (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture
Soprano, mezzo-sopranoVoir et modifier les données sur Wikidata

Reine Mézeray, née à Bordeaux le  et probablement morte avant 1901, est une soprano française qui s'est produite en France et en Belgique au milieu du xixe siècle. Soprano dramatique, elle a une voix de « Falcon », très belle et très étendue.

Elle est l'une des filles du musicien Louis Charles Lazare Costard de Mézeray, chef d'orchestre du Grand Théâtre de Bordeaux. Ses sœurs Caroline, Henriette et Cécile Mézeray étaient aussi des cantatrices professionnelles. 

Biographie

Jeunesse et famille

Reine Henriette Émilie Costard Mézeray est née à Bordeaux en 1853, fille de Louis Charles Lazare Costard Mézeray, alors professeur de musique, et d'Henriette Rosalie Halbedel, son épouse, mariés six ans plus tôt. Elle a de nombreux frères et sœurs.

En 1879, elle donne naissance à une fille naturelle, qu'elle prénomme Cécile, comme l'une de ses sœurs.

Carrière

Reine Mézeray tient l'emploi de « Falcon ». Elle chante avec sa sœur Cécile (chanteuse légère) au grand théâtre de Montpellier en 1875, le rôle de Valentine dans Les Huguenots, Le rôle de Léonore dans Le Trouvère, celui de Rachel dans La Juive, dans Robert le diable, dans le Bal masqué. Elle chante à Vichy, dans le rôle de Valentine en 1876, à Nantes.

Fin 1876, elle intègre la troupe du théâtre royal d'Anvers comme « forte chanteuse » où elle chante dans Robert le diable, le rôle d’Hélène dans Jérusalem, Mignon dans l'opéra éponyme, Gilda dans Rigoletto, le rôle titre dans Carmen en 1877, dans La Juive en 1881.

En 1878, elle fait ses débuts au Grand-Théâtre de Lyon, où elle crée le rôle principal dans Étienne Marcel de Saint-Saëns en 1879. Elle chante Guillaume Tell et La Juive à Angers en 1880 et L'Africaine à Lyon en 1881.

Elle est engagée à Dijon en 1883, puis au Lyrique-Populaire fin 1883 et débute par le rôle de Léonore, du Trouvère et de nouveau Carmen. Elle joue aussi Léonore dans La Favorite, au théâtre royal d'Anvers en 1886. Il semble qu'elle se soit produite pour la dernière fois le 26 janvier 1892 dans La Favorite au théâtre municipal de Tours.

Décès

Ses date et lieu de décès ne sont pas connus. En 1901, le journal La Petite Gironde indique que « Caroline et Reine Mézeray sont mortes depuis plusieurs années déjà »

Création

  • Béatrix Marcel dans Étienne Marcel de Camille Saint-Saëns sur un livret de Louis Gallet, créé à Lyon le  au Grand-Théâtre de Lyon.

Source

  • Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne [archive]), lire en ligne sur Gallica
  • La Comédie, Paris, 1863-1879 (lire en ligne [archive]), lire en ligne sur Gallica
11 avril 2024

Leroux Auguste

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Auguste Leroux

 

Auguste Leroux

 

Portrait présumé d'Auguste Leroux dans son atelier avec l'actrice Mitzi Dalti dont il brosse le portrait, photographie anonyme non sourcée.
Biographie
Naissance 14 avril 1871
3e arrondissement de Paris
Décès 26 mars 1954 (à 82 ans)
14e arrondissement de Paris
Nom de naissance Jules Marie Auguste Leroux
Nationalité  Française
Formation École nationale supérieure des arts décoratifs, École nationale supérieure des beaux-arts
Activité Peintre, illustrateur
Autres informations
A travaillé pour
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître Léon Bonnat (1833-1922)
Élève Yvonne Jean-Haffen (1895-1993)
Genre artistique
PortraitVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction prix de Rome de peinture en 1894 - Chevalier de la Légion d'honneur - Prix Henner en 1930
signature d'Auguste Leroux
Signature

Auguste Leroux, né Jules Marie Auguste Leroux le 14 avril 1871 à Paris où il est mort le 26 mars 19541, est un peintre et illustrateur français.

Son frère cadet est le peintre Georges Paul Leroux (1877-1957), prix de Rome de peinture en 1906 et membre de l’Institut de France.

Biographie

Auguste Leroux mène ses études de dessin à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris où il fait du dessin de mode et des illustrations enfantines, puis il est admis en 1892 à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Léon Bonnat (1833-1922). Il y obtient une 3e médaille de dessin en janvier 1892, une 2e médaille en juillet et une 2e médaille en novembre de la même année. Il effectue son service militaire au 46e régiment d'infanterie à Fontainebleau. De retour à Paris en septembre 1893, il remporte le prix de figure en novembre et, en mars 1894, le prix de torse. Il concourt pour le prix de Rome en 1894 et remporte le premier grand prix avec Judith présentant la tête d’Holopherne aux habitants de Béthulie (conservé à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris).

Il part alors pour la villa Médicis à Rome pour trois années d’études de 1895 à 1898, en compagnie du peintre Adolphe Déchenaud et du musicien Henri Rabaud. À la villa, il rencontre le musicien Henri Busser avec lequel il se lie d’amitié et dont il fera le portrait. Il expose au Salon des artistes français dès le début de l’année 1898. Il obtient une médaille de bronze à l’Exposition universelle de 1900.

Auguste Leroux participe à la décoration de plusieurs bâtiments publics ainsi qu'à quelques-unes des mosaïques de la basilique du Sacré-Cœur à Paris avec les quatre figures de Saint Dominique de GuzmánSaint Bernard de ClairvauxJean Eudes et Louis-Marie Grignion de Montfort pour la chapelle de la Vierge.

Auguste Leroux épouse Clotilde Morel en 1906.

Façade de la maison du 11 villa d'Alésia à Paris.

En 1908, il emménage avec son épouse dans un hôtel particulier du quartier du Petit-Montrouge, dans le (14e arrondissement) de Paris, au 11 villa d'Alésia, quartier alors habité par de nombreux artistes. Le dernier étage de la maison, recouvert d'une importante verrière, devient son atelier. Il y vivra jusqu'à la fin de sa vie entouré de son épouse et de ses trois enfants.

Professeur à l’École des beaux-arts de Paris pendant 30 ans, membre du jury et du comité de la Société des artistes français dès 1904, professeur de dessin à l’Académie de la Grande Chaumière, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur.

Il expose dans plusieurs galeries parisiennes parmi lesquelles la galerie Allard, la galerie Georges Petit, la galerie Charpentier et la galerie Mona Lisa.

Il meurt à Paris le 26 mars 1954. Le sculpteur Claude Grange, président de l’Institut de France, prononce son éloge funèbre le 31 mars 1954. Une plaque ornée de son portrait en médaillon par le sculpteur espagnol Enrique Pérez Comendador (es) est apposée sur sa maison au 11 villa d'Alésia.

Sa famille

Auguste Leroux eut trois enfants. Il leur prodigua à tous les trois une formation artistique complète :

  • Magdalena Leroux De Pérez Comendador, née Madeleine Leroux (Paris, 1902-Hervás, 1984), élève de son père et de Ferdinand Humbert (1842-1936) à l’École des beaux-arts de Paris, elle expose au Salon des artistes français de 1923 (Soir d'été au Carrousel). Médaille d’or au Salon des artistes français de 1926, elle obtient le 2e second grand prix de Rome en 1927 pour son Stylite. Elle poursuit sa formation à la Casa de Velázquez à Madrid et épouse en 1931 à Paris, le sculpteur espagnol Enrique Pérez Comendador (es) (1900-1981). Elle poursuit alors une carrière avec son époux en Espagne (expositions à Madrid, Barcelone, Paris, Le Caire…). Un musée privé leur est consacré à Hervás (province de Cáceres).
  • Lucienne Leroux (1903-1981), élève de son père et de Ferdinand Humbert (1842-1936) à l’École des beaux-arts de Paris, elle concourt au prix de Rome de 1926 où elle obtient une mention pour sa Nymphe endormie, puis se représente sans succès en 1927. Elle obtient une médaille d’argent au Salon des artistes français de 1924 et une médaille d’argent à l’Exposition internationale de Paris en 1937. Elle est pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid en 1935. Peintre de composition, d’influence classique (Vénus chez Vulcain), sa touche se fait parfois plus néoimpressionniste (Sur la rivière, 1920). L’Espagne reste pour elle une grande source d’inspiration (Vue de Tolède). Elle se consacre à l’enseignement, à Dijon, puis en région parisienne.
  • André Leroux (Paris 1911-Nogent sur Marne 1997).

Œuvres

Auguste Leroux eut un grand succès en tant qu’illustrateur des ouvrages de Giacomo Casanova, Joris-Karl Huysmans, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Stendhal, Anatole France, Jean Lombard… Lithographe, il travaille avec les plus grands graveurs de son époque comme Pierre Gusman, Eugène Decisy, Raoul Serres, Florian, Jules-Léon Perrichon… Ses premiers travaux sont empreints de symbolisme et d’Art nouveau mêlés à de nombreuses références mythologiques et à des sujets allégoriques. Ses œuvres plus tardives montrent plus de rigueur classique et une attention pour l’anatomie féminine.

Peinture

  • 1894 : Judith présentant la tête d’Holopherne aux habitants de Béthulie, premier grand prix de Rome. Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
  • 1895 : Portrait d’Aimé Octobre, sculpteur (inscription au dos : Souvenir de la villa Médicis), 1895, Poitiers, musée Sainte-Croix14.
  • 1895 : Portrait d’Henri Busser, musicien, localisation inconnue.
  • 1896 : Autoportrait, réalisé à la villa Médicis, collection particulière.
  • vers 1898 : Bélisaire demandant l’aumone, 234 × 180 cm), Coutances, musée Quesnel-Morinière.
  • 1898 : Salon des artistes français, Samson et Dalila, Bayeux, musée Baron Gérard (œuvre détruite durant la Seconde Guerre mondiale).
  • 1898 : Le Martyre de saint Sébastien, d’après José de Ribera, envoi de Rome, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
  • 1900 : Salon des artistes français, Les Premiers moines au désert, d’après Les Précurseurs monastiques en Orient de Charles de Montalembert, localisation inconnue.
  • 1901 : La Maga, 131 × 121 cm, Poitiers, musée Sainte-Croix. L’esquisse de ce tableau est conservée à Paris au musée du Louvre.
  • 1901 : Exposition internationale des beaux-arts de Monte-Carlo, Au Musée de Cluny, 114 × 64 cm, Paris, musée de Cluny.
  • 1903 : Salon des artistes français, Portrait de Mlle Mitzy Dalti, actrice du théâtre de l’Odéon, 254 × 159 cm, Paris, fondation d'entreprise Ricard.
  • 1904 : La Confiance du marquis Fabrice, Paris, Maison de Victor Hugo. Ce tableau illustre un poème de Victor Hugo extrait de La Légende des siècles (1re partie, VII, 3).
  • 1905 : Salon des artistes français, Portrait de Mme Caroline Eugénie Segond-Weber, tragédienne de la Comédie-Française.
  • 1909 : Nocturne parisien, 221 × 130 cm, Paris, fondation d'entreprise Ricard.
  • 1909 : Las hijas del pintor, Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand.
  • 1910 : Jeune marin, musée du Faouët.
  • 1910 : Salon des artistes français, Sur les roches ; Côtes du Nord, localisation inconnue.
  • 1910 : Aérodrome, le décollage des biplans, Boulogne-Billancourt, musée Des Années Trente.
  • 1911 : Salon des artistes français, Dans le chemin creux, localisation inconnue.
  • 1911 : Salon des artistes français, Reflets du soir, localisation inconnue.
  • 1913 : La Raccommodeuse (Bretonne), localisation inconnue.
  • 1913 : l'Âge heureux (les trois enfants du peintre : Madeleine, Lucienne et André), Paris, fondation d'entreprise Ricard.
  • 1914 : Bretonne brodant uns chasuble, Le Puy-en-Velay, musée Crozatier.
  • 1917 : Le Pont Alexandre III, Paris, musée Carnavalet.
  • 1918 : Au Luxembourg, à l’automne, Paris, musée Carnavalet.
  • 1919 : Salon des artistes français, Le Bateleur, localisation inconnue.
  • 1920 : La Violoniste, 154 × 125 cm (portrait de Lucienne Leroux), Paris, fondation d'entreprise Ricard.
  • 1922 : Salon des artistes français, Portrait (Madeleine Leroux peignant), localisation inconnue.
  • 1924 : Portrait du colonel baron Georges du Teil, (135 × 88 cm), Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin.
  • 1926 : Portrait d'André Leroux à la raquette de tennis, Paris, fondation d'entreprise Ricard.
  • 1928 : Salon des artistes français, Danseuse, localisation inconnue.
  • 1929 : Salon des artistes français, Fantaisie Nocturne - Nu, localisation inconnue.
  • 1930 : Baigneuses, localisation inconnue.
  • 1930 : Salon des artistes français, Danseuse, localisation inconnue.
  • 1931 : La Liseuse, étude de nu, musée des beaux-arts de Dijon, don de l’artiste.
  • 1931 : Ors et Reflets, prix Henner du Salon des artistes français, localisation inconnue.
  • 1934 : Salon des artistes français, Nue, localisation inconnue.
  • 1936 : Les Baigneuses barbaresques, 235 × 173 cm, Paris, fondation d'entreprise Ricard.
  • 1942 : Salon des artistes français, Petit rat de l’Opéra, localisation inconnue.
  • 1946 : Harmonie intime (grand nu au miroir), localisation inconnue.
  • 1992 : Statue d’athlète antique ; Promenade au parc ; Parc à la statue antique et Jardin fleuri, Paris, palais du Luxembourg, Sénat.

Dessin, aquarelle et lithographie

  • vers 1900 : Saint Antoine enseignant les anachorètes de la Thébaïde, Paris, département des arts graphiques du musée du Louvre.
  • 1901 : Impératrice byzantine sur un trône, Bucarest, musée national d'art de Roumanie.
  • 1915 : Nous ne sommes pas en état de guerre. 1914-1915 par Léon Bloy, Paris, Maison du Livre, 1915-1916 ; frontispice de Auguste Leroux (Barcy 1915), fait partie d'un ensemble de 12 fascicules illustrés par 12 artistes, réunis sous le titre Pages de Guerre. Ensemble publié au profit des artistes et artisans blessés des industries du livre.
  • 1916 : lithographie pour une œuvre de bienfaisance au profit des orphelins de guerre du personnel des PTT. Édition réalisée par Mme Clémentel, tirée à 250 exemplaires sur japon, In-4° en feuilles sous chemise de l'éditeur et comportant 1 lithographie de 30 artistes différents.

Illustration

Auguste Leroux a notamment illustré :

  • vers 1900 : Mon grand frère de Jacques Lermont, Paris, Charavay, Mantoux, Martin, Librairie d'éducation de la jeunesse ;
  • vers 1900 : En pension de Jacques Lermont, Paris, Librairie d'éducation pour la jeunesse ;
  • vers 1900 : Ma meilleure amie entre cousines de Jacques Lermont, Paris, Charavay, Mantoux, Martin, Librairie d'éducation de la jeunesse ;
  • 1901 : L’Agonie de Jean Lombard, librairie Paul Ollendorff - préface d'Octave Mirbeau ;
  • 1901 : Byzance de Jean Lombard, librairie Paul Ollendorff - préface de Paul Margueritte ;
  • 1902 : Les Noces corinthiennes d’Anatole France, Paris, Éditions d'Art Édouard Pelletan ;
  • 1903 : Ben Hur de Lewis Wallace, Delagrave ;
  • 1903 : La Prêtresse de Korydwen d’Albert Juhellé, Librairie Plange ;
  • 1903 : L’Orgie latine de Félicien Champsaur, Eugène Fasquelle Éditeur - contient : "La luxure dans la vie, les lettres et les arts" ; "La danseuse de Tanagra" ; "Ancilla Domini" ; "L'Impératrice nue".
  • 1903 : Le Couronnement, publication pour le Centenaire de la naissance de Victor Hugo (1802-1902), Éditions Édouard Pelletan, 1903 ; Préface de Jules Claretie ; Tiré à 120 exemplaires numérotés, dont 25 seulement mis en vente ;
  • 1904 : La Maison de Victor Hugo par Jules Claretie, Pelletan, tirage limité à 75 exemplaires - contient le discours prononcé pour l'inauguration de la Maison de Victor Hugo, Place des Vosges à Paris le 30 juin 1903 ;
  • 1904 : Aux victimes de la guerre russo-japonaise, Paris, Éditions d'Art Édouard Pelletan (Imprimerie nationale), Texte écrit par un collectif d’artistes ; préface par Anatole France; poésie de Sully Prudhomme : L'Épée avec 2 compositions par Auguste Leroux ;
  • 1906 : Vers les temps meilleurs, discours d’Anatole France en collaboration avec Théophile Alexandre Steinlen et Henri Bellery-Desfontaines ; Paris, Pelletan ;
  • 1909 : Le Livre d’Or de la Banque de France, Paris, Edouard Pelletan, avec le concours d'Henri Bellery-Desfontaines et de Pierre Fritel ; Imprimerie nationale, par décision de Louis Barthou ;
  • 1909 : M. Anatole France et La Pensée Contemporaine de Raphaël Cor, Paris, Edouard Pelletan, en collaboration avec Théophile Alexandre Steinlen, Henri Bellery-Desfontaines, Eugène Carrière et Henri Martin ;
  • 1911 : La Rôtisserie de la reine Pédauque d’Anatole France, Paris, Éditions d'Art Edouard Pelletan ; » ; 176 compositions sur bois d’Auguste Leroux, 17 hors-texte dont le portrait d’Anatole France en frontispice.
  • 1911 : Eugénie Grandet d’Honoré de Balzac, Paris, coll. « Librairie des amateurs », Ferroud ; 26 compositions par Auguste Leroux, gravées sur bois par E. Florian, Froment et Duplessis. Tirage limité à 1200 exemplaires ;
  • 1912 : Les Érinnyes de Leconte de Lisle, Société des amis du livre moderne ; petit in folio 270 × 210 mm, 7 ff., 78 pages, 3 ff. ; illustré de 3 eaux-fortes hors texte et de 40 bandeaux gravés sur bois dans le texte en couleurs. Tirage à 150 exemplaires sur papier du Japon sous la direction de Charles Meunier (relieur), 125 ex. réservés aux Membres de la Société ;
  • 1913 : Un Cœur simple de Gustave Flaubert, Paris, Ferroud ;
  • 1914 : Les obsèques d’Édouard Pelletan - Discours, Paris, Pelletan ;
  • 1920 : Le Vase étrusque de Prosper Mérimée, Société normande du livre illustré, 1920 ;
  • 1920 : À rebours de J.-K. Huysmans, Paris, Ferroud - belle illustration à l'"esthétique décadente" touchant au fantastique voire à l'érotico-morbide, dont certaines planches semblent avoir été inspirées par Gustave Moreau ou Félicien Rops, gravure par Eugène Decisy ; en frontispice, le portrait de Huysmans ;
  • 1923 : Le Semeur de cendres de Charles Guérin, Paris, « Librairie des amateurs », A. Ferroud et F. Ferroud ;
  • 1925 : Sapho, mœurs parisiennes d'Alphonse Daudet, Ferroud, en collaboration avec Henri Bouché-Leclercq ; en frontispice, le portrait d'Alphonse Daudet par Leroux ;
  • 1927 : La Maison Hanser de Jean Brumières, Javal & Bourdeaux ;
  • 1928 : Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert, Paris, Ferroud - lettrines ornés par Madeleine Leroux, hors-texte et en-têtes gravés à l'eau forte par Eugène Decisy, frontispice gravé sur bois en couleurs par Georges Beltrand, planches in-texte gravées sur bois par Gusman ;
  • 1928 : Werther de J.W. von Goethe, Paris, Javal & Bourdeaux - préface de Sainte-Beuve ;
  • 1928 - 29 : Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, Paris, Javal & Bourdeaux - 2 Tomes - illustrations de William Ablett - 30 compositions d'Auguste Leroux formant une seconde interprétation des illustrations, tirées en 3 états : état définitif en couleur, état en noir et état en sanguine - gravure par Raoul Serres et A-L Lacault en remplacement de Farneti sur les presses d'Adolphe Valcke; Tirage limité à 50 exemplaires numérotés de 1 à 50 ;
  • 1930 : La Jeune Fille du yacht par Maurice Renard, Éd. L'Illustration, revue La Petite Illustration (trois fascicules brochés); no 468, 22 février 1930; no 469, 1er mars 1930 ; no 470, 8 mars 1930 ;
  • 1930 : L’Abbesse de Castro de Stendhal, Paris, « Librairie des Amateurs », A. Ferroud - 23 illustrations en couleurs dessinées par Auguste Leroux et gravées par G. Beltrand dont 8 hors texte. En-têtes et culs de lampe gravés par G. Beltrand, Ch. Clement, A. et P. Baudier ;
  • 1932 : Histoire de ma vie par Giacomo Casanova, dix volumes, Paris, Javal & Bourdeaux, 200 aquarelles par Auguste Leroux gravées par Jacomet53 ; "Édition très recherchée et cotée".
  • 1933 : Histoire des Décorations Françaises publié sous la direction et avec une préface de Henri de Régnier, par A. Anchel et P.-F. Caillé, Paris, Javal et Bourdeaux - frontispice de Auguste Leroux ;
  • 1933 : Histoires extraordinaires de Edgar Allan Poe, Paris, Javal & Bourdeaux ;
  • 1933 : Nouvelles histoires extraordinaires de Edgar Allan Poe, Paris, Javal & Bourdeaux ;
  • 1936 : Kim (roman) de Rudyard Kipling, Librairie Delagrave, tomes I et II ;
  • 1937 : Les Opinions gourmandes de M. Jérôme Coignard par Georges Rozet, Édition Baudelot & Cie ;
  • 1937 : Aziyadé de Pierre Loti, Calman-Lévy ;
  • 1938 : Le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, librairie Hachette ;
  • 1939 : Les Romanesques ; Les Deux Pierrots ; La Dernière Nuit de Don Juan d’Edmond Rostand, Éditions Pierre Laffitte, 1939 - bandeaux et culs-de-lampe de Sylvain Sauvage ;
  • 1939 : L’Empire français d’André Maurois, librairie Hachette.

Ouvrages qui n'ont jamais été publiés :

  • 1927 : Gaspard de la nuit, fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot de Louis Jacques Napoléon Bertrand, dit Aloysius Bertrand ; les dessins ont été réalisés par Auguste Leroux pour l'édition d’Édouard Pelletan. Cet ouvrage est répertorié au chapitre des "Ouvrages annoncés en préparation qui n'ont pas été publiés".

Affiche

  • 1917 : 3e emprunt de la défense nationale. Pour la France qui combat ! Pour celle qui chaque jour grandit. Imprimerie Joseph Charles, Paris (le peintre s'est représenté avec son fils André alors âgé de 6 ans).
  • 1918 : Emprunt national 1918 : pour hâter la Victoire et pour nous revoir bientôt, souscrivez ! ; - Comptoir National d'Escompte de Paris. Imprimerie Joseph Charles, Paris (120 × 81 cm) (le peintre a utilisé comme modèle ses deux filles Madeleine et Lucienne).
  • 1918 : La visiteuse d’hygiène vous montrera le chemin de la santé - Elle mène une croisade contre la tuberculose et la mortalité infantile - soutenez-la !. Imprimerie Devambez, Paris ; affiche de la Commission américaine contre la tuberculose en France - Fondation Rockefeller, (59 × 80 cm).
  • 1919 : Journée des régions libérées : Après la Victoire, Au travail !! Aidez-nous62. Imprimerie Devambez - Paris (117 × 80 cm).
  • 1920? : Société marseillaise de Crédit : À l’œuvre - Souscrivez à l’Emprunt Français ! (sujet : le port de Marseille) Imprimerie Adolphe Le Goupil, Paris.
  • 1920? : Société marseillaise de Crédit : À l’œuvre - Souscrivez à l’Emprunt Français ! (sujet : labour, cueillette des olives). Imprimerie Adolphe Le Goupil, Paris.

Liens externes

11 avril 2024

Lami Stanislas

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Stanislas Lami

 
Stanislas Lami
Stanislas Lami (avant 1897)
Biographie
Naissance 30 novembre 1858Voir et modifier les données sur Wikidata
Ancien 6e arrondissement de Paris
Décès 31 janvier 1944Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de PassyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculpteur, historien de l’artVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1900)
Officier de la Légion d'honneur‎ (1913)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture de Stanislas Lami au cimetière Passy (div. 12) à Paris XVI

Stanislas Lami est un sculpteur et historien de l'art français né le 30 novembre 1858 à Paris où il est mort dans le 16e arrondissement le 31 janvier 1944.

Biographie

Fils du sculpteur Alphonse Lami et de Marie Bidauld, petite fille du peintre paysagiste Jean-Joseph-Xavier Bidauld, Stanislas Lami est le petit-neveu du peintre de nature morte Jean-Pierre-Xavier Bidauld. Il épouse le 24 juin 1891 Émilie Sedelmeyer, fille de Charles Sedelmeyer, marchand de tableaux et éditeur d'art. Il est un cousin issu de germain de Charles de Gaulle.

Certaines de ses œuvres sont conservées dans des musées, notamment en Espagne. À Paris, au musée d'Orsay, figure une sculpture en marbre du Chien danois (vers 1892). Il est aussi l'auteur d'un Masque de Berlioz (1884) conservé à la bibliothèque de l'Opéra de Paris. Stanislas Lami expose maintes fois dans des Salons, dont le Salon de 1897 et à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago.

Également historien de l'art, Stanislas Lami est surtout connu pour avoir publié, de 1884 à 1921, le plus important dictionnaire des sculpteurs de l'École française connu à ce jour : le Dictionnaire des sculpteurs de l'École française.

Il demeura au no 24, rue Véron et eut un atelier au no 7, villa Scheffer à Paris.

Il est inhumé dans la 12e division du cimetière de Passy.

Distinctions

Stanislas Lami est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du 16 août 1900 et officier, du même ordre, par décret du 7 août 1913.

Publications

  • Dictionnaire des sculpteurs de l'Antiquité au VIe siècle de notre ère, Paris, Émile Perrin, 1884, 149 p.
  • Dictionnaire des sculpteurs de l'École française du Moyen Âge au règne de Louis XIV, Paris, Honoré Champion, 1898, 584 p.
  • Dictionnaire des sculpteurs de l'École française sous le règne de Louis XIV, Paris, Honoré Champion, 1906, 508 p.
  • Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au xviiie siècle (2 vol.), Paris, Honoré Champion, 1910-1911
  • Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au xixe siècle (4 vol.), Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1914-1921 - 1914, tome 1, A-C [archive], 1916, tome 2, D-F [archive], 1919, tome 3, G-M [archive], 1921, tome 4, N-Z [archive]

Salons

  • 1887 : L'Épave, marbre d'après un poème de Victor Hugo : « Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ?… ».

Notes et références

  1. ↑ Jules Martin [archive] (1897), p. 230, sur Archive.org.
  2. ↑ « acte de décès n°241 [archive] », sur Le site des archives de Paris (consulté le 7 août 2021).
  3. ↑ Joseph Valynsee et Nicole Dreneau (préf. Alain Peyrefitte), La Parentèle de Charles et Yvonne de Gaulle, éditions de L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1990
  4. ↑ André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, 1999, p.350.
  5. ↑ « Stanislas Lami dans son atelier 7, villa Scheffer » [archive]Tribune de l’Art.
  6. ↑ « Le dossier de Légion d'honneur de Stanislas Lami [archive] », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le 7 août 2021).
  7. ↑ André Roussard, op. cit..

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, 1999, p.350 (ISBN 9782951360105).
  • Grégoire de Thoury, Stanislas Lami (1858-1944), catalogue raisonné des sculptures, Paris, Éditions Sinespina, 2014 (en ligne [archive]).

Liens externes

11 avril 2024

Guillant André

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André Guillant

André Guillant

André Guillant
Fonctions
Député
1946 – 1951
Gouvernement IVe République
Groupe politique MRP
Biographie
Date de naissance 23 avril 1902
Lieu de naissance Quimper
Date de décès 13 novembre 1972
Lieu de décès Trébeurden
Résidence Eure

André Guillant, né le 23 avril 1902 à Quimper (Finistère) et mort le 13 novembre 1972 à Trébeurden (Côtes-du-Nord), est un homme politique français.

Biographie

André Guillant quitte sa Bretagne natale pour faire ses études à Paris. Polytechnicien, il travaille ensuite comme ingénieur et n'a pas d'engagement politique notable jusqu'à la libération.

Membre du MRP, il mène la liste de ce parti dans l'Eure pour l'élection de la première assemblée constituante, en octobre 1945. Avec 16,3 % des voix, il arrive en cinquième position pour quatre sièges à pourvoir, et n'est pas élu. Il devient cependant en janvier 1946 directeur de cabinet de Francisque Gay, vice-président du conseil.

En juin 1946, profitant d'une poussée du MRP, qui obtient 26,5 % dans l'Eure, il est élu à la seconde assemblée constituante. En novembre de cette même année, il est réélu député, bien que sa liste, avec 20,4 % des voix, accuse un léger recul.

Vice-président de la commission des finances à partir de 1950, il s'intéresse surtout aux questions fiscales, et apparaît comme un technicien spécialiste de ces questions. Dans le débat budgétaire, il est partisan de la rigueur et de la lutte contre l'inflation, suivant en cela son rival dans le département, le radical Pierre Mendès-France.

Ses compétences lui ouvrent la voie d'une carrière ministérielle : secrétaire d'État à l'industrie et au commerce dans le deuxième gouvernement Queuille, à compter du 12 juin 1950, il conserve ce poste dans les cabinets suivants, jusqu'au 10 juillet 1951.

Il est notamment chargé de présenter, en novembre 1950, devant le parlement la révision de l'accord de Paris sur le cinéma.

Il aborde les élections de juin 1951 en situation délicate. Il s'est en effet éloigné du MRP, dont il a quitté le groupe à l'assemblée pour siéger avec l'Union démocratique des indépendants. Il se présente donc à la tête d'une liste d'Union des républicains pour la défense de la liberté, c'est-à-dire clairement orientée à droite, mais sans le soutien d'aucun parti structuré, et n'obtient que 2,9 % des voix.

Cet échec le conduit à abandonner la vie politique. Membre du conseil économique de 1952 à 1956, il reprend ensuite une carrière de cadre dirigeant, au sein de plusieurs sociétés, dont la société d'alimentation d'Alsace-Lorraine, les Nouvelles savonneries françaises ou Mielle-Cailloux.

Fonctions

  • Secrétaire d'État à l'industrie et au commerce du gouvernement Henri Queuille (2) (du 2 au 4 juillet 1950)
  • Secrétaire d'État à l'industrie et au commerce du gouvernement René Pleven (1) (du 12 juillet 1950 au 28 février 1951)
  • Secrétaire d'État à l'industrie et au commerce du gouvernement Henri Queuille (3) (du 10 mars 1951 au 10 juillet 1951)
  • Député MRP de l'Eure (1946-1951)

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Roussel Ker-Xavier

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Ker-Xavier Roussel

 
Ker-Xavier Roussel
Ker-Xavier Roussel, Édouard Vuillard, Romain Coolus et Félix Vallotton en 1899.
Biographie
Naissance 10 décembre 1867Voir et modifier les données sur Wikidata
Lorry-lès-Metz
Décès 6 juin 1944Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
L'Étang-la-Ville (Yvelines)
Nom de naissance
François-Xavier RousselVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation Lycée Condorcet
Académie Julian
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, dessinateur, graveur, artiste graphiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité 1887-1944Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Comité national de l'estampeVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
PortraitVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 12391-12412, 22 pièces, 1892-1934)
Œuvres principales
DianeLa Terrasse, Le Cortège de Bacchus 

François Xavier Roussel, dit Ker-Xavier Roussel, né le 10 décembre 1867 à Lorry-lès-Metz et mort le 6 juin 1944 à L'Étang-la-Ville, est un peintre et graveur français.

Il fait partie du groupe des nabis. Il est le beau-frère d'Édouard Vuillard (1868-1940).

Biographie

Fils d'un médecin, François Xavier Roussel naît à Lorry-lès-Metz, en Moselle, le 10 décembre 1867. La défaite de 1871 conduit la famille à quitter la Moselle, et à "opter pour la France" avant l´annexion par l'Allemagne de la région. La famille s'installe à Paris. Ses parents se séparent en 1880. Lui et son jeune frère vivent avec leur père dont l'appartement est fréquenté par les peintres, écrivains et musiciens. Quand il annonce à son père sa décision de devenir peintre, celui-ci sera enchanté.

En 1882, il entre au lycée Condorcet à Paris. Il y acquiert une éducation classique très solide, et rencontre Édouard Vuillard, lequel devient son ami dont plus tard il épousera la sœur. Il y rencontre aussi Maurice Denis et Lugné-Poe. En 1885, Roussel entre à l'atelier Maillart. Il suit les cours de l'École des beaux-arts de Paris à partir de 1888. En 1889, il fréquente l'Académie Julian, où se forme le groupe des nabis. Roussel et Vuillard se lient d'amitié avec Bonnard. En 1891, Les nabis exposent chez le galeriste Le Barc de Boutteville.

En 1893, Roussel, Vuillard, Bonnard, Denis et Ranson exposent à La Revue blanche, que dirigent les frères Natanson. Roussel épouse Marie, la sœur de son ami Vuillard. Avec Bonnard, Vuillard et Paul Sérusier, Roussel peint des décors pour le théâtre de l'Œuvre, que vient de fonder leur camarade Aurélien Lugné, dit Lugné-Poe.

À partir de 1894, et jusqu'en 1904, il expose régulièrement à la Libre Esthétique à Bruxelles, à Paris au Salon des indépendants et dans les galeries Bernheim et Druet avec Félix Vallotton et Aristide Maillol qui se sont joints au groupe nabi. En 1898, Roussel, Vuillard et Bonnard, à la demande d'Ambroise Vollard, exécutent des lithographies en couleur. En 1899, Roussel quitte Paris et va habiter à l'Étang-la-Ville. Il y résidera jusqu'à sa mort.

Autoportrait, avant 1944.

En 1906, Maurice Denis et Roussel voyagent sur la côte méditerranéenne. Ils visitent Paul Cézanne à Aix-en-Provence, Paul Signac à Saint-Tropez, et Henri-Edmond Cross à Cavalaire. Deux ans plus tard, en 1908, Roussel fait un court passage comme professeur à l'Académie Ranson à Paris. En 1912, il peint le rideau du théâtre des Champs-Élysées.

En 1918, il exécute des décorations pour le musée des beaux-arts de Winterthour. L'année suivante, il réalise des panneaux décoratifs pour Marcel Monteux à Paris. En 1922, il réalise de nouveaux panneaux décoratifs pour la villa de Monteux à Antibes. En 1925, Ker-Xavier Roussel réalise quatre panneaux pour l'hôtel de M. Rosegart, rue du Bois de Boulogne à Paris. L'année suivante, en 1926, il reçoit le deuxième prix Carnegie.

En 1937, Ker-Xavier Roussel partage avec Vuillard et Bonnard la décoration du théâtre de Chaillot. Il participe l'année suivante à la décoration du palais de la Société des Nations à Genève, en exécutant un panneau de onze mètres intitulé Pax Nutrix. En 1941, après la mort de Vuillard, Roussel fait don à l'État français de 55 œuvres de son beau-frère et ami.

Ker-Xavier Roussel meurt dans sa maison de l'Étang-la-Ville le 6 juin 1944, à l'âge de 76 ans.

Une exposition s'est tenue au musée départemental Maurice-Denis (Saint-Germain-en-Laye) de mars à juin 1994 : 180 peintures, dessins et gravures.

Collections publiques

Allemagne

Neuss, Clemens-Sels-Museum (de)

  • Nymphes, 1899, pastel sur carton, 57 × 57 × 64 cm.

France

Paris, musée d'Orsay

  • La Terrasse des Tuileries, 1892-1893, huile sur toile, 36 × 75 cm ;
  • Les Saisons de la vie, 1892, huile sur toile, 60 × 130 cm ;
  • La Barrière, vers 1891-1893, pastel sur papier, 21,5 × 17 cm.
 

Saint-Germain-en-Laye, musée Maurice Denis

  • Composition dans la forêt, 1890, huile sur toile, 44 × 31 cm.

Toulouse, musée des Augustins

  • Conversation, 1891, huile sur toile, 41 × 32 cm.

Suisse

Genève, Petit Palais

  • Le Parc , 1911, huile sur toile.
 

 

Notes et références

  1. ↑ « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis [archive] », sous le nom ROUSSEL K. X. (consulté le 12 février 2022)
  2. ↑ Le préfixe Ker restera attaché à son prénom en raison du surnom que lui donnait son petit frère.
  3. ↑ Notices sur Base Joconde [archive]

Annexes

Bibliographie

  • Estelle Guille des Buttes-Fresneau (dir.), Ker-Xavier Roussel (1867-1944) : Le nabi bucolique, Paris/Pont-Aven, Somogy Éditions d'Art/Musée de Pont-Aven, 2011, 175 p., 176 p., 130 ill. (ISBN 978-2-7572-0466-5).
  • Lucie Cousturier, Ker-Xavier Roussel, 1929.

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van Hasselt Willem

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Willem van Hasselt

 
Willem van Hasselt

 

Willem van Hasselt vers la fin de sa vie.
Biographie
Naissance 3 septembre 1882Voir et modifier les données sur Wikidata
RotterdamVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 25 août 1963 (à 80 ans)
12e arrondissement de Paris
Nationalités néerlandaise (1882-1963)
française (1933-1963)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité 1897-1963Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Louise Le Vavasseur (de 1921 à 1963)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 11094-11096, 3 pièces, 1936-1936)

2eWillem van Hasselt, né à Rotterdam le 3 septembre 1882 et mort à Paris 12e le 25 août 1963, est un peintre français d'origine néerlandaise.

Biographie

Le Racing vainqueur de la Coupe Dewar 1906. Van Hasselt, au 1er rang à droite, marque les deux buts de la victoire.

Fils d'un tailleur d'habits, Yan Van Hasselt, Willem van Hasselt grandit à Rotterdam, dans les quartiers qui bordent les canaux. Il étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Rotterdam, sous la direction des peintres van Massdyck, Striesing et Machtweh. Il fait également partie du premier club de football de Rotterdam, le Sparta. Il en garde un profond amour pour le sport (football ou rugby).

En 1903, ayant obtenu ses diplômes, il quitte son pays pour Paris, afin de poursuivre ses études. Afin de gagner de quoi vivre, il dessine pour des journaux, pour la publicité, mais peint également des costumes de théâtre. Ses loisirs sont consacrés aux musées, où il perfectionne sa connaissance de la peinture. Il y découvre Camille Corot, qui influence durablement sa peinture. Il joue également comme ailier gauche au Racing Club de France mais sa carrière sportive prend fin à la suite d'un tacle d'Alfred Gindrat qui lui fracture la jambe.

Van Hasselt se rend ensuite à Londres, où tout en dessinant pour les journaux (The StarThe Morning leader), il arpente la National Gallery. Revenu en France dans le début des années 1910, il se lie d'amitié avec Édouard Saunier (1885-1918), avec qui il expose pour la première fois en 1911, ainsi qu'avec Jacques Salomon, neveu d'Édouard Vuillard. Van Hasselt entre alors dans l'entourage de Vuillard, fréquentant également Maurice Denis. Pendant la Première Guerre mondiale, van Hasselt qui n'a toujours pas la nationalité française sert comme ambulancier dans l'armée française.

Willem van Hasselt épouse en 1921 la dessinatrice Louise Le Vavasseur. Originaire de Bordeaux, elle lui fait découvrir le bassin d'Arcachon qui devient une véritable source d'inspiration : il y peint durant l'entre-deux-guerres un grand nombre de paysages marins et scènes de la vie quotidienne.

Willem van Hasselt obtient la nationalité française en 1933.

Rejoignant son ami George Desvallières, il fait de fréquents séjours à Seine-Port, village pittoresque des bords de Seine, qui accueille à cette époque de nombreux artistes. Il peint également de nombreux paysages du Morbihan et de Bourgogne, lors de ses séjours chez sa fille à L'Isle-sur-Serein.

Willem van Hasselt est élu à l'Académie des beaux-arts en 1945, au siège d'André Devambez (1867-1944).

Il est à partir de 1951 membre du comité de l'Institut néerlandais et président des associations Fra Angelico et France-Hollande.

À partir de 1957 et jusqu'à sa mort, il habite à Nogent-sur-Marne, à la « Maison des artistes ». Sa tombe se trouve au cimetière protestant de Bordeaux.

Descendance

Il a deux filles, Ida et Anne-Marie (épouse de François Charmet).

Œuvre

La peinture de Willem van Hasselt est essentiellement composée d'huiles sur toile. Il est influencé par la peinture post-impressionniste d'Édouard Vuillard. La fréquentation de Maurice Denis et de Ker-Xavier Roussel a également eu de l'importance dans sa technique de peinture.

Ses œuvres ont été, pour la plupart, vendues lors de son vivant à des particuliers. Quelques-unes sont conservées au Centre Georges-Pompidou, à Paris, d'autres en province, notamment au musée des Beaux-Arts de Bordeaux ou au musée des beaux-arts de Brest (Marine, huile sur toile, 54,1 x 65,2).

Notes et références

  1. ↑ « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis [archive] », sous le nom VAN HASSELT (consulté le 13 février 2022)
  2. ↑ Base Léonore [archive]
  3. ↑ « De tout... Et de partout », Paris-Soirno 184,‎ 5 avril 1924, p. 4 (lire en ligne [archive])
  4. ↑ Christel Haffner Lance, 2012. L'une de ces œuvres arcachonnaises, acquise par le musée des Beaux-Arts de Nantes en 1933 (Haffner Lance, 2012, p. 114), figure à l'exposition temporaire organisée par ce musée en 2013. Voir catal. expo. Plaisirs de l'eau. Plage et loisirs dans la première moitié du XXe siècle, Nantes, 22 février-5 mai 2013, éditions Fage, p. 73. Dossier de presse en lien externe ci-dessous.
  5. ↑ [1] [archive].
  6. ↑ Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, 1974, 80 p.

Annexes

Bibliographie

  • Catalogue d'exposition Georges Cheyssial, Alfred Giess, W. Van Hasselt, peintres, Paul Niclausse, sculpteur, Paris, musée Galliéra, 4-20 novembre 1966.
  • Dominique Paladhile, Seine-Port, son histoire, ses vieilles maisons, éditions Amattéis, 1995.
  • Christel Haffner Lance, « Willem Van Hasselt. Souvenirs d'Arcachon », dans Peindre les Landes. De Hossegor à Soulac (dir. Jean-Roger Soubiran), Bordeaux, éditions Le Festin, 2012, p. 100-117 (40 illustrations).

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Jules-Julien Alfred

 

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Alfred Jules-Julien

 

Alfred Jules-Julien

Alfred Jules-Julien
Fonctions
Député
10 décembre 1946 – 1er décembre 1955
(9 ans et 21 jours)
Élection 10 novembre 1946
Réélection 17 juin 1951
Législature Ire et IIe (Quatrième République)
Groupe politique RRRS (1946-1955)
2 juin 1946 – 27 novembre 1946
(5 mois et 25 jours)
Élection 2 juin 1946
Législature 2e Assemblée nationale constituante
Groupe politique RRS (1946)
Secrétaire d'État au Commerce
11 septembre 1948 – 5 octobre 1949
(1 an et 24 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Henri Queuille
Gouvernement Queuille I
Ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones
10 avril 1938 – 16 juin 1940
(2 ans, 2 mois et 6 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Édouard Daladier
Gouvernement Daladier III, IV et V
Paul Reynaud
Prédécesseur Jean-Baptiste Lebas
Successeur André Février
Sous-secrétaire d’État à l'Éducation nationale chargé de l'Enseignement technique
24 janvier 1936 – 8 avril 1938
(2 ans, 2 mois et 15 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Albert Sarraut
Léon Blum
Camille Chautemps
Léon Blum
Gouvernement Sarraut II
Blum I
Chautemps III et IV
Blum II
Député
18 juin 1931 – 10 juillet 1940
(9 ans et 22 jours)
Élection 18 juin 1931
Réélection 1er mai 1932
Circonscription Rhône
Législature XIVe, XVe, XVIe
(Troisième République)
Groupe politique RRRS (1931-1940)
Biographie
Nom de naissance Jules Alfred Julien
Date de naissance 29 septembre 1882
Lieu de naissance Avignon (Vaucluse, France)
Date de décès 8 janvier 1977 (à 94 ans)
Lieu de décès Lyon 2e (Rhône, France)
Résidence Rhône

Alfred Jules-Julien, né le 29 septembre 1882 à Avignon (Vaucluse) et mort le 8 janvier 1977 à Lyon (Rhône), est un avocat et homme politique français.

Il est inhumé dans l'ancien cimetière de Cusset de Villeurbanne.

Biographie

Jeunesse et études

Alfred Jules-Julien naît à Avignon. Il part à Marseille afin d'effectuer ses études secondaires au lycée Thiers. Une fois le baccalauréat obtenu, il suit une licence de droit à l'université de Lyon. Il est titulaire d'un doctorat en droit après avoir soutenu une thèse sur la publication des décisions pénales.

Parcours professionnel et politique

Après sa thèse, il s'inscrit en 1904 au barreau de Lyon. Il y exerce pendant de nombreuses années. Il est secrétaire de bâtonnier lors de ses premières années. Jules-Julien se trouve à la barre dans plusieurs affaires médiatisées.

Il entre en politique au début des années 1930, en se présentant à l'élection législative partielle provoquée par le décès de Victor Augagneur.

Elu dès le premier tour député du Rhône, membre du groupe radical, il est réélu, toujours au premier tour, lors des législatives de 1932.

Nommé sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique en janvier 1936, il est réélu député lors des législatives du printemps et conserve ses fonctions ministérielles sous le gouvernement du Front populaire, puis dans les gouvernements menés par Camille Chautemps.

Pendant ces trois années, il tente de développer l'enseignement technique, mais se heurte aux contraintes budgétaires.

Lorsque Edouard Daladier prend la tête du gouvernement, en avril 1938, Alfred Jules-Julien devient ministre de plein exercice, avec le portefeuille des PTT, qu'il conserve jusqu'à la fin de la IIIe République. Il doit faire face aux nombreux problèmes posés par le développement de la radio, qu'il gère avec quelques difficultés, jusqu'à ce que ce domaine soit retiré de ses attributions, en 1939, pour passer sous l'autorité directe du président du conseil.

En juin 1940, il s'oppose à la politique de capitulation. Il se prononce contre la demande d'armistice et ne vote pas les pleins pouvoirs à Philippe Pétain.

Il ne franchit cependant pas le pas de la Résistance et reste en retrait pendant toute la période de l'Occupation.

A la Libération, il revient dans la vie publique. Dans le sillage d'Edouard Herriot, il est élu maire-adjoint de Lyon, fonction qu'il avait déjà occupée avant guerre. S'il ne se présente pas au scrutin législatif de 1945, il est second sur la liste menée par le maire de Lyon à celle de juin 1946, et retrouve un siège de député.

A l'assemblée, il se fait porte-parole des intérêts de l'artisanat, et s'implique particulièrement dans les discussions relatives à la mise en place du Conseil économique et social.

Opposé, comme l'ensemble des radicaux, au projet constitutionnel pourtant adopté par referendum, il est de nouveau candidat aux législatives de novembre 1946, dans les mêmes circonstances qu'en juin, et est réélu.

En 1948, il est nommé secrétaire d'Etat au commerce dans le gouvernement d'Henri Queuille, fonction qu'il conserve jusqu'en octobre 1949.

Réélu député en 1951, dans les mêmes conditions que lors des scrutins précédents, il est élu vice-président de l'Assemblée nationale.

Rapporteur pour avis, en décembre 1951, de la loi ratifiant la création de la CECA, il se prononce favorablement à son adoption. Il en sera de même l'année suivante pour ce qui concerne la création du Bureau de recherches géologiques et minières.

Sa carrière politique s'achève cependant en 1956, lorsqu'il perd son mandat de député.

Fonctions gouvernementales

  • Sous-secrétaire d'État de l'Enseignement technique du gouvernement Albert Sarraut (2) (du 24 janvier 1936 au 4 juin 1936)
  • Sous-secrétaire d'État de l'Enseignement technique du gouvernement Léon Blum (1) (du 4 juin 1936 au 21 juin 1937)
  • Sous-secrétaire d'État de l'Enseignement technique du gouvernement Camille Chautemps (3) (du 29 juin 1937 au 14 janvier 1938)
  • Sous-secrétaire d'État de l'Enseignement technique du gouvernement Camille Chautemps (4) (du 18 janvier 1938 au 10 mars 1938)
  • Sous-secrétaire d'État de l'Enseignement technique du gouvernement Léon Blum (2) (du 13 mars 1938 au 8 avril 1938)
  • Ministre des Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions du gouvernement Édouard Daladier (3) (du 12 avril 1938 au 11 mai 1939)
  • Ministre des Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions du gouvernement Édouard Daladier (4) (du 11 mai au 30 septembre 1939)
  • Ministre des Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions du gouvernement Édouard Daladier (5) (du 13 septembre 1939 au 20 mars 1940)
  • Ministre des Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions du gouvernement Paul Reynaud (du 21 mars au 16 juin 1940)
  • Secrétaire d'État au Commerce du gouvernement Henri Queuille (1) (du 11 septembre 1948 au 5 octobre 1949)

Autres mandats

  • Député (radical) du Rhône (1931-1942, 1946-1955).

Voir aussi

Bibliographie

  • « Alfred Jules-Julien », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Références

  1. ↑ Archives municipales de Lyon, 2e arrondissement, année 1977, acte de décès no 10, cote 2E3579, vue 4/143 [archive]
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Alfred Jules-Julien - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale » [archive], sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le 1er août 2022)

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Meyer Lazar

 

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Lazar Meyer

 

Lazar Meyer

 

Lazar Meyer, Autoportrait (1868), collection privée.
Naissance 20 janvier 1847Voir et modifier les données sur Wikidata
FegersheimVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 28 janvier 1935Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
10e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata

Lazar Meyer, né le 20 janvier 1847 à Fegersheim et mort le 28 janvier 1935 à Paris 10e, est un artiste-peintre français.

Biographie

Lazar Meyer est né le 20 janvier 1847 d'Israël Meyer et de Charlotte Metzger, une famille juive établie à Fegersheim (Bas-Rhin), près de Strasbourg. Il a trois frères (Abraham, David et Léopold) et deux sœurs (Marie et Babette).

À la suite de la guerre franco-prussienne de 1870 et de l'occupation de l'Alsace-Lorraine par l'empire allemand, il part, pour raison politique et religieuse, s'établir à Paris avec son frère aîné Léopold. Il s'installe au 3 rue Cauchois, dans le 18e arrondissement. Il participe à la Commune, où il est secrétaire d'une section (à compléter). À la suite de l'écrasement des Communards, il est arrêté et emprisonné en face de l'île de Ré (Fort Boyard?), d'où il devait être déporté. Comme il n'a jamais pris les armes, le tribunal finalement l'acquitte et il rentre à Paris. Il se marie en 1880 à Paris avec Louise Albertine Macé, avec qui il a trois enfants: Éva (1879), Léa (1882) et Israël Maurice (1885).

Il montre très tôt un goût et un talent confirmé pour l'art et la peinture. Il est d'abord l'élève d'Alexandre Laemlein (1813-1871) et s'affirme comme peintre de genre et de portrait. À l'École des beaux-arts de Paris il est l'élève d'Alexandre Cabanel (1823-1889) et d'Émile Lévy (1826-1890). Il devient professeur de dessin au lycée Condorcet à Paris. En collaboration avec le faïencier Jules Paul Loebnitz, il réalise, d'après des dessins d'Émile Lévy, trois vastes panneaux en céramique destinés à orner le porche monumental du pavillon de la section française des beaux-arts de l'exposition universelle de 1878 de Paris. Ils figurent l'Architecture, la Peinture et la Sculpture. Complétés par un quatrième panneau, ils ont été remontés plus tard à Paris sur la façade de l'ancienne faïencerie Loebnitz, construite en 1884 par l'architecte Paul Sédille.

Il est l'un des premiers peintres de Montmartre et considéré comme précurseur de l'École de Paris. Il fut un proche du peintre et portraitiste Albert Besnard (1849-1934).

Lazar Meyer a exposé au Salon de Paris de 1870 à 1882. Plusieurs de ses œuvres ont été détruites ou vandalisées pendant la Seconde Guerre mondiale.

Œuvres

De ses œuvres, on retiendra particulièrement :

  • Autoportrait (1868), publié en 1869 dans le Catalogue des Arts
  • Portrait d'une jeune dame (1879), (48,5 × 61,4), huile sur toile, Salon de 1879 
  • Kaddish pour les morts (1878, 1879, 1880)
  • Putti musiciens (1887), (60 × 1,10), huile sur panneau
  • Scène familiale (1874), (68 × 54), huile sur toile
  • Dans la campagne (In campagna), (26,4 × 35)
  • Paysage orageux (A stormy landing), (24,2 × 29,2)
  • La prison Saint-Lazare (1908), (23 × 15,3), Musée Carnavalet - Histoire de Paris, inventaire P 958-1
  • La prison Saint-Lazare (1908), (13,7 × 26,3), Musée Carnavalet - Histoire de Paris, inventaire P 958-2
  • Le maquis de Montmartre (octobre 1903), (55 × 38), Musée Carnavalet - Histoire de Paris, inventaire P 550
  • L'ArchitectureLa PeintureLa Sculpture (1878, panneaux en céramique), façade de l'ancienne faïencerie Loebnitz, 4 rue de la Pierre-Levée, Paris 11e

Bibliographie

  • Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure des artistes vivants exposés au palais des Champs Elysées le 12 mai 18792e édition, Paris, Imprimerie Nationale (1879).
  • François Lotz, 3098 artistes-peintres alsaciens, tome 2, éditions Printek, Kayserberg
  • Adrian M. Darmon, Autour de l'Art Juif - Encyclopédie des peintres, sculpteurs et photographes, éditions Carnot, Chatou, 2003, p. 262, (ISBN 2-84855-011-2)
  • Catalogue général descriptif de l'exposition - section française, exposition universelle de 1878, Paris.

Notes et références

  1. ↑ au 12, rue du Terrage
  2. ↑ Ils obtiennent une médaille d'or à cette exposition.
  3. ↑ N°2129. Collection particulière non sourcée.
11 avril 2024

Béraud Jean

Jean Béraud

Jean Béraud
Autoportrait v. 1909.
Fonction
Vice-président
Société nationale des beaux-arts
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Saint-PétersbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
Rue du Boccador (8e arrondissement de Paris)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Montparnasse
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Rue du Boccador ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Condorcet
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Ligue de la patrie françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Léon BonnatVoir et modifier les données sur Wikidata
Représenté par
Artists Rights SocietyVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
PortraitVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 628, 1 pièce, -)
Œuvres principales
Le Pont des Arts par grand vent
signature de Jean Béraud
Signature dans son dossier de Légion d’honneur.
Sépulture au cimetière de Montmartre.

Jean Béraud, né le  à Saint-Pétersbourg et mort le  à Paris, est un peintre français.

Biographie

Jean Béraud voit le jour à Saint-Pétersbourg avec sa jumelle Mélanie lorsque son père, sculpteur, travaille probablement au chantier de la cathédrale Saint-Isaac. Après la mort de son père, en 1853, sa mère Geneviève Eugénie Jacquin rentre à Paris avec ses quatre enfants.

Il suit des études au lycée Bonaparte, puis devient l'élève de Léon Bonnat à l'École des beaux-arts de Paris et débute au Salon de 1872. En 1876, il connaît le succès avec son tableau Le Retour de l'enterrement. En 1883, il réalise un dessin, intitulé Le Viveur, pour illustrer la pièce, Le Rêve d'un Viveur, de Jean-Louis Dubut de Laforest, il est publié dans le recueil de la pièce.

Il devient un des principaux peintres de la vie parisienne de la Belle Époque. À travers une multitude de scènes de genre, il peint avec acuité, et parfois avec ironie, le milieu feutré de la bourgeoisie, les petits métiers, l'ambiance des cafés, les réunions publiques, les scènes de la vie quotidienne des rues de Paris. Il est également l'auteur d'environ 200 portraits. Dans un registre très différent, il compose quelques tableaux à thèmes religieux dépeignant le Christ dans de spectaculaires mises en scène contemporaines (La Madeleine chez le Pharisien, 1891, Paris, musée d'Orsay), ou des tableaux à thèmes sociaux d'un ton plus grave (Les Fous, Salon de 1885, localisation inconnue).

En 1890, il est l'un des cofondateurs de la Société nationale des beaux-arts avec, entre autres, Auguste Rodin, Ernest Meissonier et Pierre Puvis de Chavannes. Il en devient le vice-président.

En 1887, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis est promu officier du même ordre en 1894.

Il donne des illustrations pour les couvertures du Le Figaro illustré entre 1890 et 1896.

Jean Béraud est l'un des témoins de Marcel Proust lors de son duel, à Meudon, avec Jean Lorrain, en  au sujet d'un article jugé injurieux sur Les Plaisirs et les Jours.

Il meurt le  à Paris et est inhumé dans la même ville au cimetière de Montmartre.

Œuvres dans les collections publiques

États-Unis
  • New York, Metropolitan Museum of Art : Le Pont des Arts par grand vent, vers 1880-1881, huile sur toile.
France
  • Bordeaux, musée des Beaux-Arts : Procession dans la campagne, huile sur toile.
  • Bourges, musée du Berry : Portrait de Jean Baffier, dessin.
  • Gray, musée Baron-Martin :
    • La Commode de laque, huile sur toile, dépôt du musée d'Orsay ;
    • Autour du piano, gravure.
  • Lille, palais des Beaux-Arts : Méditation, 1894, huile sur toile.
  • Marseille, musée des Beaux-Arts : Au Café, huile sur toile.
  • Paris :
    • département des arts graphiques du musée du Louvre : La Sortie du théâtre, dessin, gouache, aquarelle, mine de plomb sur papier.
    • musée des Arts décoratifs : Descente de croix, 1892, huile sur toile ;
    • musée d'Art moderne de Paris : Les Coulisses de l'Opéra, 1889, huile sur toile.
    • musée Carnavalet :
      • Le Boulevard des Capucines devant le théâtre du Vaudeville, 1875, huile sur toile ;
      • La Soirée, autour du piano, 1880, huile sur toile ;
      • Parisienne sur la place de la Concorde, vers 1885 ;
      • Le Salon de la comtesse Potocka, 1887, huile sur toile ;
      • La Pâtisserie Gloppe, 1889, huile sur toile ;
      • Après l'office à l'église américaine de la Sainte-Trinité, 1900, huile sur toile ;
      • Le Pont Neuf, huile sur toile.
    • musée d'Orsay :
      • La Salle de rédaction du Journal des Débats , 1889, huile sur toile ;
      • La Lettre, huile sur toile.
  • Rouen, musée des Beaux-Arts :
    • Portrait d'homme , 1889, huile sur toile ;
    • Le Veuf, 1910, huile sur toile.
  • Toulouse Fondation Bemberg : L'Acteur Coquelin aîné accoudé, huile sur panneau de bois.
  • Tours, musée des Beaux-Arts :
    • La Partie de billard, 1909, huile sur toile ;
    • La Parisienne, huile sur toile.
  • Troyes, musée Saint-Loup : La Madeleine repentante, huile sur toile.
Royaume-Uni
  • Londres, National Gallery : Après la faute, vers 1885-1890, huile sur toile.
6 avril 2024

Baschet Marcel

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Marcel Baschet

 
Marcel Baschet
Marcel Baschet en 1918,
Agence de presse Meurisse, Paris,
Bibliothèque nationale de France.
Biographie
Naissance 5 août 1862Voir et modifier les données sur Wikidata
GagnyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 28 décembre 1941Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
4e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation Académie de France à Rome (1884-1887)
Académie Julian
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Ludovic BaschetVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie René Baschet
Jacques Baschet 
Autres informations
Membre de
Académie des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
AcadémismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Jules LefebvreVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
PortraitVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Prix de Rome en peinture (1883)
Commandeur de la Légion d'honneur‎ (1913)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 496, 1 pièce, 1932-1932)
Œuvres principales
Alexandre MillerandClaude DebussyPortrait de Madame André
signature de Marcel Baschet
Signature

André-Marcel Baschet, né le 5 août 1862 à Gagny (Seine-et-Oise) et mort le 28 décembre 1941 à Paris, est un peintre et illustrateur français.

Biographie

Marcel Baschet est le second fils de l'éditeur d'art Ludovic Baschet (1834-1909) qui lança le Panorama et la Revue illustrée. Son frère René (1860-1949) en assure la critique artistique, en particulier les comptes rendus des Salons, en plus de diriger la revue L'Illustration à partir de 1904.

En 1879, Marcel Baschet entre à l'Académie Julian dans l'atelier de Jules Lefebvre. Élève de l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Gustave Boulanger, il obtient le grand prix de Rome de 1883 en peinture pour Œdipe maudit son fils Polynice, ce qui lui vaut de devenir pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1883 à 1887.

Le 3 janvier 1888, il épouse Jeanne Guillemeteau, dont il a deux enfants, un fils et une fille. Il devient professeur à l'Académie Julian en 1889. À partir de 1900, il est pendant plusieurs années le professeur de la princesse Mathilde. De 1907 à 1941, il a son atelier au 21 quai Voltaire à Paris, où une plaque commémorative fut apposée après sa mort. Il obtient la médaille d'honneur au Salon de 1908 pour son Portrait d'Henri Rochefort, alors que son Portrait de Claude Debussy s'expose aux quatre coins de la planète. On lui doit notamment plusieurs portraits de présidents de la Troisième République et des portraits de personnalités politiques, scientifiques, littéraires et artistiques de l'époque qui ont illustré les pages de la revue L'Illustration.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1898, promu commandeur du même ordre en 1913, puis est élu membre de l'Académie des beaux-arts la même année.

Ses œuvres sont conservées entre autres, à Paris au musée d'Orsay et au château de Versailles.

Œuvres dans les collections publiques

  • Paris :
    • École des beaux-arts : Œdipe condamne Polynice, 1883, huile sur toile.
    • musée de l'Armée : Le Maréchal Foch, 1925, pastel sur papier.
    • musée d'Orsay : Claude Debussy, 1884, huile sur toile.
    • Bibliothèque de la Sorbonne : Richelieu examinant les plans de la Sorbonne.
  • Versailles, château de Versailles :
    • Gaston Doumergue, 1926, huile sur toile ;
    • Paul Doumer, 1932, huile sur toile ;
    • Raymond Poincaré, 1934, huile sur toile ;
    • Albert Lebrun, 1934, huile sur toile.
  • Reims :
    • Musée-hôtel Le Vergeur, portrait de Louise Pommery.

Illustrations

  • Drogues et Peinture, 24 illustrations de l'artiste, Paris, édition du Laboratoire pharmaceutique Chantereau, coll. « Album d'art Contemporain », no 54.

Salons

  • Salon des artistes français :
    • 1895 : Ambroise Thomas, hors-concours, paru dans L'Artiste en novembre 1896.
    • 1898 : Mme Gabriel Pierné, épouse du compositeur de musique, 1897, hors-concours.
    • 1899 : Portrait de famille, 1899, huile sur toile, hors-concours.

Élèves

  • Will Ashton (en) (1881–1963)
  • Adrienne Ball-Demont (1886-1935)
  • André Cabane (1915-1988)
  • Henriette Desportes (1877-1951)
  • Frédéric Fiebig (1885-1953), à l'Académie Julian
  • Thérèse Geraldy (1884-1965), à l'Académie Julian
  • Pierre Gourdault (1880-1915)
  • Léonie Humbert-Vignot (1878-1960), à l'Académie Julian
  • Marie Laforge (1865-1920)
  • Paul-Franz Namur (1877-1958)
  • Marthe Orant (1874-1951)
  • Charles Picart Le Doux (1881-1959)
  • André Prévot-Valéri (1890-1959)
  • Lucie Ranvier-Chartier (1867-1932)
  • Gabrielle Berrhagorry-Suair (1866-1942)
  • Paulo do Valle Júnior (1886-1958)
  • Raymond Virac (1892-1946)
  • Raymond Lheureux (1890-1965)

Notes et références

  1. ↑ « ark:/36937/s005b015dcc37f23 [archive] », sous le nom BASCHET Marcel (consulté le 12 février 2022)
  2. ↑ Il fut également directeur du Mobilier national.
  3. ↑ Charles Saunier, « La peinture au XXe siècle », dans Larousse, Coll. Anthologie d'art français, pp.II, 3.
  4. ↑ Catalogue des collections de l'ENSBA [archive] - Dossier André Marcel Baschet AJ 52 236. Registre matricule des élèves de la section de peinture et de sculpture, numéros 3856 à 5859, octobre 1871-juillet 1894.
  5. ↑ « Dossier non communicable en 2020 [archive] », base Léonore, ministère français de la Culture.

Annexes

Bibliographie

  • Jacques Baschet, « Marcel Baschet, sa vie, son œuvre », L'Illustration, Imp. Sadag, 1942.
  • Joseph Uzanne, Figures contemporaines tirées de l'album Mariani, volume VI, Paris, Librairie Henri Floury, 1901, lire en ligne sur Gallica.

Article connexe

  • Billet de 20 francs Debussy

Liens externes

6 avril 2024

Domergue Jean-Gabriel

 

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Jean-Gabriel Domergue

 

Jean-Gabriel Domergue

 

Jean-Gabriel Domergue en 1933.
Naissance 4 mars 1889Voir et modifier les données sur Wikidata
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 16 novembre 1962Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
8e arrondissement de Paris ou ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Villa Domergue (novembre 2000), cimetière du Grand Jas (1962 - novembre 2000)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité 1909-1962Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, dessinateur, modéliste, artiste visuel, graveur, costumierVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Tony Robert-FleuryVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
René DomergueVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Odette Maugendre-Villers
Parentèle
Charles-Édouard Maugendre-Villers (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Prix de Rome
Officier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

Joseph Charles Louis Jean Gabriel Domergue, né le 4 mars 1889 à Bordeaux et décédé le 16 novembre 1962 à Paris, est un peintre et graveur français.

Biographie

Jean-Gabriel Domergue est le petit-cousin du peintre Henri de Toulouse-Lautrec. Son frère, René Domergue, deviendra nouvelliste, critique d'art, puis rédacteur à La Liberté et à L'Écho de Paris.

Il est élève au lycée Montaigne à Bordeaux puis au lycée Rollin à Paris. Il est passionné de dessin et entre aux Beaux-Arts de Paris où il est élève de Jules Lefebvre, Tony Robert-Fleury, Jules Adler, Ferdinand Humbert et François Flameng.

Il expose au Salon des artistes français dès 1906 et y obtient une mention honorable en 1908, une médaille de 3e classe en 1912 et une médaille d'or en 1920, année où il passe en hors-concours.

Il est lauréat d'un deuxième grand prix de Rome de peinture en 1913.

En 1938, il exécute une composition comportant une jeune femme nue destinée à la campagne du nouveau parfum Féerie de Rigaud et cette même année, il est également membre du jury pour l'élection de Miss France, comme en 1936. À cette époque, il vit au 10 avenue d'Iéna (1938 Tout Paris, Annuaire de la Société Parisienne, page 184)

Image externe
Affiche de Jean-Gabriel Domergue pour le Festival de Cannes 1939 [archive]

Il crée la célèbre affiche de la première édition du Festival de Cannes qui montre une femme applaudissant, le dos nu, la chevelure luxuriante, aux côtés d'un homme en habit, les deux premiers spectateurs du Festival.

En 1950, il est élu membre de l'Institut de France (Fauteuil 14), et devient conservateur du musée Jacquemart-André à Paris de 1955 à 1962, où il organisera des expositions sur la peinture de Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Goya.

Jean-Gabriel Domergue raconte dans l'émission de télévision de l'ORTF du 27 juillet 1960, En direct de Cannes, avoir engagé Lénine en 1911 comme « homme de ménage ». En 1966, Claude Lelouch place l'anecdote dans les dialogues (vers la 20e minute) d'Un homme et une femme où Anne Gauthier (Anouk Aimée) apprend à Jean-Louis Duroc (Jean-Louis Trintignant) qui la raccompagne et ne connaît pas la rue Lamarck : « C'est pourtant dans cette rue que Jean-Gabriel Domergue un peu avant 1917 engagea un domestique russe qui s'appelait Vladimir Oulianov. Il a appris bien après que c'était Lénine. » Dans Stedevaart naar Paris, l'écrivain et journaliste néerlandais Jan Brokken rapporte l'anecdote sous la forme de l'engagement de Vladimir Ilitch Oulianov par Jean-Gabriel Domergue pour livrer ses commandes à vélo depuis son atelier de la rue Lamarck. Pour Jan Brokken, le fait que Lénine, qui vivait à cette époque avec sa famille dans le 14e arrondissement de Paris, ait livré les commandes du peintre est peu plausible.

Il vit avec sa femme, la sculptrice Odette Maugendre-Villers (1884-1973), dans la villa Fiesole du quartier Californie - Pezou à Cannes qu'ils avaient fait construire. Après la mort du peintre survenue le 16 novembre 1962 dans le 8e arrondissement de Paris, l'habitation est baptisée villa Domergue par la ville de Cannes, villa reçue en 1973 par testament d'Odette Domergue. Est inscrite en 1990 au titre des monuments historiques.

C'est lui-même qui conseilla au très jeune Cyril de La Patellière son entrée à l'"Ecole Nationale des Arts-Déco" de Nice ( cette ancienne école située rue Tonduti-de-l'Escarène).

Il fut l'un des premiers peintres à travailler un temps, vers 1942 / 1943, avec la toute jeune galerie Maeght de Cannes, 10 rue des Belges.

En novembre 2000, le peintre et sa femme sont inhumés dans le mausolée de style étrusque conçu à cet effet dans le jardin de la villa par Odette Domergue elle-même.

Sa peinture

La Parisienne est l'un des sujets favoris de ce peintre « mondain » et pléthorique : « Je suis l’inventeur de la pin-up », dit-il. Il eut pour modèle, entre autres, Nadine Lhopitalier, future Nadine de Rothschild.

Œuvres

Peintures

Plusieurs de ces toiles sont conservées au musée des beaux-arts de Bordeaux ainsi que dans d’autres établissements muséaux, dont :

  • Jeune femme avec un grand chapeau (musée des beaux-arts de Bordeaux) ;
  • Le sommeil ensoleillé (nu allongé) (musée des beaux-arts de Bordeaux) ;
  • Le port de Bordeaux (musée des beaux-arts de Bordeaux) ;
  • René Domergue, 1916
  • Madame Olympe Hériot (musée de la vénerie de Senlis) ;
  • À la princesse des contes de fées ; Portrait de Génia Minache (musée Alfred-Danicourt) ;
  • La Danseuse de Corde (Berardo - Art Deco Museum (en), Lisbonne) ;
  • Portrait de la duchesse de Grammont, née Greffulhe (musée d'art moderne et contemporain, Strasbourg) ;
  • Joséphine Baker, nu (1936, collection privée)
  • Nadine de Rothschild.
  • Josephine Baker, huile sur toile, 227 x 161 cm - signée en bas à droite, Berko Fine Paintings, Belgique.

Estampes

  • Les Atrocités Allemandes (1915).
  • Les Après-midi d'un faune, quarante eaux-fortes originales (Paris, 1924).

Décors

Vers 1932, il peint les décors du salon vénitien du château de Thorenc à Cannes.

Après-guerre, il utilisa un de ses portraits féminins, celui du buste d'une jeune femme aux épaules nues vêtue d'une robe verte, de longs gants noirs et d'un chapeau à voilette nommée Chou, pour illustrer la couverture de la carte du "Cabaret" - maison G.H. Rabu, 4, avenue Franklin-D.-Roosevelt à Paris (exemplaires datés de 1949 et du 15 novembre 1956).

Élèves

  • Pierre Boudet.

Notes et références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 419
  2. ↑ « CTHS-Domergue Jean-Gabriel [archive] », sur cths.fr (consulté le 6 juin 2020)
  3. ↑ Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Miss Pyrénées-Orientales élue Miss France en 1938 [archive], 7 décembre 2014
  4. ↑ Alomée Planel, 40 ans de Festival. Cannes, le cinéma en fête, Londreys, 1987, p. 26
  5. ↑ « Cannes 1939 [archive] », sur franceculture.fr
  6. ↑ « Naissance d'un Festival [archive] », sur festival-cannes.com
  7. ↑ « En direct de Cannes [archive] », INA, 27 juillet 1960
  8. ↑ (nl) Jan Brokken, Stedevaart naar Paris, Amsterdam, Uitgeverij Atlas Contact, 2020, 415 p. (ISBN 9789045040141, OCLC 1130760871, lire en ligne [archive])
  9. ↑ Leur mariage a lieu le 15 juin 1918.
  10. ↑ « Villa Domergue [archive] », notice no PA00080954, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. ↑ Dans la lumière des peintres, Adrien Maeght, J. C. Lattès, 2019, page 58
  12. ↑ « Villa Domergue et ses jardins [archive] », sur www.cannes.com, 30 septembre 2019 (consulté le 7 juin 2020)
  13. ↑ « A la découverte de la Villa Domergue, lieu mythique de Cannes [archive] », sur Propriétés Le Figaro (consulté le 7 juin 2020)
  14. ↑ « Week-end : Patrimoines ventes » [archive]Les Échos no 18498 du 28 septembre 2001, page 108.
  15. ↑ « « Je suis l’inventeur de la pin-up ». Et Domergue créa la Parisienne [archive] », sur Artscape
  16. ↑ « Jean-Gabriel Domergue [archive] », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  17. ↑ « Portrait de René Domergue par Jean-GabrielDomergue [archive] », sur www.artnet.fr (consulté le 28 décembre 2020)
  18. ↑ « Jean-Gabriel Domergue 1936 Josephine Baker, Nude [archive] », sur hprints.com (consulté le 31 mai 2020)
  19. ↑ « Nadine de Rothschild von Jean-Gabriel Domergue auf artnet [archive] », sur www.artnet.de (consulté le 28 décembre 2020)
  20. ↑ Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 2, page 630.

Annexes

Bibliographie

  • Les illustres de Bordeaux : cataloguevol. 1, Bordeaux, Dossiers d'Aquitaine, 2013, 80 p. (ISBN 978-2-84622-232-7, présentation en ligne [archive]).
  • E. Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Paris 1999, Vol. 4, p. 648.

Articles connexes

  • Villa Domergue
  • René Domergue
  • Gazette du Bon Ton

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • AGORHA
    • Art Institute of Chicago
    • Art UK
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Bridgeman Art Library
    • Delarge
    • MutualArt
    • National Gallery of Art
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative aux militairesVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • base Léonore
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Enciclopédia Itaú Cultural [archive]
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Tchéquie
    • Portugal
    • WorldCat
  • Site consacré à Jean-Gabriel Domergue par Noé Willer, auteur du catalogue raisonné de l'artiste [archive]
  • The Dream (Le Rêve) et autres lithographies [archive], MutualArt
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