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Vendée Militaire et Grand Ouest
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1 juillet 2015

Mémorial de la Vendée

Mémorial de la Vendée
Mémorial de la Vendée
Présentation
Type Mémorial
Architecte Christine de Vichet, Philippe Noir
Construction 1993
Commanditaire Conseil général de la Vendée
Géographie
Pays Flag of France.svg France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Commune Les Lucs-sur-Boulogne
Adresse Rue Alexandre Soljenitsyne
Accès et transport
Gare Gare de Belleville
Localisation
Coordonnées 46° 50′ 50″ N 1° 29′ 05″ O
Le Mémorial de la Vendée est construit à proximité immédiate de la Boulogne et de l'Historial de la Vendée aux Lucs-sur-Boulogne. La bâtisse commémorative a été réalisée par l'agence Itinérance (Christine de Vichet et Philippe Noir), elle rend hommage aux Victimes des « Colonnes Infernales » de la Guerre de Vendée et plus particulièrement aux 564 victimes tuées par la colonne du Général Cordellier passée aux Lucs-sur-Boulogne le 28 février 1794. Les noms de ces victimes ont été recensés par le curé Barbedette qui était alors le curé du Grand Luc. Il se veut également le mémorial de toutes les victimes de l'ensemble des totalitarismes, et c'est à ce titre qu'Alexandre Soljenitsyne l'a inauguré en 1993 1.

Il est le point de départ du Chemin de la Mémoire qui se termine à la Chapelle du Petit-Luc restaurée en 1867 où sont inscrits les noms des victimes de la tuerie de 1794. Ce parcours est en somme un petit pèlerinage.

 

Sommaire

  
  • 1 Le mémorial
    • 1.1 Architecture
    • 1.2 Description intérieure et symbolique
      • 1.2.1 L’évocation de l’anéantissement de la Vendée, de décembre 1793 au printemps 1794
      • 1.2.2 Les objets symboliques
      • 1.2.3 Les textes historiques
      • 1.2.4 Le souvenir du massacre
      • 1.2.5 Sortie du mémorial
  • 2 La chapelle Petit Luc
  • 3 Lien interne
  • 4 Lien externe
  • 5 Notes et références

 

Le mémorial

Architecture

D’aspect très simple et épuré, le mémorial 2 se caractérise par sa sobriété, nécessaire pour un édifice commémorant une telle tragédie. L’architecture est minimaliste, de couleur uniformément grise. Le bâtiment est compact, un bloc sans aucune ouverture, c’est pour ainsi dire un lieu de recueillement. Deux portes impressionnantes et imposantes ornent le bâtiment de chaque côté.

Description intérieure et symbolique

À l’intérieur du bâtiment, il y a 4 salles 2, chaque salle possède un thème :

L’évocation de l’anéantissement de la Vendée, de décembre 1793 au printemps 1794

Dans cette salle quasiment nue se trouve un bac de sable ainsi qu'un écran où défilent des images au graphisme sobre presque abstrait, évoquant l’insurrection et l’extermination de la Vendée sur une musique de Rémi Gousseau.

Les objets symboliques]

Il y en a peu et ils se trouvent isolés. Les objets qui ornent la pièce sont les suivants : des tapisseries de Denise Mornet et Monique Chapelet, des chapelets cousus sur un tissu, des petits cœurs en creux ou en relief sur une étoffe, un ostensoir en carton évoquant le culte clandestin des prêtres réfractaires, des faux à la lame retournée et quelques outils devenus des armes de combats, le chapeau rabalet des paysans de 1793.

Les textes historiques

Dans cette salle se trouvent dix panneaux où sont inscrits des textes de la Convention stigmatisant la révolte vendéenne, ainsi qu’une allée d’eau et de genêts conduisant à deux statues en schiste sculptées par Jacky Besson qui symbolisent un couple de Vendéens.

Le souvenir du massacre

Dans cette salle trône un cube nu avec au sol des petites pierres dressées, représentations des martyrs anonymes. Tout cela est baigné dans une lueur pâle propice aux recueillements. Le Vexilia Regis, précieux aux combattants vendéens, est recomposé dans une musique originale.

Sortie du mémorial

Elle se fait par une passerelle traversant la Boulogne ; au bout de cette passerelle, une portion de mur calciné, réalisé par le sculpteur Pierre Culot, évoque les habitations détruites au pied de la colline, colline qu'il faut gravir pour atteindre la chapelle. Ce chemin est ponctué de citations de l’écrivain paysan vendéen Jean Rivière et du poète Paul Claudel, entre autres.

La chapelle Petit Luc

La chapelle du petit Luc 3 a été érigée en 1867 à l’endroit même du chœur 4 de l’ancienne église Notre-Dame du Petit Luc (seule partie conservée), détruite le 28 février 1794 par les armées républicaines à coups de canon massacrant les personnes qui s’y trouvaient. L'édifice a été restaurée en 1867 à l’initiative du curé Jean Bart. À l’intérieur de la chapelle figurent sur les murs 22 tables de marbre comportant les noms des 564 victimes massacrés lors de la nuit du 28 février 1794.

Lien interne

  • Massacre des Lucs-sur-Boulogne

Lien externe

Notes et références

  1.  Texte intégral du discours prononcé par Alexandre Soljenitsyne, le samedi 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne, pour l’inauguration du Mémorial de Vendée [archive] Il y a deux tiers de siècle, l'enfant que j’étais lisait déjà avec admiration dans les livres les récits évoquant le soulèvement de la Vendée, si courageux, si désespéré. Mais jamais je n'aurais pu imaginer, fût-ce en rêve, que, sur mes vieux jours, j'aurais l'honneur inaugurer le monument en l'honneur des héros des victimes de ce soulèvement...
  2. ↑ a et b Guide de visite du Mémorial par le Conseil Général de la Vendée
  3.  Fiche détaillée petit patrimoine: chapelle du petit Luc [archive]
  4.  Lucus: Association de Recherches et d'Etudes pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Lucquois [archive]
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