28 septembre 2013
Royalisme
- 1 Différents types de soutien de la cause royaliste
- 2 Royauté et monarchie
- 3 Partis et mouvements royalistes4 Le royalisme aujourd’hui
- 3.1 Angleterre et Écosse
- 3.2 Belgique
- 3.3 Espagne
- 3.4 France
- 3.5 Italie
- 3.6 Portugal
- 5 Littérature et presse royalistes
- 6 Écrivains royalistes
- 7 Notes et références
- 8 Voir aussi
Différents types de soutien de la cause royaliste
On peut définir quatre types de soutien d’une cause royaliste :
Royauté et monarchie
Partis et mouvements royalistes
- ou bien suivre la branche des Bourbons de Parme, en la figure de « François-Xavier Ier », selon les derniers désirs du roi,
- ou bien accepter la succession des Bourbons libéraux en tant que descendants de François d’Espagne (frère cadet de Charles V) et pas en sa qualité d’enfants d’Isabelle II,
- ou bien, étant donné qui le système adopté par Philippe V pour régler la succession royale en 1700 n’était pas salique « pur », mais « semi-salique » (ou gombette), désigner Charles-Pie de Habsbourg-Toscane, en tant que petit-fils de Charles de Bourbon (dit « Charles VII »), et avec le titre de « Charles VIII ». Cette branche « octaviste » fut ultérieurement écartée par l’interdiction qui le traité d’Utrecht fit des Habsbourg après la guerre de Succession.
- les partisans de la solution « jeanniste » furent appelés « estorilos », par le voyage en Estoril qu’une certaine commission fit pour enfoncer la béret rouge à don Juan, troisième fils d’Alphonse XIII en exil. Ils furent discrédités par les autorités officielles de la Comunión Tradicionalista, et s’ajoutèrent aux quelques défenseurs d’Alphonse et ses descendants après l’abdication de 1931.
- Depuis cette époque le royalisme français est caractérisé par un affaiblissement principalement imputable à la réussite du régime de monarchie élective de la Cinquième République qui donne un pouvoir fort au président de la République. Il faut y ajouter un manque de visibilité des divers prétendants, une opinion publique ayant encore des préjugés sur le royalisme (perçu comme contraire à la démocratie). Enfin, à cela s’ajoutent les rivalités des deux principaux courants, le légitimiste et l’orléaniste.
- Cependant, il existe aujourd’hui en France, plusieurs courants royalistes:
- Le mouvement légitimiste qui reconnait comme successeur des rois de France le prince Louis de Bourbon, « duc d’Anjou », aîné de la dynastie capétienne. L’Union des cercles légitimistes de France (vocation doctrinale) et l’Institut de la maison de Bourbon (vocation culturelle) regroupent la quasi totalité des légitimistes.
- Le mouvement orléaniste. Plusieurs mouvements dont la Nouvelle Action royaliste, souvent considérée comme « de gauche », soutiennent la revendication des Orléans, successeurs du roi des Français. Parmi les mouvements qui se veulent les successeurs de l’Action française, citons la Restauration nationale qui bénéficie d’une implantation en province et qui soutient Jean, « duc de Vendôme », ainsi le Centre royaliste d’action française essentiellement actif dans les milieux étudiants. Sans oublier aussi le Groupe d'Action Royaliste qui prendra naissance en 2008, afin de moderniser et crédibiliser au maximum le combat royaliste qui fut très sérieusement affecté après la mort de Pierre Pujo en 2007.
- Le courant providentialiste, fondé le 25 août 1988, qui s’en remet à Dieu du point de savoir qui doit être Son lieutenant sur le trône de France (Charte de Fontevrault)
- L’Alliance royale (tendance constitutionnelle ou parlementaire), fondé le 25 janvier 2001 a présenté des listes aux européennes en 2004 et en 2009
- Une mouvance centriste démocrate incarnée notamment par le Rassemblement démocrate pour la monarchie qui entend couronner la démocratie par un roi.
- La communauté monarchiste SYLM (Support Your Local Monarch), bien que très investie en France, se veut transnationale et au delà des querelles qui divisent le royalisme français.
- Le tout dernier venu dans la communauté royaliste de France est le Conseil dans l'Espérance du Roi, fondé le 15 mars 2012. Il s'agit d'un "contre-gouvernement royaliste", sur le modèle des shadow-cabinets britanniques qui publie ses prises de position, ses critiques de la politique actuelle et ses propositions, sur son blog (conseildansesperanceduroi.wordpress.com). Il est composé de Conseillers, appartenant à l'ensemble des courants du royalisme français et refusant toute revendication dynastique particulière. Chacun de ces Conseillers est chargé d'un département spécifique, en miroir du gouvernement de la République, l'ensemble constituant de fait "l'autre Conseil des ministres" (qui est d'ailleurs l'adresse de sa page facebook).
Le royalisme aujourd’hui
Littérature et presse royalistes
Titres royalistes existant actuellement :
- La Gazette Royale (trimestriel de l’Union des cercles légitimistes de France)
- La Blanche Hermine (bimestriel de la Fédération Bretonne Légitimiste)
- Royaliste (bimensuel)
- L’Action français 2000 (bimensuel)
- Le lien légitimiste (bimestriel)
- La Toile (trimestriel monarchiste dépoussiérant)
Écrivains royalistes
- Jacques Bainville
- Honoré de Balzac
- Jules Barbey d'Aurevilly
- René Benjamin
- Georges Bernanos
- Antoine Blanc de Saint-Bonnet
- Louis de Bonald
- Abel Bonnard
- Paul Bourget
- Pierre Boutang
- François-René de Chateaubriand
- Jean-François Chiappe
- Léon Daudet
- Louis Dimier
- Georges Dumézil
- Jean de Fabrègues
- Eugène Ionesco[3]
- Pierre Gaxotte
- René de La Tour du Pin
- Jean de La Varende
- Joseph de Maistre
- Gabriel Marcel
- Henri Massis
- Thierry Maulnier
- Charles Maurras
- Charles Nodier
- Marcel Pagnol
- Jacques Perret
- Jean Raspail
- Antoine de Rivarol
- Gustave Thibon
- Louis Veuillot
- Alfred de Vigny
- Auguste de Villiers de l'Isle-Adam
- Vladimir Volkoff
Notes et références
Voir aussi
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