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Vendée Militaire et Grand Ouest
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24 février 2014

Bataille de Chemillé

Bataille de Chemillé

Bataille de Chemillé

280px-D'Elbée_Chemillé[1]


D'Elbée protégeant les prisonniers républicains après la bataille de Chemillé, peinture de Marie Félix Edmond de Boislecomte.
Informations générales
Date 11 avril 1793
Lieu Chemillé
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Flag of France.svg Républicains Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Jean-François Berruyer
• Charles Duhoux de Hauterive
• Maurice Gigost d'Elbée
• Jacques Cathelineau
Forces en présence
4 000 hommes 6 000 hommes
Pertes
15 morts
60 blessés
400 prisonniers
200 morts
 

La
bataille de Chemillé, également connue sous le nom de Choc de Chemillé, se déroula lors de la guerre de Vendée.

Sommaire

  
  • 1 Prélude
  • 2 La bataille
  • 3 Conséquences
  • 4 Sources
  • 5 Notes

Prélude

Pendant le mois d'avril 1793, le général Jean-François Berruyer, nommé commandant des troupes républicaines à Angers avait reçu l'ordre de réprimer l'insurrection en Anjou. Berruyer partit donc d'Angers à la tête de ses troupes et se dirigea sur Chemillé, tandis que, suivant son ordre, les généraux François Leigonyer à Saumur et Pierre Quétineau à Bressuire se mirent en route respectivement pour Vezins et Les Aubiers. Le début de l'offensive fut fixé pour le 10 avril.

La bataille

Le jour dit, la division de Berruyer se mit en marche en direction de Chemillé, sur la route les soldats fusillèrent plusieurs habitants du village de Pont-Barré. À midi, les forces républicaines rencontrèrent les paysans insurgés dirigés par D'Elbée et Cathelineau, tous retranchés dans Chemillé et derrière l'Hyrome. Les Républicains passèrent à l'attaque, la bataille fut longue et resta longtemps incertaine, mais après la tombée de la nuit elle semblait toutefois se dessiner en faveur des Républicains.

Cependant, sur le flanc gauche, les Vendéens avaient placés devant eux les prisonniers républicains faits lors des combats précédents. Ceux-ci profitèrent de la confusion dans les rangs des rebelles pour prendre la fuite et rejoindre les leurs. Tous ces prisonniers, liés entre eux, durent conserver une sorte d'ordre dans leur fuite. Mais les soldats républicains, voyant courir tous ces hommes en bon ordre dans leur direction, crurent, à cause de l'obscurité, à une attaque vendéenne massive de flanc. D'Elbée profita de la situation pour lancer une contre-attaque générale. Berruyer ordonna alors la retraite et se retira sur Saint-Lambert-du-Lattay avec le général Duhoux, blessé.

Conséquences

Selon les rapports des Républicains, leurs pertes sont de treize soldats et deux officiers de tués ainsi que 60 blessés. Cependant 133 soldats retenus prisonniers au début de la bataille étaient parvenus à s'échapper. Les pertes des insurgés sont quant à elles estimées à 500 ou 600, cependant cette estimation est sans doute exagérée, Patu-Deschautschamps les estime à 200[1],[2].

Malgré leur victoire, les Vendéens avaient subi des pertes bien plus lourdes que les Républicains, 400 Républicains avaient également été capturés. Les Vendéens, éprouvés par leurs nombreux morts et voulant venger les habitants massacrés à Barré, voulurent exécuter leurs prisonniers. Ils se heurtèrent toutefois à leur chef D'Elbée, qui devant l'insistance de ses hommes, leur fit réciter le Pater Noster. Lorsque ceux-ci arrivèrent au « pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. », D'Elbée les arrêta: « Ne mentez pas à Dieu ». Pour les paysans, très catholiques, ces paroles ne provoquèrent plus la moindre contestation. Les prisonniers furent sauvés et ce geste resta par la suite connue sous le nom de Pater de D'Elbée.

Cependant cette victoire resta pour les Vendéens sans lendemain, à court de munitions, ils rejoignirent les troupes de Nicolas Stofflet à Beaupréau, et peu de temps après Berruyer put occuper Chemillé sans livrer de combat.

Sources

  • Yves Gras, La Guerre de Vendée, éditions Economica, 1994, p.31-32.

Notes

  1. Dix années de guerre intestine: présentant le tableau et l'examen raisonné ... Par F. L. Patu-Deschautschamps [archive], p.33.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, volume 62, p.172.

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