26 septembre 2013
Fromentières (Mayenne)
- 1 Géographie
- 2 Histoire
- 3 Administration
- 4 Démographie
- 5 Économie
- 6 Lieux et monuments
- 7 Activité et manifestations
- 8 Personnalités liées à la commune
- 9 Voir aussi
- 9.1 Articles connexes
- 9.2 Lien externe
- 10 Notes et références
- 10.1 Notes
- 10.2 Références
Géographie
Histoire
Administration
Économie
Lieux et monuments
- Château de Beaubigné. Logis seigneurial de la fin du XVe siècle, agrandi au début du XVIIe siècle. Restauré au XIXe siècle par l'architecte Jules Dussauze, le château est complété par l'édification de communs et la création de jardins. La terrasse, dominant la vallée de la Mayenne, traitée « à la française » avec un parterre autrefois orné de broderies de buis et un parterre ponctué de remarquables topiaires d’ifs, témoigne alors du renouveau du jardin régulier. En revanche, à l’ouest et au nord du logis se développent un parc paysager et un vaste potager pourvu d’une ancienne serre et d’une orangerie.
- Château de la Cour, que Mathurin de Montalais, gouverneur du duché de Beaumont sous Henri IV, seigneur de Fromentières, vicomte de Guer, baron du Plessis de Ker, a fait construire en 1631. Selon l'Abbé Angot[8], l'ancien nom du domaine était La Quanterie. Fief et seigneurie d'abord distincte de la seigneurie paroissiale, qui devint le principal manoir vers 1450. Il note qu'un pauvre se noya dans les douves en janvier 1674. La vieille chapelle du château fut construite avant 1410 et vouée à sainte Marguerite. Elle fut reconstruite en 1770 sous la forme d'une petite église avec trois autels : l'un voué à sainte Marguerite, les deux autres à la Sainte Vierge et à l'ange gardien. Une relique de la Vraie Croix fut transférée de cette chapelle à l'église paroissiale le 4 juillet 1804. La chapelle est aujourd'hui en ruine. Parmi les chapelains Jean Michel (1410), Roland de Léon (mort en 1626), Louis de La Grandière (mort en 1672), Nicolas Thévenard (mort en 1714). Les seigneurs qui se sont succédé à la Quantrie, aujourd'hui appelé la Cour : Agayce dame de Forges et de Vigré, femme de Guillaume de Mauvinet, veuve dès 1388. Hue de Montalais 1399, 1407. Hugues de Montalais, seigneur de Chambellay, relevait du seigneur de Fromentières pour des biens dont Guy de Laval, du chef de sa femme, lui devait hommage, 1423, 1452. Mathurin de Montalais fut seigneur de la Quanterie et de Fromentières, 1488, mari de Jeanne de Meaulne, 1500. Jeanne de La Jaille 1502, 1503. Jean de Montalais 1503, rend aveu à Bellebranche pour la Quanterie, le Buharay, la Bretéchère, 1508, vit en 1529. Mathurin de Montalais, veuf de Renée de Goulaines, 1533. René de Montalais, chevalier de l'ordre du Roi, 1559, 1571. Sa veuve, Louise de Malestroit vit en 1577. Mathurin de Montalais, frère du précédent donne partage à ses sœurs Françoise, Louise et Renée en 1594. Il meurt au château le 3 janvier 1636 laissant avec sa femme Anne Le Voyer trois enfants (Renée 1593, René 1595 et Gabriel 1605). Tristan de Martineau meurt en 1646 et sa femme Barbe de Montalais est enterrée dans l'église près du banc seigneurial le 30 décembre 1679. Alexandre de Martineau, né en 1644 reçoit Fromentières de sa mère en 1675. Il meurt le 8 septembre 1692. Sa femme, Marguerite de Beaumanoir avait acquis le domaine obéré à son mari le 20 juin 1692. Elle en avait vendu deux métairies à Francois Dublineau un an plus tard puis en avait fait démission à ses enfants. François Dublineau se fit adjuger le tout en 1698, expulsa le propriétaire évincé, mais dut le rétrocéder à la famille en 1720. Louis-Dauphin de Martineau, mort en 1750. Louis-Dauphin-Gilbert-Urbain de Martineau 1752-1779. Augustin de Martineau a vendu la terre en 1785 à Mme Louise-Françoise d'Héliand[9] et a sa fille unique Louise Amédée Pouteau de Brive qui, prisonnière pendant la Terreur fut libérée le 4 brumaire an III. Louise Amédée Pouteau de Brive épousa le 4 prairial an XIII (24 mai 1805) Pierre Marie Sylvain de Penfentenyo, marquis de Cheffontaines (1776-1852). Ce dernier fut condamné par Louis Philippe pour révolte contre son autorité à la tête d'une compagnie de Chouans : dès 1815, il était capitaine dans la compagnie de Fromentières, sous les ordres de Louis d'Andigné. La famille de Cheffontaines occupe toujours la Cour.
- Château d'Erbrée.
- Château de Gand-Coulonges.
- Moulin à farine et moulin à tan de Neuville (1861). Actuellement habitation. Un moulin, situé à Neuville sur la rive gauche de la Mayenne, figure sur la carte de Jaillot (1706). Les anciens moulins de Neuville et leurs dépendances sont situés entre la rivière et un coteau abrupt. Les premiers sont alignés sur un axe ouest-est perpendiculaire au lit de la Mayenne. À l'ouest, l'ancien moulin à farine, entouré d'eau, est en rez-de-chaussée surmonté d'un comble à surcroît. Il était alimenté grâce à un cousier dont l'entrée, cintrée, au nord, et la sortie, brisée, au sud, sont entourées de claveaux de schiste. L'ancien moulin à tan est moins large mais plus élevé, il comporte un étage. Son coursier, précédé en amont d'un court canal d'alimentation couvert par une terrasse, a été en grande partie bouché. À l'aval, il est surmonté d'une étroite portion de mur en pan de bois qui correspond à l'espace qu'occupait la cage de la roue. Au nord, le bâtiment le plus important comprend un alignement de trois corps de hauteurs différentes. Le plus haut à toiture à croupe (la croupe nord est une création récente) est l'ancien logis. Son entrée se faisait sur le côté grâce à deux escaliers extérieurs. Le second contenait l'étable à chevaux et dans le comble à surcroît un fenil auquel on accédait par une gerbière, supprimée. À l'extrémité nord se trouvait la bergerie. Deux petites constructions, le fournil, détruit, que desservaient les escaliers extérieurs du logis, et le poulailler, séparaient ce bâtiment principal de l'ancienne étable à vaches. Elle conserve ses ouvertures cintrées du XIXe siècle. Au sud se trouvait une grange (qui d'après un témoignage oral aurait servi avant d'entrepôt à peaux), rendue méconnaissable par sa transformation en maison.
- Moulin à farine puis minoterie, dit moulin de la Roche (1850, 1879), actuellement habitation. Le moulin de la Roche-de-Maine, sur la rive gauche de la Mayenne, est mentionné en 1326. En 1829, il est constitué de deux bâtiments accolés abritant chacun une roue : elles entraînent au total trois paires de meules. En 1850, le corps de bâtiment est du moulin est démoli et une construction nouvelle reliant la maison du meunier au corps ouest est réalisée. Ce dernier est alors sans doute également réédifié, ajoutant un étage. La reconstruction du barrage entraîne en 1879 celle du coursier du large et vraisemblablement une nouvelle reprise du corps ouest. La porcherie remonte aussi à la seconde moitié du XIXe siècle. L'ancienne maison du meunier peut être datée du XVIIIe siècle. La force motrice — 25 chevaux en 1917 — ne s'élève qu'à 12 chevaux en 1935, faisant fonctionner au moins quatre broyeurs à cylindres. Après 1940, le moulin n'assure plus la transformation que de céréales secondaires. La mouture est alors effectuée par une paire de meules et un unique broyeur. Le dernier meunier, Paul Lemonnier cesse son activité en 1971. Le premier étage du moulin est alors transformé en habitation. Une cheminée du XVIIIe siècle est installée dans l'ancienne maison. Le fournil, la buanderie, le poulailler, la remise et le bâtiment contenant l'étable à vaches, l'étable à chevaux et la bergerie, décrits par l'état des lieux du 19 mars 1909, ont été détruits. Un seul bâtiment de dépendance est conservé : la porcherie située à une centaine de mètres au sud.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Population municipale 2010.
- Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002 [archive], dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de cinq ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc., ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
- Quid
- Abbé Angot, Dictionnaire de la Mayenne, Tome deuxième
- Lettres sur l'origine de la Chouannerie et sur les Chouans du Bas-Maine, Volume 2
- Souvenirs de la chouannerie.Laval, H. Godbert
- Liste des maires de la Mayenne actualisée au 16 septembre 2009 [archive], site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 19 septembre 2009
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui [archive] sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive], 2007 [archive], 2008 [archive], 2009 [archive], 2010 [archive]
- Dictionnaire de la Mayenne, Tome troisième.
- Abbé Angot, Dictionnaire de la Mayenne, Tome Quatrième.
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