Raffet Auguste
Auguste Raffet, né à Paris le 2 mars 1804 et mort à Gênes (Italie) le 16 février 1860, est un dessinateur, graveur et peintre français qui a joué un rôle notable dans la diffusion de l'épopée napoléonienne.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Galerie
- 3 Notes et références
- 4 Annexes
- 4.1 Bibliographie
- 4.2 Liens externes
Biographie
Né Denis-Auguste-Marie Raffet 1, il fut d'abord peintre sur porcelaine à la Manufacture nationale de Sèvres. Attiré par la peinture, il entre à l’Académie Suisse, puis est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Gros, et est enfin l'élève de Nicolas-Toussaint Charlet. Il se consacre au dessin lithographique et à l'aquarelle après son échec au concours du prix de Rome en peinture.
En 1837, il participe à l'expédition scientifique franco-russe dans la Russie méridionale dirigée par le prince Anatole Demidoff et en ramène une série de planches publiées dans le Voyage en Crimée rédigé par celui-ci.
Neveu du général Nicolas Raffet, cette parenté joua peut-être un rôle dans ses choix artistiques ultérieurs.
Puisant ses thèmes de prédilection dans le genre militaire, il est un des principaux illustrateurs de la légende napoléonienne et popularise puissamment le type du Grognard. Il crayonne ses premières esquisses populaires dans la goguette des Joyeux ou Frileux, qu'il fréquente régulièrement avec son maître Charlet qui en est le doyen. Il dessine aussi le siège d'Anvers (1832), la conquête de l'Algérie et le siège de Rome par les troupes françaises en 1849. Illustrateur attitré des Histoires d'Adolphe Thiers, il dessine également, entre autres ouvrages, les gravures de Napoléon en Égypte et de la Némésis de Barthélémy.
Plusieurs de ses tableaux figurent dans les collections nationales. Les deux plus connus, consacrés à la retraite de Russie, sont conservées au musée du Louvre à Paris.
Parmi ses gravures les plus célèbres, on peut citer Le Réveil, composition fantastique où l'on voit les généraux du Premier Empire se presser devant l'ombre de Napoléon Ier, et Ils grognaient et le suivaient toujours, où les grenadiers de la Garde avancent derrière l'Empereur en baissant leurs ours sous une pluie battante.
Raffet meurt à Gênes (Italie) le 16 février 1860. Rapatrié en France, son corps est inhumé à Paris au cimetière Montparnasse. Le catalogue de son œuvre a été publié en 1863 par Hector Giacomelli.
Galerie
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1813 (1836), lithographie, musée d'art du comté de Los Angeles.
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Deux études de la tête d'un homme mort (1833), dessin, musée du Louvre, Paris.
Notes et références
- « Rue Raffet » [archive], Mairie de Paris, 9 juin 2008
Annexes
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Auguste Raffet » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878
- « Raffet (Auguste) » dans Henri Beraldi, Les Graveurs du XIXe siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes, Paris, Conquet, 1892, vol. 11, p. 61-149.
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Union List of Artist Names • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
- Œuvres de Raffet répertoriées dans la base Joconde
- Collection des dessins de Raffet au Fine Arts Museum de San Francisco
- Deux tableaux de Raffet au Louvre