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Vendée Militaire et Grand Ouest
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25 janvier 2018

Maindron Hippolyte

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Hippolyte Maindron

220px-Maindron_-_Geneviève_désarme_Attila

Nom de naissance Étienne Hippolyte Maindron
Naissance 1801
Champtoceaux (XIXe siècle)
Décès 21 mars 1884
Paris
Nationalité France Française
Profession
Sculpteur

Étienne Hippolyte Maindron dit Hippolyte Maindron est un sculpteur français né en 1801 à Champtoceaux (Maine-et-Loire) et mort à Paris le 21 mars 1884.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Œuvres
  • 3 Images
  • 4 Postérité
  • 5 Source
  • 6 référence

Biographie

D'origine modeste, Maindron s'essaie à différents métiers avant de quitter sa region pour la capitale grâce à l'obtention d'une bourse annuelle que lui avait accordée le département de Maine-et-Loire.

À Paris il entre dans l'atelier de son compatriote David d'Angers où il étudie jusqu'en 1838 et aidera celui-ci à la réalisation du relief du fronton du Panthéon La Patrie couronnant les hommes célèbres.

Sous le Second Empire, l'État commandera par ailleurs à Maindron deux groupes à placer sous le péristyle d'entrée de l'édifice : Attila et sainte Geneviève (1857) et La Conversion de Clovis par saint Rémi (1865). Ces deux groupes ayant été renvoyés aux réserves des musées lors de la dernière restauration du monument, ne se trouvent plus sur place; récemment restaurés, ils sont exposés dans l’Église Notre-Dame de Cholet.

Maindron expose pour la première fois au Salon en 1834 un Berger piqué par un serpent. Refusé au Salon l'année suivante, il récidive en 1838.

C'est toutefois en 1839 qu'il trouve le succès au Salon avec sa Velléda.

Œuvres

  • Portrait de profil de Mme Benjamin Clemenceau, née Emma Gautreau (1817-1903) (médaillon en plâtre, 1842)
  • Velléda contemplant la demeure d'Eudore (1844)

sa “Velléda", à la Pépinière, puis au Luxembourg connut un immense succès: “Velléda rêveuse, les bras joints sur sa faucille mystique, croisait ses jambes admirées d’une jeunesse généreuse … Que de beaux rêves, que de vastes espérances, ont été formés devant la Velléda romantique de Maindron!” (Anatole France: M. Bergeret à Paris © 1901 Pléiade p. 225)

  • La France, Toul [1] [archive], Jardin de l'hôtel de Ville, marbre (1874)
  • Sainte Geneviève par ses prières désarme Attila (1857)
  • Buste du mathématicien François Viète (vers 1860)
  • Buste en bronze sur le tombeau de Jean Baptiste Delpech, cimetière du Père-Lachaise
  • Clovis baptisé par saint Rémi (1865)
  • Velléda (1871), statue, marbre - Réplique, musée du Louvre1
  • Portrait de Louis Auvray (1810 - 1890) (1839), médaille, profil droit, bronze, Valenciennes, musée des Beaux-Arts
  • Le Lion Amoureux, Poitiers, Parc de Blossac

Images

   

Postérité

  • Une voie du 14e arrondissement de Paris porte son nom : Rue Hippolyte-Maindron.
  • Une rue de Cholet (Maine-et-Loire) porte aussi son nom.
  • Une rue a Champtoceaux (sa commune de naissance) avec une plaque commémorative ("ici est né Hippolyte Maindron...") sur la maison numéro 04.

Source

  • Luc Benoist et Isabelle Leroy-Jay Lemaistre (directeur de publication), La Sculpture romantique, Paris, Gallimard, coll. « Art et artistes », 1994, 262 p., 22 cm illustré (ISBN 2-07-072988-5 et 978-2-07-072988-3, OCLC 32129689, notice BnF no FRBNF35723530), p. 102-106

référence

  1. « Notice no 11140 » [archive], sur la base Atlas du musée du Louvre

 

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