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Vendée Militaire et Grand Ouest
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29 janvier 2015

Forêt de Lorge

Forêt de Lorge

 

La forêt de Lorge (également connue sous le nom de forêt de Quintin, parfois aussi appelée forêt de l'Hermitage) est située dans le département des Côtes-d'Armor en Bretagne à environ 25 km au sud de Saint-Brieuc, et s'étend en partie sur la commune de L'Hermitage-Lorge.

Géographie

La forêt de Lorge a une superficie de 1 900 hectares. L'altitude minimale de la forêt est de 207 mètres et son altitude maximale est de 318 mètres.

Le site inclut les Landes de Lanfains, colline et versants de faible pente formant un ensemble de landes dominant la région, la cime de Kerchouan, important relief (318 m) constitué de schistes et quartzites métamorphisés au contact du granite de Quintin et occupé par des boisements et des landes plus ou moins tourbeuses, ainsi que des éléments du vaste massif forestier que forment les forêts de Lorge et du Perche. Le secteur est caractérisé par un complexe de landes sèches sommitales sur sol superficiel, landes humides tourbeuses (habitat prioritaire), de tourbières, hêtraie (notamment hêtraie de l'Asperulo-Fagetum).

Histoire

Les charniers de résistants en forêt de Lorge

La forêt de Lorge a été le théâtre de plusieurs exécutions réalisées durant l'été 1944 par les SS, la Gestapo et le Bezen Perrot. Plusieurs charniers sont découverts dans les mois qui suivent la Libération. Les fusillés sont des résistants mais aussi des otages.

La première découverte de corps a eu lieu en août 1944. La quête de Jean-Marie Madigou de Louargat qui recherche son fils Roger, un FTPF arrêté lé 6 mai 1944 à Saint-Paul à Louargat, se termine ainsi dans la forêt de Lorge. Dix-neuf corps sont finalement sortis du charnier. Ce sont les corps de dix-neuf FTPF fusillés le 6 mai 1944 au camp de manœuvre de Ploufragan.

Le second charnier est découvert en octobre 1944 à deux kilomètres du premier charnier au lieu-dit Les Forges. Un sentier conduit sur place aux Fosses de la forêt de Lorge au niveau des Buttes-Rouges. Une exploitation artisanale de minerai de fer s'y trouvaient autrefois et a laissé nombreuses excavations sur le terrain. Ces fosses sont utilisées durant l'été 1944 par la Gestapo et les SS pour fusiller des résistants et des otages passés par leur centre d'interrogatoire situé dans l'ancienne école communale des garçons à Uzel, à trois kilomètres de là. Amenés par petits groupes, fusillés, pendus ou achevés d’une balle dans la nuque, les martyrs sont ensuite jetés dans les fosses. En octobre 1944, un agriculteur des Fosses découvre le charnier. Trente-cinq corps sont sortis des fosses. Parmi eux se trouve le corps de Mireille Chrisostome. Deux d'entre eux n'ont jamais pu être identifiés.

Un autre corps est retrouvé en 1947 à un kilomètre des Forges mais il n'y avait aucun rapport avec les trente-cinq corps précédents.

Un Monument commémoratif a été érigée sur l'aire de la Butte-Rouge à L'Hermitage-Lorge pour honorer la mémoire de ces fusillés. Il comporte 47 noms et mentionnent en plus deux inconnus qu'il n'a jamais été possible d'identifier (numéros 15 et 21).

Une stèle secondaire existe à 200 mètres de ce monument pour six résistants fusillés en juillet 1944. Un des noms présent sur ces lieux de mémoire n'est pas celui d'un corps retrouvé dans les deux charniers mentionnés (54 corps retrouvées et 55 noms).

 

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