Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 294 972
10 juin 2016

Bataille de Chalonnes

Clic pour voir sa notice sur son nom couleur orange

 

Bataille de Chalonnes

 

Bataille de Chalonnes

W0297-Chalonnes_ChtEveques_PortStPierre_60250

Le port Saint-Pierre, à Chalonnes-sur-Loire.

Informations générales
Date 18 mars 1795
Lieu Chalonnes-sur-Loire
Issue Victoire républicaine
Belligérants
France Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Jean-Baptiste Boussard Chalon
• Henri Forestier
• Bertrand Poirier de Beauvais
Forces en présence
500 hommes 1 2 000 hommes 1
Pertes
70 morts ou blessés 1 inconnues

Guerre de Vendée

Coordonnées 47° 21′ 05″ Nord0° 45′ 45″ Ouest

La bataille de Chalonnes a lieu lors de la guerre de Vendée. Le 18 mars 1795, les Vendéens attaquent la ville de Chalonnes-sur-Loire, mais ils sont repoussés par la garnison républicaine.

La bataille

Le 18 mars, la division de Chemillé, de l'armée de Stofflet, commandée par Chalon attaque le camp de Chalonnes-sur-Loire 2. Selon le représentant François Siméon Bézard les forces vendéennes étaient divisées en trois colonnes chacune forte de 600 à 800 hommes, plus 120 cavaliers 13.

Concernant le nombre des Républicains, Chassin et Savary citent tous deux le même rapport de Bézard, mais celui-ci est quelque peu déformé d'un auteur à l'autre, selon le premier les Républicains étaient 500 1, d'après le second 800 3.

Dans une première action les Vendéens repoussent les Républicains, plusieurs troupes républicaines prennent la fuite, dont le bataillon de l'Unité, plusieurs se noient dans le Layon, d'autres sont tués dans les ruines de la ville qui avaient été incendiée probablement pendant les colonnes infernales, Poirier de Beauvais va jusqu'à affirmer dans ses mémoires que 1 500 à 2 000 Républicains avaient péri 2.

Certains Bleus trouvent refuge dans une église où ils peuvent résister tandis que le général Jean-Baptiste Boussard contre-attaque après avoir rassemblé 100 hommes, il secourut les deux compagnies de grenadiers qui résistaient encore et met les Vendéens en fuite. La bataille a duré trois heures, Boussard a reçu deux blessures au bras, d'après Bézard, les pertes républicaines sont de 70 hommes, tant tués que blessés 13.

Bibliographie

  • Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont,‎ 1912-1931 (réimpr. 2009)p. 474.
  • Charles-Louis Chassin, Les pacifications dans l'Ouestt. I, éditions Paul Dupont,‎ 1899p. 231.
  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la Républiquet. IVp. 407-408. texte en ligne sur google livres.
  • Bertrand Poirier de BeauvaisMémoires inédits de Bertrand Poirier de Beauvais, commandant général de l'artillerie des armées de la Vendée, Éditions Pays et Terroirs,‎ 1893p. 343-347.texte en ligne sur gallica
  • Yves Gras, La Guerre de Vendée (1793-1796), Economica,‎ 1994, 184 p. 150.
  • Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, Economica,‎ 2008p. 212.

Références

  1. ↑ a, b, c, d, e et f Charles-Louis Chassin, La Vendée Patriote (1793-1800)p. 231.
  2. ↑ a et b Mémoires inédits de Bertrand Poirier de Beauvaisp. 343-347.
  3. ↑ a, b et c Jean Julien Michel Savary, Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827), t. IV, p. 407-408.
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité