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Vendée Militaire et Grand Ouest
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20 décembre 2016

Bataille du Val de Préaux

Clic pour voir sa notice sur son nom couleur orange

 

Bataille du Val de Préaux

 

Bataille du Val de Préaux
Informations générales
Date 15 mai 1796
Lieu Saint-Cornier-des-Landes
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Flag of France.svg Républicains                                                         Royal Standard of King Louis XIV.svg Chouans
Commandants
• Joseph Alexandre Belvèze de Larue de Sauviac • Louis de Frotté
• Martial de Mandat
• François de Marguerye
• Michel Moulin
Forces en présence
1 000 à 2 000 hommes 2 000 hommes 1
Pertes
inconnues 40 à 45 morts
30 à 35 blessés 1

Chouannerie

Batailles

Liffré · Expédition de Quiberon · Plouharnel · Quiberon · Segré · 1er Rocher de La Piochais · La Ceriseraie · La Cornuaille · 1re La Croix-Avranchin · La Vieuville · 2e Rocher de La Piochais · 2e La Croix-Avranchin · Auverné · Andigné · Croix-Couverte · Tinchebray · L'Auberge-neuve · Locminé · Saint-Hilaire-des-Landes · Val de Préaux · Le Grand-Celland · Argentré · Noyant-la-Gravoyère · La Hennerie · Le Mans · Nantes · Saint-Brieuc · Le Lorey · Mont-Guéhenno · La Tour d'Elven · 2e Saint-James · Pont du Loc'h · Les Tombettes
Coordonnées 48° 43′ 07″ Nord,0° 43′ 10″ Ouest

La bataille du Val de Préaux se déroula lors de la Chouannerie normande.

 

Sommaire

  
  • 1Prélude
  • 2La bataille
  • 3Les pertes
  • 4Bibliographie
    • 4.1Références

 

Prélude

En 1796, les trois colonnes mobiles républicaines des environs de Domfront remportent plusieurs succès contre les Chouans. La première, issue d'un bataillon des Vosges, passe pour être la plus redoutable, elle est commandée par le capitaine Toussaint et est forte, d'après les témoignages des frères Caillebotte, de 100 ou 250 hommes. La seconde est formée de soldats de la 144e demi-brigade et est sous les ordres du capitaine Michelot. Une troisième est constituée de jeunes habitants de Domfront et de ses environs commandés par Victor L'Hosdinière et Dufay-Pourelière 1.

En mai, les divisions royalistes de Saint-Jean-des-Bois, Ambrières-les-Vallées et Flers de l'Armée catholique et royale de Normandie se rassemblent dans la forêt de Saint-Jean-des-Bois, sous le commandement de Louis de Frotté. Les forces réunies sont alors de 2 000 hommes. Les colonnes mobiles de Domfront se réunissent aux garnisons de Tinchebray et Mortain, formant ainsi, selon La Sicotière une force aussi nombreuse que celle des royalistes 1.

La bataille

Les colonnes mobiles devant regagner Domfront avec un convoi, Louis de Frotté se poste en embuscade avec les divisions de Saint-Jean-des-Bois et d'Ambrières-les-Vallées à Préaux, entre Domfront et Tinchebray. En outre, Frotté charge François de Marguerye, dit Griffon, Moulin et 500 hommes des colonnes de Saint-Jean et Flers, de contourner la colonne républicaine afin d'attaquer son arrière-garde à Saint-Cornier-des-Landes 1.

Cette troupe est surprise par 500 Républicains de la garnison de Tinchebray, envoyés par le général Larue. Les Chouans perdent cinq hommes et sont mis en déroute. Cependant un détachement de la division de Flers arrive en renfort et parvient à contenir les troupes républicaines. Griffon rallie alors ses hommes et lance une contre-attaque qui repousse les Bleus 1.

Au même moment, le combat s'engage au Val de Préaux entre Chanu et Saint-Cornier-des-Landes. Le convoi républicain, constitué de trois voitures, l'une chargée de prisonniers, les deux autres d'effets mobiliers, est assaillie par les troupes de Frotté. Les Républicains sont surpris par la décharge et se retranchent derrière leurs voitures, mais aussitôt le chef chouan Saint-Louis mène une charge à la baïonnette et s'empare du convoi. Les Républicains abandonnent leur convoi et prennent la fuite, poursuivis par les hommes de Frotté 1.

Cependant une troisième troupe républicaine, venue de Saint-Cornier-des-Landes, arrive à son tour sur le champ de bataille presque déserté et s'empare du convoi. Mais Griffon arrive à son tour et le reprend aux Bleus. Ces derniers se replient sur Domfront 1.

Les pertes

Selon les mémoires de Michel Moulin, dit Michelot, les Chouans ont perdu 40 à 45 hommes tués et plus de 30 blessés contre une perte de 300 hommes aux Républicains. Nombre repris par Alphonse de Beauchamp et élevé à 400 par Jacques Crétineau-Joly. Mais selon Léon de La Sicotière, les pertes des Républicains sont certainement très exagérées. D'après Richard Séguin, quinze Républicains ont en outre été faits prisonniers, quatre d'entre eux se seraient joints aux Chouans et les onze autres auraient été fusillés 1.

Bibliographie

  • Léon de La Sicotière, Louis de Frotté et les insurrections normandes, 1793-1832t. I, Plon, 1889p. 501-503. gallica
Références
  1. ↑ a, b, c, d, e, f, g, h et i Léon de La Sicotière, Louis de Frotté et les insurrections normandes, t. I, p. 501-503.
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