ROSSIGNOL Jean Antoine
Finalement destitué par le Comité de Salut Public, le 27 avril 1794, à la suite de dissensions avec Billaud-Varenne (lors de la mission du député montagnard à Saint-Malo) et à cause de ses liens avec les chefs Cordeliers, qui n'ont cessé de le soutenir[1], il est relevé de son commandement et remplacé par le général Moulin et le 6 mai il se retire à Orléans, rentrant dans la vie civile.
Emprisonné le 2 août 1794, quelques jours après Thermidor, il n'est libéré que le 25 octobre 1795, grâce à l'amnistie générale votée par les Conventionnels avant de se retirer. Sous le Directoire, compromis dans la conjuration des Égaux de Babeuf, qui comptait sur lui pour entraîner le faubourg Saint-Antoine, il est emprisonné du 11 mai au 27 avril 1797, mais parvient à se disculper devant la Haute Cour de Vendôme. Réintégré dans l'armée en l'an VII[1], il sert sans conviction le Directoire, tout en continuant, semble-t-il, un militantisme populaire clandestin dans son faubourg natal. Il est réformé le 2 juillet 1798.
Regards contemporains
Notes et références
- Raymonde Monnier, « Rossignol, Jean Antoine », dans Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989 (rééd. Quadrige, 2005, p. 937.
- Éric Fougère, Île-prison, bagne et déportation: les murs de la mer, éloigner et punir, L'Harmattan, 2002, 248 pages, p. 57-58 (ISBN 2747535525).
- Éric Fougère, op. cit., p. 58, note 2 (ISBN 2747535525).
- Louis-Marie Clénet, Les colonnes infernales, Perrin, collection Vérités et Légendes, 1993, p.101.
- Louis-Marie Clénet, Les colonnes infernales, Perrin, collection Vérités et Légendes, 1993, p.64.
Bibliographie
Liens externes
- (fr) Lire le texte intégral du livre de Victor Barrucand sur le site « ebooksgratuits »
- (fr) Les généraux de division de 1789-1815
- Dernière modification de cette page le 26 mai 2013 à 22:03.