de Tilly Jacques Louis François
Jacques Louis François de Tilly alias Jacques Charles Tilly |
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Naissance | 2 février 1749 Vernon (Eure) |
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Décès | 10 janvier 1822 (à 72 ans) Paris |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Royaume de France |
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Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1761 – 1815 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Faits d'armes | Bataille de Savenay Bataille d'Elchingen |
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Distinctions | Comte de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 4e colonne. | |
Jacques Louis François de Tilly, alias Jacques Charles Tilly, désigné à tort Delaistre Tilly, né le 2 février 1749 à Vernon (Eure), mort le 10 janvier 1822 à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Sommaire
- 1 États de service
- 2 Décorations, titres, honneurs…
- 3 Armoiries
- 4 Sources
États de service
Il entre en service comme volontaire dans le régiment de Soissonnais le1er mars 1761, et il fait les campagnes de 1761 et 1762, en Allemagne, puis il obtient son congé le 20 juin 1767.
Le 12 août 1767, il reprend du service en qualité de gendarme, et il est nommé lieutenant dans le régiment d’Aunis le 1er février 1781. Il assiste aux sièges de Mahon en 1782, et de Gibraltar en 1783. Le 8 janvier 1786, il est affecté au régiment de Bretagne infanterie, il passe sous-lieutenant en premier le 5 avril 1787, et capitaine dans la garnison de la marine le 18 mars 1788. Il est fait chevalier de Saint-Louis le 18 mai 1790, et il est réformé le 20 mars 1791.
Le 10 mai 1792, il reprend du service au 6e régiment de cavalerie, et il est nommé lieutenant-colonel le 17 juin 1792, au 14e régiment de dragons. Il reçoit son brevet de colonel le 26 octobre 1792, dans ce même régiment, et il en prend le commandement le 29 novembre suivant. Chargé par le général Dumouriez en mars 1793, de la défense de la place de Gertruydenberg, il résiste pendant trois semaines à des forces bien supérieures. Sommé plusieurs fois de se rendre à discrétion, il répond qu’il saurait mourir, et il obtient enfin de sortir de la place avec tous les honneurs de la guerre.
Il est promu général de brigade le 21 avril 1793, à l’armée des côtes de Cherbourg, où il obtient de grands avantages sur les vendéens. Il est élevé au grade de général de division le 2 décembre 1793, et il est démis de ses fonctions le 7 mars 1794.
Il est réintégré le 18 janvier 1795, et le 19 mars 1795, il prend le commandement de la réserve de l’armée de Sambre-et-Meuse. Il se couvre de gloire à Hoecht près de Nadda, le 12 octobre 1795. Le 22 décembre 1795, il passe à l’armée du Nord, et il reçoit le 15 mars 1796, le commandement des départements de la Dyle, de l’Escaut, de la Lys, de Jemappes et des Deux-Nèthes. Il est destitué le 25 août 1796, et il est remis en activité le 14 septembre 1796, à l’armée de Sambre-et-Meuse. Le 13 février 1797, il est mis en congé de réforme, et le 23 avril 1797, il est remis en activité à l’armée de Sambre-et-Meuse.
Le 11 février 1798, il devient inspecteur général d’infanterie et de cavalerie en Hollande, et le 7 juillet 1799, il commande les huit départements réunis. Le 13 septembre 1799, il est employé sous les ordres du général Brune, qui commande en Hollande, et le 8 décembre 1799, il est nommé inspecteur général de la cavalerie en Batavie. Le 27 décembre 1799, il prend le commandement de la 15e division militaire, puis le 9 janvier 1800, il passe à l’armée d’Angleterre.
Il est admis au traitement de réforme le 21 mai 1801, et le 16 mai 1802, il remplace le général Dumas, comme inspecteur général d’infanterie. Le 2 décembre 1803, il commande les troupes à cheval du camp de Montreuil. Il est fait chevalier de la légion d’honneur le 11 décembre 1803, et commandeur de l’ordre le 14 juin 1804.
En 1805, il reçoit le commandement de la cavalerie du 6e corps de la Grande Armée, et le 25 octobre 1808, il est envoyé à l’armée d’Espagne. Il est créé chevalier de l’Empire le 25 mars 1809, et le 19 novembre 1809, il participe à la Bataille d'Ocaña, où il force les anglais à mettre bas les armes. Le 2 juin 1811, il est nommé commandant supérieur à Ségovie, et le 23 avril 1812, il est fait baron de l’Empire. Il obtient un congé le 31 juillet 1813.
Le 19 octobre 1813, il reprend ses fonctions d’inspecteur général de cavalerie, et il obtient le titre de comte de l’Empire le 21 janvier 1814.
Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis en juin 1814, par le roi Louis XVIII, et grand officier de la Légion d’honneur le 27 décembre 1814.
Pendant les Cent-Jours, il se rallie à l’Empereur, qui le nomme président du collège électoral du Calvados. Elu par ce même collège à la Chambre des représentants, « il garde dans cette Chambre un silence dont plus tard, il tira beaucoup de vanité : » comme si la nullité d’un législateur peut tenir lieu de dévouement.
Il est admis à la retraite le 4 septembre 1815.
Il meurt le 10 janvier 1822, à Paris.
Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 4e colonne (l’Arc indique TILLY).
Décorations, titres, honneurs…
- 1814 : Chevalier de Saint-Louis
- 1814 : Grand officier de la Légion d'honneur
- Grand-croix de l'ordre de l'Aigle rouge de Prusse.
Armoiries
Armoiries | Nom du chevalier et blasonnement | |
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Chevalier Jacques Louis François de Tilly et de l'Empire, lettres patentes du 25 mars 1809. commandeur de la Légion d'honneur
D'or ; au vol ouvert de gueules surmonté d'un fer de hallebarde de même, bordure de gueules au tiers de l'écu chargée au premier point en chef du signe des chevaliers - Livrées : jaune, cramoisi et blanc. |
Figure | Nom du baron et blasonnement | |
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Armes du baron Jacques Louis François de Tilly et de l'Empire, décret du 30 juin 1811, lettres patentes du 23 avril 1812, commandeur de la Légion d'honneur
Écartelé au premier de sinople, à la tour d'argent, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'or au lion rampant contourné de gueules ; au quatrième d'azur à six croisettes en fasce rangées trois et trois d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Figure | Nom du comte et blasonnement | |
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Armes du comte Jacques Louis François de Tilly, décret impérial du 21 janvier1814 confirmé par (lettres patentes royales) du 18 novembre 1816. Grand officier de la Légion d'honneur
Ecartelé ; au premier des comtes tirés de l'armée ; au deuxième de sinople à la tour donjonnée, d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable ; au troisième d'or au lion rampant, de gueules ; au quatrième d'azur à la fasce d'argent accompagnée de six croiettes d'or, trois en chef, trois en pointe, rangées en fasce : pour livrées les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le 8 mars 2015)
- « La noblesse d’Empire » (consulté le 8 mars 2015)
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, 1897, p. 311.
- « Notice no LH/2606/66 », base Léonore, ministère français de la Culture
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, 1844, 640 p. (lire en ligne), p. 77.