Blosse Louis
Louis Blosse | ||
Naissance | 18 janvier 1753 Saint-Pouange (Aube) |
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Décès | 27 octobre 1793 (à 40 ans) Bataille d'Entrammes (Mayenne) Mort au combat |
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Origine | France | |
Arme | infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1770 – 1793 | |
Louis Blosse, né le 18 janvier 1753 à Saint-Pouange (Aube), mort le 27 octobre1793 à la Bataille d'Entrammes (Mayenne), est un général français de la révolution.
États de service
Il entre en service dans les troupes coloniales le 15 septembre 1770, incorporé au régiment irlandais de Clare le 18 janvier 1771, il fit aux Indes les campagnes de 1771 et de 1772 et fut congédié le 17 juin 1775.
Il se rengagea au dépôt des colonies le 17 juillet suivant, passa au régiment de la Guadeloupe le 1er décembre 1778, il est nommé lieutenant de chasseurs en avril 1785 et capitaine au 109e d’infanterie le 16 septembre 1792 et il est à l'avant-garde de l'armée des Côtes de Brest.
Il est commandant temporaire d'Ancenis lorsque les représentants Merlin, Gillet et Cavaignac le nommèrent adjudant-général chef de bataillon en juillet 1793. Confirmé dans ce grade le 8 août, il sortit de Nantes, le 26, avec le général Canclaux et mit en fuite les rebelles vendéens. Le 5 septembre il défend avec une bravoure, devenue bientôt proverbiale, le poste des Sorinières et fut légèrement blessé. Le 13, il est attaqué par les Vendéens au poste du village du Chêne et il les repousse vigoureusement. Le 17, il prit part au combat de Vertou et fut promu, le 30 septembre 1793, adjudant-général chef de brigade.
Le 6 octobre 1793, il se conduit en héros au combat de Tiffauges et reçut, le 16 octobre 1793, le grade de général de brigade provisoire, en même temps que François Séverin Marceau. Le lendemain, il fait des prodiges avec ses grenadiers à la bataille de Cholet. Après cette victoire il fut chargé, le 20 octobre, de désarmer la rive gauche jusqu'à Saint-Florent et remplit cette mission avec une grande humanité.
Le 27 octobre 1793, au funeste combat d'Entrammes, il essaye vainement de rallier les troupes et quoique frappé d'une balle à la tête, il voulut défendre avec quelques braves le pont de Château-Gontier et il y périt avec la plupart de ses compagnons.
Sources
- Jacques Charavay, Les Généraux morts pour la patrie : 1792-1871 ; notices biographiques, Paris, Société de l’histoire de la Révolution française, 1893.
- http://www.archive.org/stream/lesgenerauxmor00char/lesgenerauxmor00char_djvu.txt
- http://www.napoleon-series.org/research/frenchgenerals/c_frenchgenerals6.html
- La vendée patriote, 1793 - 1800 - volume 2 par Charles-Louis Chassin (page 554)
- http://www.archive.org/stream/lesgenerauxmor00char/lesgenerauxmor00char_djvu.txt