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Vendée Militaire et Grand Ouest
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1 novembre 2015

de Béjarry Amédée-François-Paul

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous
Amédée de Béjarry

Amadeedebejarry


Portrait d'Amédée de Béjarry

Naissance 25 janvier 1770
Luçon
Décès 10 mai 1844
Luçon 1
Origine Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Grade Lieutenant général
Distinctions Ordre de Saint-Louis
Autres fonctions Député de la Vendée (1816-1823)
Président du Conseil général de la Vendée (1828-1831)
Famille Famille de Béjarry

Emblème

Amédée-François-Paul de Béjarry (25 janvier 1770, Luçon -10 mai 1844, Luçon 2), est un général royaliste des Guerres de Vendée ; homme politique sous la Restauration, il est député et président du Conseil général de la Vendée.

 

Sommaire

   
  • 1 Biographie
  • 2 Sources
  • 3 Notes et références
  • 4 Liens externes

 

Biographie

Amédée de Béjarry est le fils de Charles-François de Béjarry, page de la grande écurie du roi, et de Marie Françoise Paule Regnon de Chaligny (cousine germaine de Gaspard de Bernard de Marigny). Il est le frère d'Auguste de Béjarry (1768-1824), officier vendéen connu sous le surnom de Capitaine Tempête.

Portrait d'Amédée de Béjarry.

Très attaché à la royauté, Amédée de Béjarry combat pendant la Révolution dans l'armée vendéenne où il est aide de camp de Royrand, puis officier général, plusieurs fois blessé.

Chargé par Puisaye, en 1794, de concerter les efforts des royalistes armés du Morbihan avec le plan général des opérations, il remplit cette mission avec succès, puis passe dans l'armée de Charette qui le choisit comme un des négociateurs de la convention de Nantes le 5 février 1795, et le charge d'une mission près le comité de salut public. Il revient à l'armée et signe, avec son frère aîné, le Traité de La Jaunaye accepté par Hoche.

La reprise d'armes de 1799 aboutit à l'amnistie de 1800 ; Béjarry se retire alors dans ses foyers et reste, sous l'Empire, étranger à la vie politique.

La Restauration le fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis, sous-préfet de Beaupréau, alors chef-lieu d'arrondissement de Maine-et-Loire.

Le 4 octobre 1816, Béjarry est élu député de la Vendée au collège de département. Il siège au côté droit de la Chambre, vota avec les ultraroyalistes, et ne prend qu'une seule fois la parole, dans la session de 1816-1817, dans la discussion du budget, à l'article pensions ; après avoir exprimé toute sa sollicitude pour « cette masse de soldats vendéens, si dignes de toucher le cœur du roi et d'intéresser sa justice, » il propose en leur faveur un supplément de crédit de 250 000 francs. Il n'appartint pas à la législature qui suivit.

Ses mémoires ont été publiés en 1884 par son petit-fils, Amédée de Béjarry, accompagnés de nombreuses pièces annexes et justificatives, dont un grand nombre de lettres inédites.

Sources

  • « Amédée-François-Paul de Béjarry », dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français,‎ 1889 [détail de l’édition]
  • de Béjarry (Amédée). Souvenirs vendéens. Paris, Nantes : Grimaud et Gervais, 1884, in-8. 248 pp. 2e édition, Janzé : Y. Salmon, 1981. 314 pp.

Notes et références

  1.  Archives dépt. de Vendée, cote 2E128/20, vue 204/464 : registre des décès de Luçon, année 1844, f° 22 r° et v°, acte n° 53, 10 mai 1844
  2.  Archives dépt. de Vendée, cote 2E128/20, vue 204/464 : registre des décès de Luçon, année 1844, f° 22 r° et v°, acte n° 53, 10 mai 1844

Liens externes

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