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Vendée Militaire et Grand Ouest
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10 septembre 2016

Davout Louis Nicolas

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Louis Nicolas Davout

Louis_nicolas_davout (1)


Le maréchal Louis Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt et prince d'Eckmühl. Huile sur toile de Tito Marzocchi de Belluci d'après Claude Gautherot, vers 1852, château de Versailles.

Surnom « Le Maréchal de fer »
« La Bête »
Naissance 10 mai 1770
Annoux, France
Décès 1er juin 1823 (à 53 ans)
Paris, France
Origine Français
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Grade Maréchal d'Empire
Années de service 1788 – 1815
Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Commandement IIIe corps et autres
Faits d'armes Bataille de Neerwinden
Campagne d'Égypte
Bataille de Marengo
Bataille d'Ulm
Bataille d'Austerlitz
Bataille d'Auerstaedt
Bataille d'Eylau
Bataille de Friedland
Bataille d'Eckmühl
Bataille de Wagram
Bataille de la Moskova
Bataille de Rocquencourt
Distinctions Légion d'honneur
(Grand aigle),
Duc d’Auerstaedt
Prince d'Eckmühl
Pair de France
voir section « Décorations »
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile (13ecolonne, DAVOUST).
Autres fonctions Gouverneur-général du
Grand-duché de Varsovie
Ministre de la Guerre
Maire de Savigny-sur-Orge

Louis Nicolas d’Avout puis Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux (Yonne) et mort le 1er juin 1823 à Paris1, est un général de division français, maréchal d'Empire. Issu d'une famille de petite noblesse, Davout sert dans l'armée de l'Ancien Régime, puis devient chef de bataillon des volontaires de l'Yonne en 1791. Dès lors, son avancement est fulgurant : général de brigade en juillet 1793, il participe à la campagne d'Égypte sous les ordres de Napoléon Bonaparte et est fait général de division en 1800. Il inaugure son nouveau commandement en prenant la tête de la cavalerie de l'armée d'Italie avec laquelle il se signale à Pozzolo. Le 19 mai 1804, Napoléon, devenu empereur, élève Davout à la dignité de maréchal d'Empire.

Davout joue un rôle majeur lors des guerres napoléoniennes, notamment à Austerlitz en 1805 et à Auerstaedt en 1806 où il met en déroute la principale armée prussienne. En récompense de cette dernière victoire, l'Empereur lui octroie l'honneur d'entrer le premier dans Berlin. Davout se distingue ensuite à la bataille d'Eylau, avant d'occuper les fonctions de gouverneur du Grand-duché de Varsovie. Commandant en chef de l'armée d'Allemagne en l'absence de l'Empereur, il fait avec brio la campagne d'Allemagne et d'Autriche à l'issue de laquelle il reçoit le titre de prince d'Eckmühl. Employé en Russie, où il dirige le Ier corps, puis en Allemagne après la retraite des troupes françaises, Davout s'enferme dans Hambourg et résiste aux attaques des armées alliées jusqu'à la chute du régime impérial. Passif sous la Première Restauration, le maréchal se rallie pendant les Cent-Jours à Napoléon Ier qui le fait ministre de la Guerre. Après la défaite de Waterloo, il se retire dans ses terres de Savigny-sur-Orge. Il meurt de maladie le 1er juin 1823 à Paris, à l'âge de 53 ans.

Considéré comme le meilleur subordonné de Napoléon sur le plan tactique, Davout est le seul maréchal de l'Empire à rester invaincu au cours de sa carrière militaire. D'un caractère difficile et exigeant à l'encontre de ses officiers, il se montre sévère sur l'entraînement et la discipline de ses troupes. Il est toutefois sévèrement critiqué par l'Empereur à Sainte-Hélène : « Il a fini par trahir comme les autres quand il a vu ma cause en péril, et, quand il l'a vue perdue, il a voulu conserver ses honneurs et tout ce qu'il me devait de richesses et de grandeurs ; il m'a mal servi […] Vous ne connaissez pas les hommes, vous ne connaissez pas Davout comme moi ».

 

Sommaire

  
  • 1Biographie
    • 1.1Jeunesse et origines familiales
    • 1.2Carrière militaire
      • 1.2.1Révolution française
      • 1.2.2Campagne d’Égypte
      • 1.2.33e corps
      • 1.2.41er corps — Campagne de Russie
      • 1.2.5Hambourg
      • 1.2.6Les Cent-Jours
      • 1.2.7Après Waterloo
    • 1.3Activité municipale
  • 2Décorations
  • 3Armoiries
  • 4Œuvres
  • 5Mémoire
    • 5.1Hommages
  • 6Notes et références
    • 6.1Notes
    • 6.2Références
  • 7Annexes
    • 7.1Sources et bibliographie
    • 7.2Articles connexes
    • 7.3Liens externes

 

Biographie

Jeunesse et origines familiales
Article connexe : Famille d'Avout.

« Quand un Davout sort du berceau, une épée sort de son fourreau. »

— Adage de la famille Davout.

Louis Nicolas D’Avout, né le 10 mai 1770 à Annoux dans l'Yonne, est le fils de Jean François d’Avout et d’Adélaïde Minard de Velars. Issu d’une famille de noblesse d’épée destinant traditionnellement ses enfants au service du roi 2, Louis Nicolas, qui va s’affirmer comme un spécialiste du combat d’infanterie, naît dans une famille tournée vers la cavalerie. Son père, comme son grand-père avant lui, est officier au régiment de cavalerie Royal-Champagne.

En 1779, alors qu’il a neuf ans, son père meurt des suites d’un accident de chasse. Davout est alors placé, en début d’année 1780, au collège bénédictin d’Auxerre jusqu’à ce que ses aptitudes lui permettent, à la fin de l’été 1785, de faire partie des quelques cadets gentilshommes désignés pour l’École royale militaire de Brienne-le-Château, dans l'Aube Note 1.

Davout intègre l’école militaire le 27 septembre 1785 3, pour y rester trois ans. Le jeune Napoléon Bonaparte également pensionnaire de cet établissement, la quitte un mois plus tard. À sa sortie, en février 1788, la France est en ébullition, la révolution en gestation glisse inexorablement des salons vers la rue. Louis Nicolas, qui rejoint le régiment de Royal Champagne en qualité de sous-lieutenant, embrasse très vite la cause révolutionnaire. Sa sympathie pour les idées nouvelles le fait rapidement abandonner la particule ainsi qu’une pension de 200 livres 4 qu’il tient du roi depuis son entrée au collège d’Auxerre. Devenu le principal fauteur de troubles 5 du régiment, Davout organise des banquets civiques, constitue un club politique et défie à chaque occasion sa hiérarchie Note 2. Une attitude qui lui vaut d'être mis aux arrêts pendant six semaines à la citadelle d'Arras 6 avant d’être libéré contre sa démission de l'armée.

Carrière militaire
Révolution française
Louis Nicolas Davout en uniforme de lieutenant-colonel des volontaires de l'Yonne, 1792.

Le 21 juin 1791, l’Assemblée constituante décrète la levée de 169 bataillons appelés à renforcer l’armée régulière affaiblie par les troubles internes et l’émigration des cadres 7. La levée par le département de l’Yonne de quatre bataillons va donner à Davout l’occasion de réintégrer l’armée. Il s’enrôle en tant que volontaire et est élu Note 3 le 26 septembre 1791, par 400 voies sur 585 votants 8 : lieutenant-colonel du 3e bataillon. Il se marie, dans la foulée, avec Marie de Séguenot — avec laquelle il divorce pour inconduite deux ans plus tard.

Affecté à l’Armée du Centre en décembre 1791 puis à l’Armée du Nord à partir d’avril 1792, Davout se distingue à plusieurs reprises, notamment à la bataille de Neerwinden en mars 1793 où il tente avec son bataillon d’arrêter l’arme à la main le général Dumouriez qui passe à l’ennemi.

Promu en juillet 1793 général de brigade puis général de division (grade qu'il refuse néanmoins) après un bref passage en Vendée, Davout intègre l’Armée du Rhin et y sert de 1794 à 1798. Son sens de l'organisation, de la discipline et son intrépidité lui fait gagner l'estime du général Moreau qui lui confie des commandements importants, et à qui il rend des services signalés, particulièrement au passage du Rhin, le 20 avril 1797 en marge de la bataille de Neuwied.

Campagne d’Égypte
Le général Davout menant ses grenadiers à l'attaque d'une position mamelouke.

Il fit ensuite partie de la campagne d'Égypte, accompagnant Desaix — l’un de ses rares amis dans le domaine militaire — dans l’expédition de Napoléon Bonaparte en Égypte. Il participe à la Bataille des Pyramides 3, et contribua ardemment à la victoire d’Aboukir. Après cette bataille, le général en chef avait laissé à Lannes le soin de réduire le fort d’Aboukir. Blessé, Lannes céda le commandement à Menou Note 4. Le 30 juillet, Davout, étant de tranchée, fait une attaque générale et le 2 août, la garnison se rend à discrétion.

De retour en France avec Desaix, Davout fut nommé général de division le 3 juillet 1800. Il intégra le cercle familial du premier Consul après avoir épousé Aimée Leclerc, sœur du Général Leclerc, donc belle-sœur de Pauline Bonaparte. Napoléon lui confia le commandement en chef des grenadiers de la garde consulaire en 1802, puis en fit l’un des maréchaux d’Empire lors de la première promotion de 1804 3.

3e corps
Articles connexes : IIIe corps d'armée, Bataille d'Auerstaedt, Bataille d'Austerlitz et Bataille d'Ulm.

En 1805, il reçut le commandement du 3e corps de la Grande Armée, avec lequel il prit part aux victoires d’Ulm et joua un rôle déterminant dans la bataille d' Austerlitz (1805) 3Note 5.

Il obtint une victoire brillante lors de la bataille d'Auerstaedt (le même jour que la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806) contre la moitié de l’armée prussienne, plus de deux fois supérieure en nombre et dirigée par les deux principaux commandants de l’armée adverse, le duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel — qui meurt lors de la bataille — et le roi Frédéric-Guillaume III de Prusse en personne. La victoire fut d'autant plus brillante que Bernadotte lui refusa le soutien de son propre corps d'armée. Cette victoire lui vaudra en 1808 le titre de duc d'Auerstaedt et l’honneur d’entrer le premier dans Berlin le 25 octobre 1806 Note 6, même si elle fut éclipsée par celle remportée par l'Empereur le même jour à Iéna. Il commanda la droite française lors de la bataille d’Eylau (1807) 3. Après la campagne, Napoléon le désigne donataire du domaine polonais de Lowiez : Davout reçoit ainsi un capital estimé à plus de 4,8 millions de francs 9.

Dans la guerre de 1809, il fut présent à la bataille d'Eckmühl, à la Bataille de Ratisbonne et à Wagram 3 où il commanda l’aile droite. Il fut alors fait prince d’Eckmühl le 15 août 1809. Il fut peu après nommé gouverneur-général du grand duché de Varsovie 10 qui comprenait la surveillance des villes hanséatiques après le traité de Tilsit en 1807 et duc d’Auerstaedt. Dans ces fonctions, il réorganisa l’armée polonaise et dénonça les activités frauduleuses de Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne en poste à Hambourg.

1er corps — Campagne de Russie
Articles connexes : 1er corps et Campagne de Russie (1812).
Le maréchal Davout au monastère de Tchoudov à Moscou (par Vassili Verechtchaguine).

En 1812, Napoléon lui confie la tâche d’organiser le corps d’observation de l’Elbe, composé de 70 000 hommes, qui deviendra le 1er corps de la Grande Armée pour la campagne de Russie. Il obtient pendant cette campagne une victoire sur les Russes à Moguilev mais ne parvient pas à encercler l’armée russe de Bagration du fait de la lenteur de Jérôme Bonaparte, chargé de l’aile droite de la Grande Armée. Davout pleura la mort de son fidèle général de division, Gudin, tué à la bataille de Valoutino. Son cheval fut tué sous lui lors de la bataille de la Moskova. Le général Sorbier l'ayant vu s'écrouler, il alla annoncer sa mort à Napoléon qui lui envoya son chirurgien Larrey. Son plan qui consistait à contourner la gauche de l'ennemi avec le 1er corps et les Polonais ne fut pas retenu par Napoléon lors de cette bataille qui fut une véritable boucherie pour ouvrir la route de Moscou. Il assura, alternativement avec Ney, le commandement de l'arrière garde de l'armée lors de la terrible retraite de Russie. Davout perdit son bâton de maréchal à la bataille de Krasnoï (il est aujourd'hui exposé au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg).

Hambourg
Article détaillé : Siège de Hambourg.

En 1813, il commandait l’aile gauche de l’armée française en Allemagne. Victorieux et seul invaincu français de la campagne, il dut, à la suite des échecs de ses collègues et de Napoléon lui-même, se replier dans le secteur militaire de Hambourg qu’il fit fortifier et approvisionner. Il établit son quartier général à Hambourg (30 mai 1813) ; il y fut bientôt assiégé par l’ennemi victorieux. En vain, les armées russe, prussienne et suédoise, formant un total de 80 000 hommes, cherchèrent-elles à s’emparer de la place et à ébranler la fermeté du prince d’Eckmühl, leurs menaces et leurs efforts furent également inutiles. Ce ne fut qu’au mois d’avril 1814 qu’il consentit à remettre la place non aux généraux ennemis, mais au général Gérard, porteur des ordres de Louis XVIII. Il ne capitule que sur l’ordre de Louis XVIII après un premier refus où il avait fait tirer au canon sur le drapeau fleurdelisé du roi de France.

Pendant la première Restauration, il se retira dans ses terres de Savigny-sur-Orge.

Les Cent-Jours

Après le retour de l’île d'Elbe, appelé par Napoléon Ier au ministère de la guerre 3, Davout, de concert avec l’Empereur, organisa en trois mois l’armée française sur le pied où elle était avant les événements de 1814, et créa d’immenses ressources militaires pour la défense du pays. Toutes les mesures avaient été prises pour que, dans le courant du mois d’août, 800 000 hommes fussent sur pied, armés et équipés 11.

Après Waterloo

Il reçut le commandement général de l’armée sous les murs de Paris après la bataille de Waterloo, à laquelle il n’a pas participé.

Article connexe : Bataille de Rocquencourt.
Tombe de Davout

Le 3 juillet 1815, il se disposait à livrer bataille à Wellington et à Blücher, lorsqu’il reçut du gouvernement provisoire l’ordre de traiter avec l’ennemi. Ce même jour, il signa à Saint-Cloud la convention de Paris, d’après laquelle l’armée française devait se retirer derrière la Loire. Le 6 juillet, le prince d’Eckmühl se mit à la tête des troupes qui abandonnaient la capitale; avant de partir, il avait fait disposer dans le fort de Vincennes environ cinquante mille fusils, en donnant des ordres pour que ce fort ne fût, en aucun cas, livré à l’étranger. Il organise l’armée française en deçà de la Loire en faisant évacuer tous les objets de valeur du musée d’artillerie Note 7. Quand les Autrichiens franchissent le fleuve, il lui suffit de les menacer d’une bataille pour que ceux-ci fassent chemin inverse, son seul nom, maréchal invaincu, suffisait à faire trembler ses adversaires, même après l’abdication de Napoléon.

Le maréchal fit sa soumission au gouvernement royal le 14 juillet, au château de la Source, près d'Orléans (actuel siège de l'Université). Il remit le commandement de l’armée au maréchal Macdonald, chargé de la licencier. Quand il eut connaissance de l’ordonnance du 24 juillet, qui proscrivait les généraux Gilly, Grouchy, Exelmans, Clausel, etc., il écrivit au maréchal Gouvion-Saint-Cyr, ministre de la guerre, pour demander qu’on substituât son nom à celui de ces généraux, attendu qu’ils n’avaient fait qu’obéir à ses ordres.

Retiré sur ses terres, il revint toutefois pour défendre Ney, mis en accusation Note 8.

Privé de ses traitements, il connut une période difficile avant de recouvrer finalement ses titres en 1817 Note 9.Il ne parut à la cour de Louis XVIII qu’en 1818. Il rentra à la Chambre des pairs, le 5 mai 1819 et se rallia complètement à la cause de la Restauration. Il fut élu maire de Savigny-sur-Orge de 1822 à 1823, ainsi que son fils de 1843 à 1846 et plus tard son beau-fils, le comte Vigier. Une des places principales de la ville porte leur nom.

Davout mourut le 1er juin 1823 dans l'hôtel parisien du 107 rue Saint-Dominique 1 de phtisie pulmonaire. Il fut enterré à Paris, au cimetière du Père-Lachaise (28e division) dans une sépulture qu’il avait fait préparer pour sa famille. Sa veuve revendit en 1838 l'hôtel de Monaco au banquier William Hope.

Les papiers personnels de Louis Nicolas Davout sont conservés aux Archives nationales sous la cote 133AP 12.

Activité municipale

Il a été maire de la ville de Savigny-sur-Orge, laquelle lui a consacré un musée en son honneur.

Décorations

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Est,13e et 14e colonnes.
Grand aigle de la Légion d'honneur
  • Légion d'honneur (Drapeau de l'Empire français Empire français) :
    • « Légionnaire » (19 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis,
    • Grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804, et chef de la 6e cohorte), puis,
    • Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviose an XIII : 2 février 1805) ;
  • Chevalier de Saint-Louis (10 février 1819 (Drapeau du Royaume de France Royaume de France) ;
  • Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer (Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie) ;
  • Ordre militaire de Virtuti Militari (17 avril 1809, Drapeau du Duché de Varsovie Duché de Varsovie) ;
  • Grand-croix de l'Ordre de l'Aigle blanc (Pologne) (Drapeau du Duché de Varsovie Duché de Varsovie) ;
  • Grand-croix de l'Ordre du Christ (28 février 1806, Drapeau du Royaume du Portugal Royaume de Portugal) ;
  • Grand-croix de l'Ordre militaire de Saint-Henri (16 avril 1808, Drapeau du Royaume de Saxe Royaume de Saxe) ;
  • Grand-croix de l'Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière) ;
  • Grand-croix de l'Ordre de Saint-Étienne de Hongrie (4 avril 1810, Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche) ;
  • Grand-croix de l'Ordre militaire de Marie-Thérèse (Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche) ;
  • Grand-croix de l'Ordre de l'Éléphant (Drapeau du Royaume du Danemark et de Norvège Danemark-Norvège) ;
Sources 
  • « Notice no LH/675/37 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
  • André F. Borel d'HauteriveAnnuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe et de la diplomatievol. 3, Bureau de la Publ.,‎ 1845 (lire en ligne) ;
  • Almanach impérial pour l'année 1810, Testu (lire en ligne) ;

Armoiries

Figure Blasonnement
Blason fam fr d'Avout (Ancien Régime).svg Armes des d'Avout

De gueules, à la croix d'or chargée de cinq molettes de sable. 13

  • Devises :
  1. Justum et Tenacem
  2. Virtuti Pro Patria
  • Adage : « Quand un Davout sort du berceau, une épée sort de son fourreau. »
Orn ext Maréchal-Duc de l'Empire GCLH.svg
Blason Louis Nicolas d'Avout (1770-1823).svg
Maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : 19 mai 1804), 1er duc d'Auerstaedt et de l'Empire (2 juillet 1808, lettres patentes du 8 juillet 1808), 1er prince d'Eckmühl et de l'Empire (15 août 1809, lettres patentes signées au Palais de Schönbrunn), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), duc et pair le 5 mars 1819, lettres patentes du 15 février 1823),

D'or, à deux lions léopardés rampants de gueules, tenant de la patte dextre une lance polonaise de sable, l'un en chef à dextre, et le second contourné en pointe à sénestre, bordure componée d'or et de gueules ; au chef des ducs de l'Empire brochant. 1415.

Œuvres

  • Mémoire de M. le Maréchal Davout, Prince d'Eckmühl au Roi, Paris, Éditions Gabriel Warée, Réimpression par les Éditions Berger-Levrault,‎ 1814 (réimp. 1890), 172 p. (lire en ligne)
  • Le Maréchal Davout, Prince d'Eckmühl. Correspondance inédite (1790-1815). Pologne, Russie, Hambourg., Paris, Éditions Perrin,‎ 1887 (lire en ligne)
  • Opérations du 3ème corps (1806-1807) : Rapport du Maréchal Davout, Duc d'Auerstaedt, Paris, Éditions Calmann-Lévy,‎ 1896, 385 p. (lire en ligne)

Mémoire

Hommages

Le maréchal Davout a donné son nom :

  • au boulevard Davout (dans le 20e arrondissement de Paris), l’un des « boulevards des Maréchaux » ;
  • au Studio Davout, studio d’enregistrement musical parisien situé porte de Montreuil, laquelle est desservie par le boulevard Davout.

Par ailleurs, le phare de la pointe de Saint-Pierre à Penmarc'h (Finistère), porte le nom de phare d’Eckmühl, en hommage au maréchal titré prince d'Eckmühl. Ce nom était lié au legs financier du testament d’Adélaïde-Louise, fille du maréchal, pour la construction d'un phare.

Notes et références

Notes
  1.  Une nomination probablement aidée par l’intervention de son oncle paternel, alors major à Royal-Champagne.
  2.  Convictions qui vont se renforcer à la faveur d'une circonstance familiale. Le 31 août 1789, sa mère épouse en seconde noce Louis Turreau de Linières, ancien officier acquis aux idées nouvelles, membre de la convention et partisan de la mort du roi qui aura une influence certaine sur le jeune Davout.
  3.  Les volontaires présentent la particularité, contrairement aux soldats de tradition, de pouvoir choisir leurs officiers et sous-officier par voie d’élection.
  4.  La garnison, ayant tenté une sortie, parvint à se loger dans les maisons voisines du fort ; mais Davout, qui commandait la tranchée, attaqua les ennemis avec cinq bataillons, en tua 2 000, en culbuta 10 000 dans la mer, où ils furent fusillés et mitraillés, rejeta le reste dans la place et s’empara de vingt pièces d’artillerie que les chaloupes avaient mises à terre. Mustapha-Pacha lui-même fut pris avec les 200 hommes qui l’entouraient ; restait le fort, défendu par le fils du pacha, son Kiaja et 2 000 hommes.
  5.  Le 3e corps qu’il dirigeait, après une marche forcée de quarante-huit heures, résista lors de la bataille d'Austerlitz à la principale attaque des alliés à près de un contre quatre. Il obligea ainsi l'ennemi à découvrir son centre afin de renforcer son attaque contre lui… décidant de la victoire finale
  6.  Un ordre du jour fit connaître à l’armée que l’Empereur, voulant témoigner sa satisfaction au 3e corps du maréchal Davout par la plus belle récompense pour des Français, avait ordonné que ce corps entrerait le premier à Berlin le 25 octobre. En effet, dix jours après, Berlin vit entrer dans ses murs le maréchal Davout à la tête du 3e corps qui avait battu la principale armée prussienne, commandée par le roi et le duc de Brunswick. Ce dernier était mourant. Le roi avait passé l’Oder.
  7.  Il avait aussi fait évacuer, sur La Rochelle, le musée d’artillerie, et, pendant sa route, il fit jeter dans les places fortes près de treize mille pièces de canon qui furent ainsi conservées à la France.
  8.  Lors du procès du maréchal Ney, Davout, interpelé sur l’extension que devait avoir la convention du 3 juillet, relativement au prince de la Moskowa, répondit que, si la sûreté des militaires qui se trouvaient alors à Paris n’eût pas été garantie par les alliés, il n’aurait pas signé la convention et aurait livré bataille.
  9.  Il vécut jusqu’en 1818 dans la disgrâce des Bourbons. On alla jusqu’à faire enlever son portrait de la salle des maréchaux aux Tuileries.
Références
  1. ↑ a et b A. d’Avout, « Maison d’Avout : sa généalogie avec pièces à l’appui », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Auxerre, s.n. (impr. de La Constitution), série IV (Ve de la série), vol. LV,‎ 1902, p. 427-428 (lire en ligne [archive]).
  2.  Pierre Charrier 2005, p. 25.
  3. ↑ a, b, c, d, e, f et g Dictionnaire de la Grande Armée, Alain Pigeard, p. 203
  4.  Pierre Charrier 2005, p. 34
  5.  Pierre Charrier 2005, p. 36.
  6.  Louis Joseph Gabriel de Chénier 1866, p. 29.
  7.  Pierre Charrier 2005, p. 41.
  8.  Pierre Charrier 2005, p. 42
  9.  C'est le donataire le mieux pourvu sur les vingt-six généraux concernés par le décret du 30 juin 1807 (18 % du total de 26.582.652 de francs estimés pour tous les domaines polonais précédemment prussiens, récupérés par Napoléon). Source : http://www.histoire-empire.org/correspondance_de_napoleon/1807/juin_03.htm [archive]
  10.  C. Mullié indique qu’il gouverna la Pologne avec undespotisme outré qui lui mérita les reproches de l’Empereur.
  11.  C. Mullié indique que tous les ordres, toutes les instructions émises par le maréchal prince d’Eckmühl peuvent être considérés comme des modèles d’organisation tant pour l’offensive que pour la défensive. À Paris, on fabriquait ou l’on réparait jusqu’à 2 000 fusils par jour; l’activité de toutes les manufactures d’armes fut quadruplée ; le ministre de la guerre fit donner à la cavalerie 12 000 chevaux de gendarmes tout dressés, et quinze jours après ceux auxquels on avait payé comptant le prix de leurs chevaux, se trouvaient déjà remontés
  12.  Archives nationales [archive].
  13.  Jean-Baptiste RietstapArmorial généralt. (tome 1 [archive] et 2 [archive]), Gouda, G.B. van Goor zonen,‎ 1884-1887.
  14.  Arnaud Bunel, « Héraldique européenne : France Maison ducale – 1er Empire - Avout Davout » [archive], sur blog personnel via Blogger (consulté le 9 décembre 2014).
  15.  J. F. Jules Pautet du Parois (appartient aux manuels Roret),Nouveau manuel complet du blason : ou code héraldique, archéologique et historique, avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc., ect., Paris, Nicolas Roret,‎ 1854, 2e éd. (1re éd. 1842), VI-340 p., in-16 (lire en ligne [archive]), partie 5, « Signes distinctifs de la noblesse de l’Empire. Ornements extérieurs. Signes intérieurs », p. 185 (fig. 150 : vue 355/360), 195 (fig. 205 : vue 337/360).

Annexes

 

Sources et bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre CharrierLe Maréchal Davout, Paris, Nouveau Monde -Fondation Napoléon,‎ 2005, 806 p. (ISBN 2-84736-111-1) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Adélaïde-Louise d'Eckmühl de Blocqueville, Le maréchal Davout prince d’Eckmühl : raconté par les siens et par lui-même, Paris, Didier et Cie,‎ 1879-1880, XVIII-394, II-474, 561 et 564 p., 4 vol. ; in-8° Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Louis Joseph Gabriel de ChénierHistoire de la vie militaire, politique et administrative du maréchal Davout, Paris, Éditions Cosse-Marchal,‎ 1866 (lire en ligne) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Cdt. Jean-Baptiste Vachée et Henri BonnalÉtude du caractère militaire du maréchal Davout, Paris, Éditions Berger-Levrault,‎ 1907 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Col. Daniel ReichelDavout et l'art de la guerre : recherches sur la formation, l'action pendant la Révolution et les commandements du maréchal Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, 1770-1823, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé,‎1975, 438 p. (ISBN 2603000373) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Béatrice Capelle et Jean-Claude DemoryMaréchaux d'Empire, E/P/A,‎ 2008, 287 p. (ISBN 978-2-85120-698-5), « Davout, le meilleur tacticien ».
  • Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques4e année, 1823, Paris : Ponthieu, 1824, p. 91-101 [1]
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Louis Nicolas Davout » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie,‎ 1878 (Wikisource)
  • « Louis Nicolas Davout », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850,‎ 1852 [détail de l’édition]
  • « Louis Nicolas Davout », dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français,‎ 1889 [détail de l’édition]
Articles connexes
  • Famille d'Avout
  • Maréchal d'Empire
  • Guerres napoléoniennes
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