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Vendée Militaire et Grand Ouest
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18 mars 2015

JAGOT

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Grégoire Marie Jagot
Biographie
Naissance 21 mai 1750
Nantua
Décès 22 janvier 1838 (à 87 ans)
Toul

Grégoire Marie Jagot, né le 21 mai 1750 à Nantua et mort le 22 janvier 1838 à Toul, est un homme politique révolutionnaire français.

Biographie

Juge de paix à Nantua, Jagot fut élu député de l’Ain, le 1er septembre 1791, à l’Assemblée législative, puis le 5 septembre 1792, le quatrième sur six, à la Convention nationale, où il siégea avec les Montagnards.

Directement envoyé en Savoie, en septembre 1792, avec Hérault de Séchelles, Simond et l’abbé Grégoire pour y organiser le département du Mont-Blanc, il était absent lors du procès de Louis XVI et ne prit pas part aux votes. Le 13 janvier 1793 il écrivit avec ses trois collègues cependant que « convaincu des crimes de Louis Capet, il prononçait sa condamnation sans appel au peuple. » Convaincu de l'ambiguïté de cette formule, auprès de son collègue montagnard, Jeanbon Saint-André, les quatre hommes écrivirent le même jour leur véritable vœu : pour la mort de Louis sans appel au peuple (souligné dans le texte). La lettre fut publiée par Jeanbon dans le biquotidien jacobin le Créole Patriote de Claude Milscent, (28 janvier 1793 matin)[1]. Le 3 février ils envoient une lettre secrète à Danton (régicide à l'instar de Jeanbon Saint-André) pour lui faire part de la contre-révolution rampante et des dangers d'une politique de déchristianisation à outrance, dont Danton avait déjà fait part en novembre 1792[2]. Vers le fin du mois l'équipe se scinda et tandis qu'Hérault et Simond restaient en Savoie, Jagot et Grégoire s'installèrent dans les Alpes Maritimes[3].

À son retour, en mai, Jagot devint secrétaire de la Convention, et le 28 mai 1793, il s’opposa au rapport du décret qui avait cassé la Commission des Douze la veille.

Il devint ensuite membre du comité de division et du comité de sûreté générale où il développa une activité policière en concertation avec Amar et Vadier. Il est abondamment cité par ceux qu'il employait pour créer des listes de prétendus conspirateurs de prison. Le rôle de Jagot est très important dans l'organisation méthodique qui conduisit, jusqu'au 9 thermidor, des centaines de personnes à l'échafaud.

Il fut compris dans les poursuites engagées contre les membres des anciens comités et fut décrété d’arrestation avec eux. Arrêté suite aux troubles du 12 germinal an III, il fut décrété d’accusation le 29 mai 1795, et dans l'attente de son procès, emprisonné le 2 juin 1795. Il bénéficia de l’amnistie d’octobre 1795.

Après le 18 brumaire an VIII-9 novembre 1799, il se retira à Toul, où il vécut jusqu’à sa mort.

Références

Voir aussi

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