JAGOT
Grégoire Marie Jagot | |
Biographie | |
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Naissance | 21 mai 1750 Nantua |
Décès | 22 janvier 1838 (à 87 ans) Toul |
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Biographie
Directement envoyé en Savoie, en septembre 1792, avec Hérault de Séchelles, Simond et l’abbé Grégoire pour y organiser le département du Mont-Blanc, il était absent lors du procès de Louis XVI et ne prit pas part aux votes. Le 13 janvier 1793 il écrivit avec ses trois collègues cependant que « convaincu des crimes de Louis Capet, il prononçait sa condamnation sans appel au peuple. » Convaincu de l'ambiguïté de cette formule, auprès de son collègue montagnard, Jeanbon Saint-André, les quatre hommes écrivirent le même jour leur véritable vœu : pour la mort de Louis sans appel au peuple (souligné dans le texte). La lettre fut publiée par Jeanbon dans le biquotidien jacobin le Créole Patriote de Claude Milscent, (28 janvier 1793 matin)[1]. Le 3 février ils envoient une lettre secrète à Danton (régicide à l'instar de Jeanbon Saint-André) pour lui faire part de la contre-révolution rampante et des dangers d'une politique de déchristianisation à outrance, dont Danton avait déjà fait part en novembre 1792[2]. Vers le fin du mois l'équipe se scinda et tandis qu'Hérault et Simond restaient en Savoie, Jagot et Grégoire s'installèrent dans les Alpes Maritimes[3].
Après le 18 brumaire an VIII-9 novembre 1799, il se retira à Toul, où il vécut jusqu’à sa mort.
Références
- Cette polémique concerne surtout le personnage de l'abbé Grégoire et quelquefois Hérault de Séchelles. Jean-Daniel Piquet,"L'abbé Grégoire et ses trois collègues en mission dans le Mont-Blanc furent régicides, article et documents inédits" A.H.R.F, janvier-mars 1996 ; "L'abbé Grégoire, un régicide panthéonisé", Cahiers d'Histoire Espace Marx, n°63-2ème trimestre 1996
- Jean-Daniel Piquet,Lettre secrète de l'abbé Grégoire et de ses trois collègues en mission dans le Mont-Blanc, Cahiers d'Histoire (Lyon, Chambéry etc) tome 46-n°3-4, 2001
- Sur les détails de cette mission voir Allyssa Goldstein Sepinwall, L'Abbé Grégoire et la révolution française, les origines de l'universalisme moderne, becerel, les Perséides, 2008