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Vendée Militaire et Grand Ouest
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28 août 2018

Barbé-Marbois François

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

François Barbé-Marbois

260px-Barbe_de_Marbois

François, marquis de Barbé-Marbois, en 1835
par Jean-François Boisselat.

Fonctions
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
26 septembre 1815 - 7 mai 1816
Étienne-Denis Pasquier
Charles-Henri Dambray
Membre du Sénat conservateur
à partir du 5 avril 1813
 
Maire
Metz
5 janvier - 4 octobre 1795
 
Pair de France
 
Membre du Conseil des Anciens
 
Pair de France
 
Biographie
Naissance
31 janvier 1745
Metz
Décès
12 janvier 1837 (à 91 ans)
Paris
Activités
Homme politique, diplomate, historien
Fratrie
Marie-Anne Barbé
Autres informations
Membre de
Académie américaine des arts et des sciences
Société américaine de philosophie
Distinction
Grand-croix de la Légion d'honneur‎

Le marquis François Barbé-Marbois, né le 31 janvier 1745 à Metz en Lorraine et mort le 12 janvier 1837 à Paris, est un diplomate et homme politique français et fut l'un des ministres de Napoléon Ier et premier président de la Cour des comptes.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Avant la Révolution
    • 1.2 Révolution
    • 1.3 Premier Empire
    • 1.4 Restauration et Monarchie de Juillet
  • 2 Titres
  • 3 Distinctions
  • 4 Armoiries
  • 5 Publications
  • 6 Source partielle et notes
  • 7 Liens externes

Biographie

Avant la Révolution

Né à Metz dans une famille d’hommes de loi, il entre dans la diplomatie successivement en poste à Ratisbonne, comme secrétaire de légation et chargé d'affaires en Allemagne à Dresde, à Munich et en 1780, consul général aux États-Unis, à Philadelphie, où il épouse en 1784, Elizabeth Moore (1765-1834), la fille de William Moore, le gouverneur de Pennsylvanie. En 1785, il est nommé intendant à Saint-Domingue.

Révolution

À son retour, il est chargé de négocier les problèmes financiers à Vienne (1792). Il est ministre de France auprès de la diète de l'Empire, quitte les affaires pendant la Terreur.

Il est maire de la ville de Metz du 5 janvier au 4 octobre 1795, puis député et président du Conseil des Anciens. Député au Conseil des Anciens en 1795, lié avec les Clichiens, il est déporté à Sinnamary en Guyane lors du coup d’État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Revenu en France dès 1800, il entre au Conseil d'État et il est nommé en 1801 directeur (puis ministre) du Trésor.

Premier Empire
Timbre américain (vers 1953) commémorant la vente de la Louisiane; Barbé-Marbois est figuré aux côtés de James Monroe et de Robert Livingston.

En 1803 il négocie le traité de cession de la Louisiane aux États-Unis. Ministre du Trésor, il réorganise avec succès l'administration des finances mais ne peut éviter la crise financière de 1805. Il se voit révoqué le 27 janvier 1806 à la suite d'une faute de gestion avec les Négociants réunis où figurait aussi Gabriel-Julien Ouvrard, et il est remplacé par Mollien. Il n'en devient pas moins en 1807 premier président de la Cour des comptes nommé par Napoléon Ier. Il est fait membre du Sénat conservateur le 5 avril 1813, pair de France en 1814.

Restauration et Monarchie de Juillet

Il sera maintenu dans cette fonction de président de la cour des comptes par Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe Ier jusqu'en 1834, date de sa retraite. Sous Louis XVIII, il est quelque temps garde des sceaux.

Titres

  • Comte Barbé de Marbois et de l'Empire (lettres patentes de 28 avril 1813, Erfurt1) ;
  • Pair de France (4 juin 1814, marquis-pair héréditaire le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 18172).

Distinctions

  • Légion d'honneur3 :
    • Légionnaire (9 vendémiaire an XII : 2 octobre 1803), puis,
    • Grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis,
    • Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII : 2 février 1805) ;
  • Chevalier de l'ordre de Saint-Hubert (Bavière)4

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext comte sénateur de l'Empire GCLH.svg
Blason François Barbé-Marbois (1745-1837) comte.svg
Armes du comte Barbé de Marbois et de l'Empire

De gueules, au cheval cabré contourné d'or, à une fasce d'argent chargée de trois étoiles en fasce de gueules brochant sur le tout ; adextré d'un franc-quartier d'azur à trois bandes d'argent : franc-quartier des comtes sénateurs brochant au 9e de l'écu.1,5

  • Livrées : les couleurs de l'écu1.
Orn ext Marquis et pair GCLH.svg
Blason François Barbé-Marbois (1745-1837).svg
Armes du marquis Barbé-Marbois, pair de France

De gueules, au cheval cabré et contourné d'or, à la fasce d'argent chargée de trois étoiles de gueules, brochant sur le tout ; au franc-quartier d'azur, chargé de trois bandes d'argent.5,2

Publications

Membre de l’Académie des Inscriptions, il a laissé plusieurs écrits, entre autres :

  • Rapport fait à la Chambre, au nom d'une Commission spéciale, chargée de l'examen du projet de loi relatif à la répression de la traite des noirs, P., 1827.
  • Observations sur les votes de quarante-un conseils généraux de département, concernant la déportation des forçats libérés, P., Imprimerie royale, 1828.
  • Histoire de la Louisiane et de la cession de cette colonie aux États-Unis de l'Amérique septentrionale ; précédée d'un discours sur la constitution et le gouvernement des États-Unis, P., Firmin-Didot, 1829.
  • Journal d'un déporté non jugé, ou déportation, en violation des lois, décrétée le 18 fructidor an V (4 septembre 1797, P., Didot, 1834 (2 tomes).
  • Il serait, d'après Barbier, traducteur de La richesse des cultivateurs, ou dialogue entre Benjamin Jachère et Richard Trèfle, laboureurs, sur la culture du trèfle, de la luzerne et du sainfoin [traduit de l’allemand], Metz, Ve Antoine et fils, [et Paris], 1792, in-8°, XIV-174 p. ; [Paris, 1792, in-8°] ; [Metz, 1798, in-8°] ; Paris, G.-J. Marchand, 1803 (an XI), in-8°, XVI-175 p6.

Source partielle et notes

  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « François Barbé-Marbois » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource).
  • « François Barbé-Marbois », dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] .
  • Seuls les morts ne reviennent jamais : les pionniers de la guillotine sèche en Guyane française sous le Directoire de Philippe de Ladebat, Nantes, éd. Amalthée, 2008. (ISBN 978-2-35027-894-0).
  1. a, b et c « BB/29/974 page 242. » [archive], Titre de comte accordé à François Barbé de Marbois. Erfurt (28 avril 1813)., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le 4 juin 2011).
  2. a et b François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) » [archive], Lay Peers, sur www.heraldica.org, 27 septembre 2005 (consulté le 18 juin 2011).
  3. « Cote LH/107/22 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. Almanach impérial, 1811.
  5. a et b « Tout sur l'héraldique : dessin de blasons et d'armoiries » [archive], Noblesse impériale, sur toutsurlheraldique.blogspot.com (consulté le 24 juin 2011).
  6. Florian Reynaud, Les bêtes à cornes dans la littérature agronomique de 1700 à 1850, Caen, thèse de doctorat en histoire, 2009, annexe 2 (13 mars 1792).

Liens externes

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