Picot de Limoëlan Joseph
Joseph Picot de Limoëlan | |
Surnom | Chevalier de Limoëlan Tape-à-mort |
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Naissance | 4 novembre 1768 à Nantes |
Décès | 29 septembre 1826 (à 57 ans) à Charleston, États-Unis |
Origine | Français |
Allégeance | Association bretonne Chouan |
Grade | Colonel |
Conflits | Chouannerie |
Faits d'armes | Prise de Pontorson |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis |
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Le Chevalier Joseph Pierre Picot de Limoëlan, né à Nantes le 4 novembre 1768 et mort à Charleston aux États-Unis, le 29 septembre 1826, est un militaire français et un chef chouan.
Biographie
Au début de la Révolution française, Limoëlan adhère à l'Association bretonne.
Suite au démantèlement de l'association, il émigre. Son père, également membre de la conjuration et un des aides de camp d'Armand Tuffin de La Rouërie, est exécuté à Paris.
De retour en France, il prend part à la Chouannerie et sert dans la division de Médréac. En 1799, il prend temporairement le commandement de la division de Fougères à la place de Boisguy, alors prisonnier, et s'empare de la ville de Pontorson qui ne livre aucune résistance.
Après la paix, Limoëlan est envoyé à Paris par Cadoudal et organise avec Pierre Robinault de Saint-Régeant le complot de la « machine infernale » qui faillit tuer Napoléon Bonaparte le jour de Noël 1800.
C'était lui qui était chargé de guetter l'arrivée de la voiture du premier consul. Mais l'attentat échoue, Bonaparte n'est pas touché mais 22 personnes sont tuées dans l'explosion. Contrairement à Saint-Régeant, Limoëlan parvient à échapper aux recherches de la police de Fouché et quitte Paris.
Il montre, le reste de sa vie durant, beaucoup de remords pour son acte, il abandonne dès lors la lutte et gagne l'Amérique où il est ordonné prêtre en 1812, il ne retourne jamais en France.
Il meurt à Charleston, en Caroline du Sud, le 29 septembre 1826.
Bibliographie
- Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, 1989