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Vendée Militaire et Grand Ouest
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5 septembre 2013

WESTERMANN François Joseph

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 François Joseph WESTERMANN

Titres: Soldat républicain

  • Né le 5 septembre 1751 - Molsheim, 67, , ,
  • Décédé le 3 avril 1794 - Paris, 75, , , , à l’âge de 42 ans
  • Général républicain

images[6]

François-Joseph Westermann, né à Molsheim (Alsace) le 5 septembre 1751, guillotiné à Paris le 5 avril 1794, est un général de l’armée républicaine, resté célèbre pour les atrocités qu'il commit lors des guerres de Vendée.

Biographie

D'origine incertaine, sa date de naissance varie entre 1751 et 1765 selon les sources. Il était fils d'un procureur, petit-fils de Jacobée Westermann, fournisseur de l'armée en chevaux.

Il s'engagea dans un régiment de cavalerie, qu’il quitta peu après en 1773 pour la gendarmerie. Il est sans emploi lorsque débute la Révolution dont il embrasse la cause en venant à Paris en 1789, puis en fréquentant les Jacobins d'Alsace qui le firent nommer en 1790 greffier de la municipalité de Haguenau.

De retour à Paris, il prit part à la Journée du 10 août 1792 en prenant la tête de la garde-nationale du Faubourg-Saint-Antoine, et fut le premier à forcer l'entrée aux Tuileries en plaçant des canons devant toutes les portes, puis en massacrant les gardes suisses. Il fut nommé adjudant-général par le Conseil exécutif dont le chef était Danton qui l'envoya, après les massacres de Septembre, en mission secrète auprès de Dumouriez à l’armée du Nord. Arrêté après la trahison de celui-ci, il vint protester devant la Convention et fut relaxé le 4 mai 1793.

Nommé général de brigade le 15 mai 1793, il fut aussitôt affecté comme commandant en chef de l’armée des Côtes de La Rochelle. Le 18 juin 1793 pourtant, c’est Marat qui, à la Convention nationale, le dénonça « comme agent de Dumouriez » et pour « ses exactions en Belgique, pour soulever les Belges contre nos armées et anéantir leur réunion », dira-t-il.

En Vendée, il se montra implacable et pratiqua une politique de terreur à l'égard des contre-révolutionnaires. Le 20 juin 1793, avec 4 000 hommes, il prit d'assaut Parthenay, que défendait Lescure avec 5 000 Vendéens. Il réussit de même le 3 juillet à prendre Châtillon, après la bataille du Moulin aux chèvres[2]. Il participa aussi, avec des fortunes diverses [3] , aux combats de Châtillon (8 Octobre), Entrammes (25 Octobre), Antrain (18 novembre), La Flèche (8 Décembre), Le Mans (12 Décembre).

Après la bataille de Savenay, du 23 décembre 1793, il écrivit au Comité de salut public une lettre contenant le passage suivant, resté célèbre :

« Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Plus de Vendée, citoyens républicains, je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay, suivants les ordres que vous m'avez donnés [...]. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes [...] et n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé[4] [...] »

Rappelé ensuite à Paris, et traduit devant le Tribunal révolutionnaire, il fut condamné à mort et guillotiné le même jour que les dantonistes.

Lors de son procès, Danton nie être lié à Westermann : « On me parle aussi de Westermann, mais je n’ai rien eu de commun avec lui ; je sais qu’à la journée du 10 août, Westermann sortit des Tuileries, tout couvert du sang des royalistes, et moi je disais qu’avec 17 000 hommes, disposés comme j’en aurais donné le plan, on aurait pu sauver la patrie[5]. »

En 2009, des rues, dont une à Paris et une autre à Pantin, ainsi qu'un bateau de croisière sur le Rhin, portent le nom de celui qui fut surnommé « le boucher de la Vendée ».

Notes et références

  1. ↑ Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009) , p. 317.
  2. ↑ L'Histoire, N° 377, juin 2012, p.44
  3. ↑ Georges SIX, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, Georges Saffroy Editeur, Paris, 1934, (réimp. 1974)
  4. ↑ « La Virée de Galerne », Historia , no 768, décembre 2010, p. 59.
  5. ↑ La Patrie en danger (Danton)

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