8 mars 2015
PETIET Claude-Louis
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Carrière
Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile.
- Gendarme dans la compagnie de la Reine le 20 octobre 1766.
- Subdélégué général de l'intendance de Bretagne le 1er septembre 1775
- Commissaire des guerres (charge louée le 30 septembre 1778).
- Employé à Saint-Malo le 26 décembre 1778 faisant fonction d'administrateur du 25 juin 1779 à août 1780.
- Titulaire d'une charge en août 1781.
- Commis à la levée de police des gardes côtes de la division de Brest, le 8 mars 1782.
- Employé à Rennes en 1788.
- Procureur général syndic d'Ille-et-Vilaine juin 1790.
- Commissaire ordonnateur, grand juge militaire de la 13e Division le 1er octobre 1791.
- Commissaire général de l'armée du Centre le 31 mars 1792, passé en la même qualité à l'armée des Ardennes le 1er octobre 1792. Autorisé à retourner dans la 13e division le 31 octobre 1792.
- Employé à Lorient par les représentants du peuple dans l'ouest pour l'approvisionnement de Lorient, Belle-île, Port-Louis et Groix le 15 février 1793.
- Ordonnateur en chef de l'armée des côtes le 25 février 1793.
- Ordonnateur en chef des Côtes de Brest et des Côtes de Cherbourg le 1er mai 1793. Réunit à ce service celui de la 13e division le 20 septembre 1793.
- Ordonnateur en chef de l'armée de Sambre-et-Meuse le 15 avril 1795. Passé en cette qualité à l'armée des côtes de Brest le 19 juin 1795.
- Député au conseil des anciens en octobre 1795.
- Député d'Ille-et-Vilaine, puis de Côte-d'Or.
- Ministre de la Guerre le 8 février 1796 (ayant signé l'arrêté nommant le Général Bonaparte au Commandement de l'armée d'Italie).
- Député au Conseil des Cinq-Cents en 1799.
- Chef de la première division au Ministère de la Guerre le 12 novembre 1799.
- Conseiller d'état le 24 décembre 1799.
- Inspecteur en chef aux revues le 7 février 1800.
- En mission à Genève le 28 avril 1800[1]
- 1779, Côtes de Bretagne ;
- 1792 armée du centre et des Ardennes ;
- 1793, 1794, 1795, armée des Côtes et de Sambre-et-Meuse ;
- 1805 Ulm et Austerlitz, Grande Armée.
- Chevalier de Saint-Louis le 15 avril 1792
- Membre de la Légion d'honneurle 20 octobre 1803
- Commandeur le 14 juin 1804
- Grand officier le 8 mai 1806.
Portrait politique
Dans une lettre du 17 octobre 1799 à César de la Tour-Maubourg, Lafayette écrit
Dans ses souvenirs, son fils Augustin Petiet écrit ceci :
. Cependant lorsqu'un ami de la famille sollicite une pension pour la veuve, l'Empereur répond
Voir aussi
- En fait Bonaparte lui avait demandé de l'accompagner pour assurer toute l'intendance de la Campagne d'Italie. Nous avons toutes les lettres que Bonaparte lui envoya notamment pour assurer le passage par le Saint-Bernard. Lors de son passage à Genève, Claude Petiet s'arrête au château de Coppet pour voir Monsieur Necker et sa fille madame de Staël qu'il avait connu à Paris. Il fit le pari qu'il lui enverrait 6 semaines après son passage des pièces de musiques italiennes. En fait, il tint le pari 15 jours après ce qui lui valut une charmante lettre de Madame de Staël qui lui dit la confiance que tout le monde a dans les talents et le bonheur de Bonaparte. Son opinion changea ensuite.
- Mémoires de la duchesse d'Abrantès, tome V, p.34 : « Une vérité qui doit être consacrée dans des mémoires contemporains, c'est que les victoires de 1805 remportées par les armées des côtes de l'océan doivent beaucoup des lauriers de leur couronne à M. Petiet, d'abord par l'organisation première, ensuite par ce dévouement entier de sa personne pour que tout fut toujours bien. Le jour il recevait les ordres de l'empereur ; la nuit il veillait pour qu'ils fussent exécutés, pour que les subsistances ne manquassent jamais, que les ambulances fussent assurées. Aussi sa santé fut-elle détruite. »
- Napoléon 1er Correspondance, tome XXIX, p. 294.
- « Je me contenterai même de dire que mon père, après avoir parcouru une belle carrière, d'abord (1766) dans la gendarmerie de Lunéville (gendarme de la maison militaire du Roi), fut ensuite, sous Louis XVI, commissaire des guerres (1778), puis Secrétaire Général de l'Intendance de Bretagne, et Subdélégué Général (1778), états qu'il a administrés pendant vingt ans, où il a fait connaître ses talents administratifs, son intégrité, ses hautes capacités jointes aux belles manières des grands seigneurs de l'époque.
M. Petiet, qui était Bourguignon, se maria en Bretagne avec une demoiselle du Bois de Pacé, fille d'un gentilhomme du pays ; elle était fort bien élevée et avait tout ce qu'il fallait pour être la compagne de l'homme distingué auquel elle s'alliait : aussi les personnes qui l'ont connue ont admiré la manière gracieuse et affable avec laquelle elle faisait les honneurs du salon du ministre, puis d'un souverain, M. Petiet ayant été ministre de la République Cisalpine, où il a laissé des souvenirs qui sont tout à sa louange.
Plus tard, rentré en France, il fut tour à tour Commissaire Général des Côtes de l'Océan, avec le grade de Général de division ; inspecteur en Chef aux revues ; Conseiller d'État ; Intendant général de la Grande Armée pour la glorieuse campagne d'Austerlitz ; enfin Sénateur et Grand Officier de la Légion d'Honneur. »
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