MARCEAU François Séverin
Biographie
Fils d’un procureur au bailliage de Chartres, il est destiné au barreau ; mais sa vocation l’emportant, il s’engage à 16 ans dans l’infanterie, en 1785, au régiment d'Angoulême. Selon Hippolyte Maze, François Séverin Marceau "était grand et bien fait […] les yeux grands et brun […] le teint pâle, la bouche […] couverte par une fine moustache rousse; de longs cheveux châtains […] l’ensemble de sa personne était plein de distinction et d’élégance".
À la Révolution, il s’engage dans la Garde nationale de Chartres, le 14 juillet 1789, et accède en octobre au grade de capitaine. En 1791, il s’engage au 1er bataillon des volontaires d’Eure-et-Loir où il est promu lieutenant-colonel en mars 1792. Suite à la déclaration de la guerre le 20 avril, son bataillon rejoint l’armée des Ardennes, La Fayette venait d’abandonner son poste. La parole entraînante de Marceau contribua à faire rentrer les troupes dans l’obéissance ; un certain nombre d’officiers paraissaient disposés à aller rejoindre La Fayette, Marceau les réunit autour de lui et les décida à rester au camp par une harangue patriotique, qu’il termina par ces mots : « La patrie avant nos généraux : notre place est à la frontière, vous tournez le dos à l’ennemi ! » Il négocia la capitulation de Verdun avec les Prussiens : son chef, Beaurepaire, l’en avait chargé avant de se suicider, suivant le serment qu’il avait fait. En 1793, il passe à l’armée du Nord, et demande à entrer dans la Légion germanique, où il est admis avec le grade de lieutenant-colonel.
Postérité
Descendance
Il est l’oncle du capitaine de frégate et missionnaire Auguste Marceau.