Combat du Chêne
Combat du Chêne | ||||||||||||||||
Informations générales | ||||||||||||||||
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Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832 | ||||||||||||||||
Batailles | ||||||||||||||||
Touchenault · La Hautière · Le Chêne ·La Penissière · Riaillé | ||||||||||||||||
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Le combat du Chêne se déroula lors de insurrection légitimiste de 1832.
Le combat
Charles Athanase Marie de Charette de La Contrie forma une petite troupe de 300 Vendéens composée de bourgeois nantais commandés par le lieutenant de gendarmerie Laroche et de paysans de Rezé, Montbert et Geneston. Charette devait se réunir aux 150 insurgés de Saint-Philbert-de-Bouaine et Saint-Étienne-de-Mer-Morte commandés par Louis de Cornulier. Cependant ces derniers furent surpris et mis en fuite par un détachement de soldats commandés par le colonel Duvivier1.
Charette gagna alors Aigrefeuille-sur-Maine, où il apprit la défaire de La Blanchetière au combat de la Hautière, cependant le général Dermoncourt qui marchait sur lui dut faire demi-tour sur ordre afin d'aller combattre les Chouans d'Ancenis. Le 6 juin, Charette fut rejoint par une centaine d'hommes de Legé commandés par Mornet du Temple et par quelques hommes de Clisson et Saint-Lumine-de-Clisson sous les ordres de Hyacinthe de La Roberie, puis il gagna le village du Chêne1.
Le même jour, les Vendéens furent attaqués par 2 compagnies du 44e régiment d'infanterie de ligne commandées par les capitaines Schwin et Lacroix. Les Vendéens se postèrent en embuscade, La Roberie à droite, Charette à gauche et la cavalerie en réserve. Les soldats orléanistes se retranchèrent dans le village, la compagnie Lacroix tenta alors de prendre les Vendéens à revers mais fut mise en déroute, l'autre compagnie finit également par plier sous le nombre et prit la fuite à son tour. Charette les poursuivit puis regagna le village du Chêne. Cependant peu de temps après 4 compagnies arrivèrent sur le champ de bataille et engagèrent les Vendéens dans leurs dos. Un nouveau combat s'engagea qui tourna au désavantage des Vendéens qui paniquèrent et prirent la fuite. Des fuyards rencontrèrent une nouvelle compagnie de grenadiers au Pont-James où ils perdirent encore des hommes. Après ce désastre Charette licencia ses troupes1.
Les pertes sont de 5 morts et 10 blessés pour les troupes orléanistes et de 34 tués pour les Vendéens2.
Bibliographie
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009), p. 997-998.
- Alfred Lescadieu et Auguste Laurant, Histoire de la ville de Nantes, suivie de l'histoire des guerres de la Vendée, t. I, 1836, p. 242. texte en ligne sur google livres.
Notes
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 997-998.
- v, Histoire de la ville de Nantes, suivie de l'histoire des guerres de la Vendée", p. 242.