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8 novembre 2017

Peltier Jean-Gabriel

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

 

Jean-Gabriel Peltier

220px-Jean-Gabriel_Peltier

Naissance 21 octobre 1760
Gonnord
Décès 31 mars 1825 (à 64 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Pays de résidence Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Profession
pamphlétaire
journaliste

Jean-Gabriel Peltier, né le 21 octobre 1760 à Gonnord, et mort le 31 mars 1825 à Paris, est un journaliste français. Il est le fils de Jean Peltier-Dudoyer, un armateur de Nantes qui pratique le commerce des esclaves et aide la Révolution américaine1.

Biographie

Résolument opposé à la Révolution française, il fonde le 2 novembre 1789, Les Actes des Apôtres, un pamphlet périodique auquel collaborent des écrivains royalistes comme Rivarol et surtout François-Louis Suleau.

La journée du 10 août 1792 l'oblige à fuir en Grande-Bretagne. Depuis Londres, il poursuit ses publications anti-révolutionnaires, notamment dans l'Ambigu2.

Il est nommé par le général Henri Christophe comme chargé d'affaires auprès de George III d'Angleterre, lorsque celui-ci fonde la République Haïtienne.

Il rentre en France en 1820.

François-René de Chateaubriand, que Peltier a rencontré à Londres en 1793, a laissé de lui, dans ses Mémoires d'outre-tombe, un portrait généralement peu flatteur : « Il n’avait pas précisément de vices ; mais il était rongé d’une vermine de petits défauts dont on ne pouvait l’épurer : libertin, mauvais sujet, gagnant beaucoup d’argent et le mangeant de même […] grand, maigre, escalabreux, les cheveux poudrés, le front chauve, toujours criant et rigolant ». Les deux hommes s’étaient brouillés au moment de la publication par Chateaubriand du Génie du christianisme. Mais malgré cela, il lui accordait « une place distinguée dans notre littérature ». Chateaubriand devait pourtant beaucoup à Peltier dont ce dernier conserva l'amitié même s'il égratigna lui même le poète pendant sa période Napoléonienne3.

Louis de Fontanes, grand maître de l'université de Napoléon, et ami, écrira à la fin de sa vie à Jean-Gabriel Peltier : « Je suis vaincu par le temps… mais mon vieux cœur sera toujours sensible et n'oublierai jamais les moments heureux passés près de vous dans les jours d'exil »4

Notes et références

  1. « Il a acheté HMS Drake  » [archive], Seacoast,‎ 2012 (consulté le 28 juin 2016).
  2. Hélène Maspero-Clerc, Un journaliste contre-révolutionnaire, Jean-Gabriel Peltier (1760-1825).
  3. Cité par Tugdual de Langlais [archive].
  4. Tugdual de Langlais, op. cit..

Bibliographie

  • « Jean-Gabriel Peltier », dans Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1987, 1998 [détail de l’édition], p. 1025
  • Hélène Maspero-Clerc, « Un journaliste contre-révolutionnaire, Jean-Gabriel Peltier (1760-1825) » compte-rendu1 :
  • Hélène Maspero-Clerc, Un journaliste contre-révolutionnaire, Jean-Gabriel Peltier (1760-1825), Paris, SER, coll. « Bibliothèque d'histoire révolutionnaire » (no série 3,13), 1973, 360 p. (ISBN 2-908327-17-1)
  • Tugdual de Langlais, Jean Peltier Dudoyer, l'armateur préféré de Beaumarchais, de Nantes à l'Isle de France, Éd. Coiffard, 2015, 340 p. (ISBN 9782919339280)
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