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Vendée Militaire et Grand Ouest
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10 octobre 2013

GIGOST d'ELBÉE Maurice

 Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

Maurice Joseph Louis GIGOST d'ELBÉE

Titres: Sgr de la loge Vaugirault et de la Gobinière

  • Baptisé le 21 mars 1752 - Dresde, , , Allemagne,
  • Décédé le 6 janvier 1794 - Noirmoutier, 85

maurice

Bien que certains le prétendent et que des généalogies fautives existent, il n'y a aucun lien entre la famille d'Elbée et la famille Gigost d'Elbée. (notes de J-C de Vaugiraud 18/01/2006) Bien que son extrait de naissance ne mentionne pas le nom de Gigost, on l'appellera souvent ainsi. C'est vraisemblablement au XVIIème siècle que la famille Gigost qui fait alors partie de la petite bourgeoisie, s'adjoint le nom de d'Elbée. A 16 ans, il entra dans l'armée de Saxe, et 4 ans plus tard il revint en France ; il démissionna de l'armée en 1781. Il s'installa alors à la Loge-Vaugirault, ancienne maison noble ayant appartenu à une branche angevine de la famille de Vaugiraud, qu'il avait héritée de son père (celui-ci y est décédé), située à St Martin, près de Beaupréau. C'est là que les paysans vinrent le quérir pour remplacer Cathelineau (qui était presque son voisin) dans le commandement suprême. Il fut grièvement blessé à la funeste bataille de Cholet et fut transporté à Noirmoutier que tenait le chevalier René Henri de Tinguy.

En janvier 1794, les Bleus s'emparèrent de l'île. D'Elbée fut interrogé par une commission militaire. On lui proposa d'épargner sa femme, contre certains renseignements. Il répondit :
- Ma femme saura mourir avec la dignité d'une Vendéenne !
On le fusilla, assis dans un fauteuil à cause de ses blessures qui ne lui permettaient pas de recevoir la mort debout.
Les bleus n'eurent même pas la noblesse d'épargner le spectacle à Madame d'Elbée, ni de grâcier celle-ci.
Si vous allez dans l’île de Noirmoutier, vous pourrez voir, dans le musée, un vieux fauteuil Louis XV taché de marques noires, du sang vieilli, et percé de balles. C’est celui dans lequel fut exécuté le malheureux d’Elbée. Son corps, comme ceux des trois autres suppliciés (dont son beau-frère Pierre du Houx et Boissy) nul ne put jamais les retrouver. Les dépouilles furent jetées dans les douves du vieux château, près de la poterne, au creux d’une fosse peu profonde que l’on ne prit même pas le soin de reboucher. En quelques jours, les corps y étaient recouverts d’immondices. Depuis, les douves ont été rebouchées.On lui doit le fameux Pater de D'Elbée : au soir de la bataille de Chemillé, ses hommes veulent massacrer les prisonniers républicains (qui ont eux-mêmes massacré leurs familles). Pour les contenir, d'Elbée leur demande d'abord de s'agenouiller et de prier; et alors qu'ils récitent pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ... D'Elbée les arrête : "Ne mentez pas à Dieu !", et leur donne l'ordre de libérer les prisonniers.(Bderauglaudre : biographie trouvée sur internet, modifiée par JC de Vaugiraud)Témoin au mariage :Joseph François de Tinguy 
Émigré durant la Révolution française.

Sources:
- personne: BdeRauglaudre, site michellefort, J-C de Vaugiraud (C.Port: La Loge) 18/01/2006

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