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Vendée Militaire et Grand Ouest
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14 septembre 2018

Gaye de Martignac Jean-Baptiste Sylvère

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 


Jean-Baptiste Gaye de Martignac

220px-Jean_Baptiste_Gay,_vicomte_de_Martignac


Jean-Baptiste Gaye, vicomte de Martignac
Fonctions
Chef du gouvernement français de facto1
et Ministre de l'intérieur
4 janvier 1828 – 6 août 1829
(1 an, 7 mois et 4 jours)
Monarque Charles X
Gouvernement Martignac
Législature IVe législature
Prédécesseur Joseph de Villèle
Jacques-Joseph Corbière
Successeur Jules de Polignac
François Régis de La Bourdonnaie
Biographie
Nom de naissance Jean-Baptiste Sylvère Gaye
Date de naissance 20 juin 1778
Lieu de naissance Bordeaux, Gironde (France)
Date de décès 3 avril 1832 (à 53 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité française
Parti politique Ultra-royaliste
Profession Avocat
Religion catholique
Présidents du Conseil des ministres français

Jean-Baptiste Sylvère Gaye, vicomte de Martignac, né le 20 juin 1778 à Bordeaux, décédé le 3 mars 1832 à Paris, fut un poète, goguettier2, vaudevilliste3, avocat et homme d'État français.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Une carrière de juriste sous l'Empire
    • 1.2 Une carrière politique sous la Restauration
      • 1.2.1 De l'extrémisme à la modération
      • 1.2.2 Le chef d'un gouvernement modéré
      • 1.2.3 La fidélité aux principes légitimistes
  • 2 Décorations
  • 3 Hommages
  • 4 Œuvres
  • 5 Pour approfondir
    • 5.1 Bibliographie
    • 5.2 Liens externes
  • 6 Notes et références
  • 7 Chronologies

Biographie

En 1798 il est secrétaire d'Emmanuel Joseph Sieyès puis, après avoir servi un temps dans l'armée, se tournant vers la littérature et la chanson, il entre dans le Cercle des chansonniers de Bordeaux2 et dans la Société des Vaudevillistes de Bordeaux3.

Une carrière de juriste sous l'Empire

Avocat de formation, il défend, en 1811, la cause d'une jeune Miramontaise, Elisabeth Milhet de Belisle-Philipeaux, au cours d'un des premiers procès en divorce puis épouse sa jeune cliente, ce qui l'amène à vivre d'abord dans une des belles maisons de la place, avant de faire construire un hôtel particulier qui est aujourd'hui le Centre Des Finances Publiques de la commune de Miramont-de-Guyenne.

Sous l'Empire, il plaide avec succès en tant qu'avocat à Bordeaux.

En 1818 il devient avocat-général de la cour royale, puis procureur-général à Limoges.

Une carrière politique sous la Restauration
De l'extrémisme à la modération

En 1821 il est élu député de la ville de Marmande.

À la Chambre des députés, il soutient la politique de Joseph de Villèle, chef du gouvernement ultra; rapporteur de la loi sur la Presse en 1822, il est nommé Conseiller d'État la même année.

En 1823 il accompagne le duc d'Angoulême lors de l'Expédition d'Espagne en qualité de commissaire civil. A son retour en France, Louis XVIII le nomme Ministre d'Etat4 et en 1824, Directeur Général de l’Enregistrement et des Domaines et lui octroie le titre de vicomte.

Fin 1826, il est rapporteur du projet du Code forestier en tant que Commissaire du Roi Charles X, à l'assemblée des députés.

La vie et les pratiques politiques l'amènent à modifier graduellement ses vues ultra-royalistes pour tendre en direction de celles des Doctrinaires, et, à la chute de Villèle, il est choisi par Charles X pour appliquer la nouvelle politique de compromis.

Le chef d'un gouvernement modéré

Nommé le 4 janvier 1828 ministre de l'Intérieur, il devient, en l'absence du titre de Président du Conseil des Ministres, le véritable chef du gouvernement. Fondateur du Messager des Chambres, il fait passer un acte abolissant la censure de la presse, et persuade le Roi de signer les ordonnances du 16 juin 1828 sur les Jésuites et les petits séminaires.

En juin 1828 il signe l'acte autorisant le don par la commune de Niort au département des Deux-Sèvres de l'ex-jardin des Plantes, destiné à édifier un nouvel hôtel de préfecture, par le jeune architecte niortais Pierre-Théophile Segretain (1798-1864).

Exposé aux attaques des deux extrêmes, gauche et droite, une coalition de ces groupes le défait à la Chambre, en août 1829, et Charles X, qui ne crut jamais en la politique qu'il représentait, le remplace par le prince de Polignac.

La fidélité aux principes légitimistes
Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

En mars 1830 Martignac vote, avec la majorité, la motion contre les célèbres ordonnances ; mais, durant la révolution qui suit, il reste fidèle à ses principes légitimistes, ainsi sa dernière apparition publique en décembre 1830 est pour défendre Polignac à la Chambre des Pairs.

Mort deux ans plus tard, il est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise (39e division)5.

Décorations

Grand-croix de la Légion d'Honneur

  • Légion d'honneur :
    • Chevalier : 1815
    • Officier : 1820
    • Commandeur : 1823
    • Grand Officier de la Légion d'honneur en 1825
    • Grand croix de la Légion d'honneur en 1829

Hommages

Une rue à Bordeaux et une rue à Paris ont été nommées en son honneur.

Œuvres

  • Bordeaux au mois de Mars 1815 (Paris, 1830).
  • Essai historique sur les révolutions d'Espagne et l'intervention française de 1823 (Paris, 1832).

Pour approfondir

Bibliographie
  • « Jean-Baptiste Sylvère Gaye de Martignac », dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition]
  • Ernest Daudet, Le Ministère de M. de Martignac, Paris, 1875
  • (en) « Jean-Baptiste Sylvère Gaye de Martignac », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne [archive]]
  • Benpît Yvert (sous la direction de) Dictionnaire des ministres, Perrin 1990, notice biographique sur Martignac, page 157.
  • Fabrice Boyer, Martignac (1778-1832), l'itinéraire politique d'un avocat bordelais Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2002, 470 p.
Liens externes

 

Notes et références

  1. Il n'a jamais porté le titre de président du Conseil des ministres mais, en tant que ministre de l'intérieur, peut être considéré comme chef du gouvernement.
  2. a et b Arthur Dinaux Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux [archive], Bachelin-Deflorenne, Paris 1867, pages 152-153.
  3. a et b On trouve de longs détails sur la Société des Vaudevillistes de Bordeaux, et de nombreuses pièces de vers de Jean-Baptiste Sylvère Gaye de Martignac, de Pierre-Denis de Peyronnet et de leurs confrères avocats, dans un ouvrage de Henri Chauvot, avocat : le Barreau de Bordeaux, de 1775 à 1815. (Paris, A. Durand,1856, in-8), p.530-577. Le Règlement et prospectus de la Société, mis en vers, par Jean-Baptiste Sylvère Gaye de Martignac, p.609-616.
  4. source : biographie de la fiche à l'assemblée nationale
  5. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, 1908 (lire en ligne [archive]), p. 316
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