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Vendée Militaire et Grand Ouest
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19 juillet 2015

Merlin Eugène Antoine François

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Antoine François Eugène Merlin

Eugène_Antoine_François_Merlin


Portrait du général Eugène Merlin.

Naissance 27 décembre 1778
Douai (Nord)
Décès 31 août 1854 (à 75 ans)
Eaubonne (Seine-et-Oise)
Origine Drapeau de la France France
Arme cavalerie
Grade général de division
Années de service 1793 – 1848
Distinctions Comte
Chevalier de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 29e colonne "MERLIN E".

Antoine François Eugène Merlin, né le 27 décembre 1778 à Douai (Nord) et mort à Eaubonne (Seine-et-Oise) le 31 août 1854), est un général français du premier Empire.

 

Sommaire

  [masquer] 
  • 1 Biographie
  • 2 État de service
  • 3 Décorations
  • 4 Titres
  • 5 Armoiries
  • 6 Notes et références
  • 7 Annexes
    • 7.1 Articles connexes
    • 7.2 Liens externes
    • 7.3 Bibliographie

 

Biographie

Fils de Merlin de Douai, le célèbre jurisconsulte, il entra dans la carrière des armes à l'âge de 14 ans en 1793. Attaché à l'état-major du général Cambray, il assista en Vendée, à la défaite de Montaigu, devint sous-lieutenant au 18e hussards, et alla ensuite à l'armée du Nord et à l'armée du Rhin, jusqu'à la paix de Campo-Formio.

Capitaine en 1797, il avait à peine 19 ans que Bonaparte le nomma son aide de camp et l'emmena en Égypte. Il assista aux batailles des Pyramides et d'Aboukir, au siège de Saint-Jean-d'Acre, et fut envoyé comme plénipotentiaire auprès de l'amiral Sydney-Smith qui lui remit les journaux contenant le récit de toutes les défaites éprouvées par les armées du Directoire. Il revint avec Bonaparte, et, après Marengo, fut aide de camp du général Dupont.

Rentré plus tard dans le corps de l'armée, chacun de ses grades fut le prix d'une action d'éclat. Néanmoins, arrivé au grade de chef d'escadron de grosse cavalerie en novembre 1800, il ne fut nommé colonel du 1erhussards que dix ans plus tard.

Chef d'escadron en 1802, chevalier de la Légion d'honneur, il fit avec son régiment, le 4e hussards, les campagnes d'Autriche en 1805, de Prusse en 1806 et de Pologne en 1807, et se signala à la prise de Lubeck.

Chevalier de l'Empire le 28 juillet 1808, et colonel du 1er hussards en 1810, il fut envoyé à l'armée de Portugal. Il se signala, le 3 août 1811, à l'affaire de Sabugal, où, à la tête d'un faible escadron, il dispersa un régiment d'infanterie anglaise et lui reprit une pièce d'artillerie dont il venait de s'emparer. Pour ce fait, il fut créé officier de la Légion d'honneur.

À la bataille des Arapyles, il soutint avec énergie, à la tête de son régiment, les efforts de l'ennemi et protégea la retraite de l'armée. Il fit prisonnier sir Paget qui commandait les dragons de la reine et quelques régiments de cavalerie anglaise. Après s'être signalé dans les principales affaires de cette campagne, il fut nommé général de brigade le 14 juillet 1813, et rejoignit, l'année suivante, la Grande Armée.

Le général Merlin se signala de nouveau pendant la campagne de Saxe en 1813. Après la bataille de Leipzig, où il montra une rare intrépidité, il mérita les éloges publics de Napoléon Ier qui le nomma commandant en second du 1er régiment des gardes d'honneur, puis colonel du 4e régiment de l'arme. Il resta bloqué à la forteresse de Mayence en 1814.

Mis en non-activité à la première Restauration, il reçut cependant la croix de Saint-Louis en février 1815. Aux Cent-Jours, il s'empara du fort de Vincennes que lui abandonna le marquis de Puyvert, fut fait major des Chasseurs à cheval de la Garde impériale, et eut à organiser le 2e régiment de l'arme dont il prit ensuite le commandement. À Waterloo, il commandait la 2ebrigade de la 5e division de cavalerie (général Jacques-Gervais Subervie) du 1er corps de cavalerie (général Claude-Pierre Pajol).

Après le licenciement de l'armée de la Loire, le général Merlin quitta la France et suivit dans l'exil son père qui faisait partie de la liste, des 38 proscrits par l'ordonnance du 24 juillet 1815. Monté à bord, à Anvers, du navire américain l'Alice, les deux voyageurs s'embarquèrent à Anvers pour se rendre en Amérique, et firent naufrage à l'embouchure de l'Escaut, près de Flessingue, le 24 février 1816. Rentré en France en 1818, il fut dénoncé comme complice de la conspiration de Nautil (août 1820). Il parvint à échapper au mandat d'arrêt lancé contre lui, et fut acquitté au mois de février 1821 par la Chambre des pairs.

Réintégré dans le cadre d'activité après la révolution de Juillet 1830, il fut nommé commandeur de la Légion d'honneur le 21 mars 1831, lieutenant général le 30 septembre 1832, fit la campagne des Dix-Jours, assista au siège d'Anvers (1832), et reçut, en 1834, le commandement de la 18e division militaire.

Élu 1, le 21 juin 1834, député du 11e collège du Nord (Avesnes), contre à M. Taillandier 2, il siégea parmi les conservateurs et se montra partisan de la dynastie nouvelle. Grand officier de la Légion d'honneur en 1837, pair de France le 7 novembre 1839, il fut mis à la retraite, comme général de division, le 30 mai 1848.

Le comte Merlin avait épousé, le 7 août 1806 aux Pays-Bas, Mlle Louise Jeanne Madeleine, née le 28 février 1788 -Rennes), fille unique de Louis Gohier, membre du Directoire et descendante, par sa mère, du célèbre ministre protestant Pierre Dumoulin. L'Union restera sans postérité. Ils sont tous deux enterrés au cimetière d'Eaubonne (Val-d'Oise)

État de service

  • 1er septembre 1810 : Colonel au 1er de Hussards ;
  • 14 juillet 1813 : général de brigade ;
  • 30 septembre 1832 : lieutenant général.

Décorations

  • Légion d'honneur :
    • Légionnaire (1802), puis,
    • Officier (1811), puis,
    • Commandeur (21 mars 1831), puis,
    • Grand officier de la Légion d'honneur (1837) ;
  • Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
    • Chevalier (février 1815).

Titres

  • Chevalier de l'Empire (lettres patentes du 20 juillet 1808),
  • 2e comte Merlin (1838 : succession au majorat créé par son père par lettres patentes du 20 mars 1812) ;
  • Donataire (revenus : 2 000 francs) sur le Trasimène (Décret impérial du 8 septembre 1808).

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext chevalier de l'Empire OLH.svg
Escutcheon to draw-fr.svg
Armes de chevalier de l'Empire (1808)

Tiercé en chevron : d'azur, de gueules à l'insigne des chevaliers légionnaires et d'hermine. 3

Notes et références

  1.  Par 220 voix sur 427 votants et 530 inscrits.
  2.  205 voix.
  3.  Vicomte Albert Révérend (1844-1911)Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Iervol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse,‎ 1894 (lire en ligne [archive])

Annexes

Articles connexes
  • Armée française pendant les Cent-Jours ;
  • Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile ;
  • Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
Liens externes
Bibliographie
  • « Merlin (Antoine François Eugène, comte) », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850,‎ 1852 [détail de l’édition] ;
  • « Eugène Antoine François Merlin », dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français,‎ 1889 [détail de l’édition]  ;
  • Vicomte Albert Révérend (1844-1911)Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Iervol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse,‎ 1894 (lire en ligne) ;
  • « La carrière militaire d'un Douaisien, Antoine François Eugène Merlin », dans Douaisis - Généalogie n° 39
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