19 février 2015
Gaullier Marin-Pierre
Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous
Ses exploits ont servi à Victor Hugo pour son roman Quatrevingt-Treize:
Voir aussi
- Jean Cottereau
- Jacques Bouteloup (chouan)
- Claude-Augustin Tercier
- Guillaume Le Métayer dit Rochambeau
- Martial de Savignac
- Perrine Dugué
Notes et références
- Soit environ 1,95 m.
- D'après Bernard de la Frégeolière. L'historien Émile Queruau-Lamerie (1841-1929) indique que cette revue aurait eu lieu au château de la Fautraise.
- Le major de cette 1e légion est alors Pierre-Ambroise Gougeon de Lucé ; Chef d'escadron de cavalerie : Pierre-Honoré-Victor de Conrad de Mahé de la Richerie, capitaine; commissaire : Le Tessier dit Aza.
- Pierre Gaullier, fils de Marin-Pierre Gaullier et de Renée Letessier, né à Bouère en 1797, quitta le collège de Château-Gontier pour rejoindre son père qui commandait une division royaliste dans la Sarthe, pendant les Cent-Jours. Admis sous la Restauration dans les gardes du corps, il passa dans un régiment de ligne, fit la campagne d'Espagne en 1823, reçut le brevet de capitaine au 12e Léger, et démissionna en 1830. Retiré à Bouère, il y entretenait le "feu sacré", favorisait les déserteurs, se procurait des munitions. En mai 1832, il se trouva à la tête d'une troupe si bien tenue que les anciens disaient n'avoir jamais connu "aussi belle Chouannerie". Son mémoire sur la part que sa division prit au soulèvement est le meilleur récit qui en ait été publié pour la Mayenne (Vendée militaire, tome IV, p. 666-679). Pierre Gaullier, longtemps caché à Bouère, à Chammes, à Sainte-Colombe, passa enfin en Suisse, puis revint en 1837 purger sa contumace et se retira au château du Grand-Ruigné, à La Flèche. Il s'occupa surtout de venir en aide à ses anciens frères d'armes. Il est mort le 25 novembre 1860, et repose dans la chapelle du cimetière de Bouère. Sa veuve, Marie-Clotilde Le Doux, de Chammes, décédée elle-même le 28 décembre 1882, y a aussi sa sépulture. Armoiries de Pierre Gaullier : De gueules à 2 épées en sautoir cantonnées de 4 chouettes.
- Le 24 décembre 1800, une machine infernale explose au passage du carrosse du Premier Consul, rue Saint-Nicaise à Paris, alors que Bonaparte se rend à l’opéra. L’attentat fait 22 morts et une centaine de blessés. Miraculeusement rescapé, Napoléon en profite pour frapper le camp jacobin. Joseph Fouché accuse alors le camp royaliste et lance un mandat est lancé contre Charles d'Hozier. Le 9 janvier 1801, 4 jacobins accusés d'avoir participé à l'attentat de la rue Saint-Nicaise sont exécutés, après que 130 autres avaient été déportés sans jugement.
- On y lit : "Ci-gît le corps de Marin-Pierre Gaullier, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, colonel de la première légion de l'armée royale et catholique du Maine, décédé à Bouère le 9 avril 1817. Et dixerunt unusquisque ad proximum suum : Erigamus dejectionem populi nostri et pugnemus pro sanctis nostris".
- Texte intégral [archive] de Quatrevingt-treize, de Victor Hugo.
Sources et bibliographie
- « Marin-Pierre Gaullier », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 [détail de l’édition]
- Histoire de la Vendée militaire
- Souvenirs de la chouannerie, par Jacques Duchemin des Cépeaux; H. Godbert, imprimeur-libraire-éditeur à Laval, 25, rue de la Trinité, et librairie E. Dentu, Palais-Royal, Paris, 1855.
- Coquereau et Gaullier dit Grand-Pierre dans la région de Daon et de Bouère, chapitre V de Chouans et patauds en Mayenne 1792-1800, de Gabriel du Pontavice, Association du souvenir de la chouannerie mayennaise, imp. de la manutention, Éditions régionales de l'Ouest, Mayenne, 1987, p. 68 à 74.
- Dictionnaire des chouans de la Mayenne, de Hubert La Marle, Association du souvenir de la chouannerie mayennaise, imp. de la manutention, Éditions régionales de l'Ouest, Mayenne, 2005
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