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Vendée Militaire et Grand Ouest
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18 août 2016

Mauges

Clic pour voir sa notice sur son nom couleur orange

 

Mauges

 

Mauges

280px-Sèvre_Nantaise_near_Le_Longeron


Bords de la Sèvre, près du Longeron

Pays France
Région française Pays de la Loire
Département français Maine-et-Loire
Siège du pays Cholet et Beaupréau
Région(s) naturelle(s)
voisine(s)
Saumurois
Val d'Anjou
Pays d'Ancenis
Pays de Nantes
Bocage vendéen
Bocage bressuirais
Pays (div. territoriale) Pays des Mauges

Les Mauges sont une région naturelle et historique, correspondant au sud-ouest de l'actuel département de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou. Ses principales villes sont Cholet et Beaupréau.

La dénomination « pays des Mauges » désigne une intercommunalité, dont les limites ne correspondent pas totalement à celles de la région naturelle.

Les mémoires et le patrimoine local des Mauges ont été marqués par le soulèvement vendéen et la répression qui s'en est suivie, à partir de 1793.

 

Sommaire

 
  • 1 Géographie
    • 1.1 Situation et limites
    • 1.2 Relief et géologie
    • 1.3 Hydrographie
    • 1.4 Unités paysagères
    • 1.5 Climat
  • 2 Étymologie
  • 3 Histoire
    • 3.1 Préhistoire et Antiquité
    • 3.2 Moyen Âge
    • 3.3 Ancien Régime
    • 3.4 Époque contemporaine
  • 4 Culture et patrimoine
    • 4.1 Patrimoine
    • 4.2 Musées
    • 4.3 Personnalités des Mauges
  • 5 Intercommunalités
    • 5.1 Pays des Mauges
    • 5.2 Pays Choletais
    • 5.3 Le Vihiersois
  • 6 Pour approfondir
    • 6.1 Bibliographie
    • 6.2 Articles connexes
    • 6.3 Liens externes
  • 7 Notes et références

 

Géographie

Situation et limites

En tant que région naturelle[1], les Mauges sont situées à l'extrême sud-est du Massif armoricain. Elles sont délimitées au nord par la Loire (fleuve), à l'est par le Layon (rivière)[2],[3],[4], à l'ouest par la Sèvre nantaise (rivière) et par la Moine (rivière)[5].

La limite sud, bien que plus floue, sétend jusqu'au Choletais[6]. En cette partie, la campagne se confondant avec celle de la Vendée proche, les limites sont moins nettes, d'où le nom parfois donné aux Mauges de « Vendée angevine »[2].

Relief et géologie

L'Anjou méridional se compose à l'Est de terrains secondaires et tertiaires (Saumurois) et à l'Ouest de terrains primaires (Mauges). Dans ces derniers, on trouve un pays de bocage sur des terrains anciens, composés de schistes et de granites[3]. La morphologie des Mauges se présente sous la forme d’un plateau se relevant légèrement au Sud.

Ce paysage de bocages sillonné de vallées encaissées, en particulier celles de l'Èvre et de la Sèvre nantaise, culmine à la colline de la Trottière et ses 216 m, La Tourlandry étant le plus haut village des Mauges et de Maine-et-Loire[7].

Hydrographie

Les Mauges sont traversées du sud au nord par l'Èvre. Taillant son parcours dans le plateau des Mauges, l’Èvre est une rivière sauvage et sinueuse qui glisse vers la Loire à travers le bocage. « Elle était là, elle fut pour moi tout de suite avec son odeur terreuse de vase et de racines, son sommeil dissolvant, digérant, infusant lentement les feuilles mortes qui pleuvaient des arbres d’automne » (Julien Gracq, Les Eaux étroites)[8].

De Beaupréau à Saint-Florent-le-Vieil, de nombreux ponts et de moulins ponctuent la rivière (la Chaperonnière, le moulin de Moine, le moulin Neuf, le moulin de la Godinière, le moulin Chauvreau...). Plusieurs endroits sont remarquables : le cirque de Courossé, falaise dominant la rivière, la « roche qui boit », lieu de légendes, et le pont médiéval de Bohardy[9].

Dans la région, on trouve également les rivières la Moine et la Sèvre nantaise.

Unités paysagères

Le territoire des Mauges comprend trois unités paysagères[10] : Plateau des Mauges, la partie Sud de l'unité paysagère la Loire des promontoires, et la partie Ouest de celle du Couloir du Layon.

L'unité paysagère Plateau des Mauges recouvre la quasi intégralité du territoire du même nom, de La Varenne au Nord-Ouest, à la Vendée et aux Deux-Sèves au Sud, et de La Pommeraye au Nord à Nueil-su-Layon au Sud-Est. À l'est du Layon et au sud de la Loire, cette unité paysagère se compose principalement d'un plateau granitique et bocager. Apparu au Moyen Âge, le bocage en est un élément marquant, et est une composante de son histoire et de son identité[11].

L'unité paysagère Loire des promontoires se situe au nord, en rive gauche du fleuve, de la partie Nord de la commune de La Varenne, en passant par Drain, jusqu'à Chalonnes-sur-Loire et la Corniche Angevine. Entrée dans le Massif armoricain depuis sa confluence avec la Maine, elle se compose d'une partie basse (vallée) et d'une partie haute (coteaux). Les promontoires rocheux les plus prononcés se trouvent à Montjean-sur-Loire, Saint-Florent-le-Viel, Champtoceaux et La Varenne[12].

L'unité paysagère Couloir du Layon marque la transition entre les Mauges et le Saumurois. On y rencontre des coteaux escarpés où sont implantés des vignes ; ce territoire schisteux et ensoleillé étant favorable à cette culture. Cette grande cassure du socle hercynien, survenue lors du plissement alpin, se compose d'une grande richesse géologique. Au nord, les terres schisteuses ont été le siège de nombreuses exploitations de charbon[13].

Climat

Le climat angevin est tempéré, de type océanique. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelés rares et les étés ensoleillés.
Le relief plus marqué des Mauges provoque une accentuation des précipitations[14].

Étymologie

Formes anciennes du nom : Pagus Medalgicus en 843, Metalicca regain au XIe siècle, Pagus Metallicus en 1047, In Andegavo territorio Medalgie pagus en 1052-1064, Maalgia en 1052-1082 et 1114-1130, Metallica en 1060-1062, Mealgium et Mealgia en 1100-1120, Maaugia en 1124, Decanus de Mauge en 1223[15].

Origine du nom : Célestin Port précise dans son édition de 1876 que, d'après ces diverses formes du nom primitif, l'origine en serait due aux exploitations de mines de fer et de plomb, peut-être aussi de houille, metalla, répandues autrefois dans le pays.
Pour autant, dans l'édition révisée de 1978, les auteurs indiquent que l'étymologie du nom est très incertaine[4], ce qu'indique également Pierre-Louis Augereau en 2005[16].

Quant à la légende, « Mauges » serait une déformation de « mauvaises gens »[17], et proviendrait même de Jules César, qui aurait appelé ainsi (ou, du moins, malae gentes) la population du pays[18].

Onze communes de Maine-et-Loire comportent le nom « Mauges ». Il s'agit de Bégrolles, Botz, Bourgneuf, Chaudron, Mazières, Neuvy, Le Pin, Saint-Macaire, Saint-Philbert, Saint-Quentin et Saint-Rémy[16].

Les habitants de la région des Mauges se nomment les Maugeois[19].

Histoire

Menhir de Saint-Macaire-en-Mauges
Préhistoire et Antiquité

Les plus anciennes traces de présence humaine remontent à trois ou quatre cent mille ans[20]. Près de Cholet on a retrouvé des bifaces sur le site du Fuilet[21]. Ensuite, au paléolithique moyen (-100 000 à -10 000), les hommes de Néandertal puis de Cro-Magnon ont séjourné sur le site de Roc-en-Pail, entre Chalonnes et Chaudefonds[20].

Plusieurs dolmens et menhirs témoignent du peuplement de la région à l'époque néolithique, notamment au Fief-Sauvin et à Saint-Macaire-en-Mauges.

À l'époque gauloise, l'appartenance du territoire des Mauges n'est pas établie avec certitude : il relève peut-être du peuple des Ambilatres, ou bien de celui des Anagnutes[22], alors que les Namnètes et les Andécaves se trouvent au nord de la Loire ; après la conquête romaine, il relève probablement de la cité (civitas) des Pictons[23], appartenant donc à la province d'Aquitaine (capitale : Saintes), puis d'Aquitaine Seconde (capitale : Bordeaux) à partir du IVe siècle. La cité des Pictons devient évêché de Poitiers à la fin de l'Empire romain, comté de Poitiers à l'époque franque.

Moyen Âge

À l'époque de Charlemagne et de Louis le Pieux, le territoire des Mauges fait partie du royaume d'Aquitaine[24] créé en 781 pour le jeune Louis. Une des résidences royales se trouve dans la proche localité de Doué (actuelle Doué-la-Fontaine), où Louis apprend la nouvelle de la mort de Charlemagne en 814. Après le règne de Louis le Pieux, le territoire fait partie des conquêtes bretonnes du milieu du IXe siècle (règne de Nominoë et Erispoë). Au Xe siècle, les Mauges sont réintégrées au royaume de Francie occidentale, la Bretagne prenant alors sa forme définitive.

Au cours du XIe siècle, Foulques Nerra, comte d'Anjou, conquiert la plus grande partie des Mauges[25], aux dépens de la Bretagne et du Poitou. La Bretagne conserve le petit territoire situé entre Sèvre nantaise, Moine et Divatte.

À cette époque la région est couverte d'un vaste massif forestier, où seule la vallée de l'Èvre est défrichée[26].

L'existence de Beaupréau est attestée en 1075 (Bello Pratello). Cholet date aussi de cette époque.

L'Anjou de l'Ancien régime
Ancien Régime

Les Mauges ne constituent pas plus qu'au Moyen Âge une entité administrative. Les paroisses des Mauges dépendent de la province d'Anjou et de la sénéchaussée d'Angers, qui couvre un territoire englobant la moitié Ouest de l'Anjou.

Époque contemporaine
La période de la Révolution française

En 1791 et 1792, la question religieuse soulevée par la Révolution, la levée en masse et l'organisation des nouveaux impôts sont à l'origine de troubles divers[27],[28].

Comme dans le sud de la Loire-Inférieure et en Vendée, les populations rurales des Mauges ne sont pas favorables à l'installation de la République en septembre 1792, mais on trouve probablement des républicains dans les bourgs[29] et bien sûr à Cholet, principal point d'appui des gardes nationaux. Comme ailleurs, l’insurrection éclate dans les Mauges en mars 1793[30] à la suite de la décision de la Convention de lever 300 000 soldats (jusqu'alors, il n'y a aucun service militaire obligatoire, mais seulement des engagements volontaires ; la levée des 300 000 hommes constitue donc une nouveauté radicale qui est refusée dans de nombreuses régions).

En 1793, la région est l'un des théâtres d'opération des guerres de Vendée, dans le cadre de l'armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou (avec notamment la division de Cholet et de Beaupréau, commandée par Bonchamps, et celle de Saint-Florent-le-Vieil, commandée par d'Elbée) qui concerne les territoires entre le Loroux-Bottereau, Bressuire et Angers ; en octobre 1793, a lieu la bataille de Cholet qui est une victoire des Républicains, dirigés entre autres par Kléber, en présence de Carrier, représentant en mission à Nantes. Cette défaite des armées royalistes est au point de départ de la traversée de la Loire et de la Virée de Galerne, qui aboutit en décembre à leur écrasement à Savenay.

À partir d'octobre 1793, les Mauges sont (comme les autres régions de la Vendée militaire) l'objet d'une reprise en main par les Républicains, ce qui se traduit par une répression parfois extrême (colonnes infernales).

Article détaillé : Guerre de Vendée.
Le découpage administratif depuis 1790

Lors de la création des départements en 1790, le Maine-et-Loire est divisé en huit districts : Angers, Baugé, Châteauneuf, Cholet, Saint-Florent, Saumur, Segré et Vihiers[31].

En 1800, ils sont remplacés par les arrondissements d'Angers, de Baugé, de Beaupréau, de Saumur et de Segré. En 1857, la sous-préfecture de Beaupréau[32] sera déplacée à Cholet[33].

Articles détaillés : Arrondissement de Beaupreau et Arrondissement de Cholet.
L'évolution économique et sociale

Le XXe siècle est marqué par une assez forte industrialisation (de ce point de vue, Cholet apparaît comme le pôle industriel de la région dite du « Choletais »). Une des grandes réussites de l'industrie des Mauges est l'industrie de la chaussure, notamment l'entreprise « Eram » (Saint-Pierre-Montlimart) autour de la famille Biotteau. La densité industrielle rurale y est importante[34].

Dans l'après-guerre, les ouvriers des Mauges, issus de la paysannerie, sont initiés à la vie sociale en partie par le biais de la JOC et du syndicat CFTC ; les années 1960 sont d'ailleurs marquées par quelques conflits à Saint-Pierre-Montlimart[17].

Culture et patrimoine

Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil
Patrimoine

Plusieurs ouvrages sont classés aux Monuments historiques[35].

Préhistoire
  • Site préhistorique de Roc-en-Pail à Chalonnes-sur-Loire[36]
  • Menhir de la Garde, déplacé des terres de la Garde, à Cholet[37]
  • Menhir dit La Haute-Borne à Saint-Germain-sur-Moine[38]
  • Menhir dit La Grande Pierre Levée à Saint-Macaire-en-Mauges[39]
Bâtiments religieux
  • Abbaye du Montglonne du XIIIe siècle à Saint-Florent-le-Vieil
  • Chapelle de la Bernardière des XVe et XVIIIe siècles à Saint-Macaire-en-Mauges
  • Chapelle Notre-Dame-de-Toutes-Aides des XVIIe et XVIIIe siècles à Maulévrier
  • Église Notre-Dame du XIXe siècle à Beaupréau
  • Église du Sacré-Cœur du XXe siècle à Cholet
  • Vitraux de l'église du Pin-en-Mauges
Châteaux
  • Château des XIIe et XIIIe siècles à Chemillé
  • Château fort dit château des Hayes des XVe et XVIe siècles à Andrezé
  • Château de la Guérinière des XVIIe et XVIIIe siècles à Bégrolles-en-Mauges
Bâtiments civils
  • Tour dite du Grenier à sel du XVIe siècle à Cholet
  • Maisons des XVe et XVIe siècles à Maulévrier
  • Moulin de l’Epinay à La Chapelle-Saint-Florent
  • Moulin des Landes à Bégrolles-en-Mauges
  • Moulin pendu dit le Cul-du-Moulin des XIIIe et XIVe siècles à Champtoceaux
  • Pont sur l'Èvre du XVe siècle à Montrevault
Musée du textile de Cholet
Musées
  • Musée d'art et d'histoire de Cholet
  • Musée du textile de Cholet
  • Musée Joachim-Du-Bellay de Liré
  • Musée Cathelineau du Pin-en-Mauges
  • Musée des métiers de la chaussure de Saint-André-de-la-Marche
  • Musée d'histoire locale et des guerres de Vendée de Saint-Florent-le-Vieil
  • Musée des métiers de Saint-Laurent-de-la-Plaine
Personnalités des Mauges
  • Joachim du Bellay (1522-1560), poète français de la Pléiade, né à Liré.
  • François Bernier (1620-1688), philosophe et voyageur français du XVIIe siècle, né à Joué (actuelle commune de Valanjou).
  • Pierre Charles Trémolières (1703-1739), peintre angevin du XVIIIe siècle, né à Cholet.
  • Jacques Cathelineau (1759-1793), « le Saint de l'Anjou », généralissime des armées vendéennes durant les guerres de Vendée, né au Pin-en-Mauges.
  • Charles Melchior Artus de Bonchamps (1760-1793), commandant des armées vendéennes.
  • Hippolyte Maindron (1801-1884), sculpteur français, né à Champtoceaux.
  • Albert-René Biotteau (1898-1985), créateur d'une fabrique de chaussures à Saint-Pierre-Montlimart et fondateur du groupe Eram.
  • Julien Gracq (1910-2007), écrivain, né à Saint-Florent-le-Vieil.
  • Étienne Davodeau, (1965- ), né à Botz-en-Mauges, auteur de bandes dessinées.

Intercommunalités

Pays des Mauges

L'intercommunalité Pays des Mauges se situe dans un triangle entre les villes de Nantes, Angers et Cholet. Ce syndicat mixte compte 7 communautés de communes, comprenant 71 communes[40].
Cette structure administrative d'aménagement du territoire ne correspond pas totalement aux limites géographiques, d'où parfois la confusion avec l'appellation territoriale.

  • Communauté de communes de la région de Chemillé, qui comprend les communes de Chanzeaux, La Chapelle-Rousselin, Chemillé, Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Melay, Neuvy-en-Mauges, La Salle-de-Vihiers, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin, La Tourlandry et Valanjou[41].
  • Communauté de communes Montrevault Communauté, qui comprend les communes de La Boissière-sur-Èvre, Chaudron-en-Mauges, La Chaussaire, Le Fief-Sauvin, Le Fuilet, Montrevault, Le Puiset-Doré, Saint-Pierre-Montlimart, Saint-Quentin-en-Mauges, Saint-Rémy-en-Mauges et La Salle-et-Chapelle-Aubry[42].
  • Communauté de communes du Centre-Mauges, qui comprend les communes de Andrezé, Beaupréau, Bégrolles-en-Mauges, La Chapelle-du-Genêt, Gesté, Jallais, La Jubaudière, Le Pin-en-Mauges, La Poitevinière, Saint-Philbert-en-Mauges, Villedieu-la-Blouère et Le May-sur-Èvre[43].
  • Communauté de communes du canton de Champtoceaux, qui comprend les communes de Bouzillé, Champtoceaux, Drain, Landemont, Liré, Saint-Christophe-la-Couperie, Saint-Laurent-des-Autels, Saint-Sauveur-de-Landemont et La Varenne[44].
  • Communauté de communes de Moine-et-Sèvre, qui comprend les communes de Montfaucon-Montigné, Saint-Crespin-sur-Moine, Saint-Germain-sur-Moine, Tillières, Le Longeron, La Renaudière, Roussay, Saint-André-de-la-Marche, Saint-Macaire-en-Mauges et Torfou[45].
  • Communauté de communes du canton de Saint-Florent-le-Vieil, qui comprend les communes de Beausse, Botz-en-Mauges, Bourgneuf-en-Mauges, La Chapelle-Saint-Florent, Le Marillais, Le Mesnil-en-Vallée, Montjean-sur-Loire, La Pommeraye, Saint-Florent-le-Vieil, Saint-Laurent-de-la-Plaine et Saint-Laurent-du-Mottay[46].
  • Communauté de communes du Bocage, qui comprend les communes de Les Cerqueux, Coron, Maulévrier, La Plaine, Somloire et Yzernay[47].
Pays Choletais

L'intercommunalité Communauté d'agglomération du Choletais se situe dans la partie Sud des Mauges[48],[6],[2],[32]. Cette structure intercommunale groupe 13 communes, que sont Chanteloup-les-Bois, Cholet, Le May-sur-Èvre, Mazières-en-Mauges, Nuaillé, La Romagne, Saint-Christophe-du-Bois, Saint-Léger-sous-Cholet, La Séguinière, La Tessoualle, Toutlemonde, Trémentines et Vezins[49].

Le Vihiersois

L'intercommunalité Communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon se situe dans la partie sud-est des Mauges[2],[3],[4]. Cette structure intercommunale groupe 12 communes, que sont Cernusson, Les Cerqueux-sous-Passavant, Cléré-sur-Layon, La Fosse-de-Tigné, Montilliers, Nueil-sur-Layon, Passavant-sur-Layon, Saint-Paul-du-Bois, Tancoigné, Tigné, Trémont et Vihiers[50].

Pour approfondir

Voir la catégorie : Mauges.
Bibliographie
  • Pierre-Louis Augereau, Les Mauges mystérieuses, Editions Cheminements, 1999
  • Yves Boiteau, L'Evre, miroir des Mauges, CPIE Loire et Mauges, 2010
  • Janine Brouard, Voyage au pays des Mauges et arrêt à Sainte-Christine, Édition Hérault, 2010
  • Étienne Davodeau, Les Mauvaises Gens, Édition Delcourt (Collection Encrages), 2005
  • Anne Rolland-Boulestreau, les Notables des Mauges : communautés rurales et Révolution (1750-1830), Presses universitaires de Rennes, 2004
  • Teddy Véron, L'intégration des Mauges à l'Anjou au XIe siècle, Pulim, 2007
Articles connexes
  • Les autres régions naturelles de Maine-et-Loire : Baugeois, Saumurois, Segréen.
  • Régions naturelles de France
  • Anciennes provinces de France
Liens externes

Notes et références

  1. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Éditions Sud-Ouest, 2000
  2. a, b, c et d P.Wagret J.Boussard J.Levron S. Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Horizons de France, 1951, p. 23
  3. a, b et c Louis Poirier, Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois), Annales de Géographie, 1935, t. 44 no 251 p. 474
  4. a, b et c Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1978 par J. Levron P. d'Herbécourt R. Favreau et C. Souchon, t. 2 p. 423
  5. Célestin Port, Dictionnaire Historique de Maine-et-Loire, Lachèse Belleuvre & Dolbeau, 1874, t. 1 p. X
  6. a et b Léon Dubreuil, Histoire des insurrections de l'Ouest, Volume 1, Les éditions Reider, 1929, p. 137
  7. WikiAnjou, Point le plus haut de Maine-et-Loire [archive], consulté le 2 mai 2012
  8. Julien Gracq, Les Eaux étroites, José Corti Editions, 1976 (ISBN 978-2714303011)
  9. Inventaire visuel des ponts jetés en travers de l'Èvre, Ponts anciens [archive], consulté le 3 août 2011
  10. Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 57 - Données consultables sur WikiAnjou [archive].
  11. Atlas des paysages de Maine-et-Loire, op. cit., p. 190 à 201
  12. Atlas des paysages de Maine-et-Loire, op. cit., p. 176 à 189
  13. Atlas des paysages de Maine-et-Loire, op. cit., p. 146 à 157
  14. Comité Météorologique Départemental, Climat de Maine-et-Loire [archive], consulté le 4 août 2011
  15. Célestin Port, Dictionnaire Historique de Maine-et-Loire, Lachèse Belleuvre & Dolbeau, 1876, t. 2 p. 617 et 618
  16. a et b Pierre-Louis Augereau, Noms de communes et lieux-dits de Maine-et-Loire, Cheminements, 2005, p. 216
  17. a et b Étienne Davodeau, Les Mauvaises Gens, Édition Delcourt, 2005
  18. Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, Volume 3, Edition Furne - Perrotin - Fournier, 1845, p. 507
  19. WikiAnjou, Mauges (mot) [archive], consulté le 21 novembre 2013
  20. a et b Michel Vaissier, Anjou, terre secrète du Graal ?, Édition Cheminements, 1999, p. 58
  21. Célestin Port, Édition révisée de 1978 (op. cit.), t. 2 p. 201
  22. Notes à propos du territoire à l'époque gauloise : Les Ambilatres et les Anagnutes sont deux peuples particulièrement mal connus.
  23. Note à propos des Pictons : Peuple favorisé par les Romains qui lui attribuent par ailleurs le pays de Retz (avec la ville de Ratiatum, « Rezé »).
  24. Teddy Véron, L'intégration des Mauges à l'Anjou au XIe siècle, Pulim, 2007, p. 29
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