Daussoigne-Méhul Louis Joseph
Naissance |
10 juin 1790
Givet |
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Décès |
10 mars 1875 (à 84 ans)
Liège |
Nom de naissance |
Louis-Joseph Daussoigne
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Nationalité |
Français
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Formation |
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (1799-1809)
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Activités |
Compositeur, pianiste, professeur de musique, professeur d'université
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A travaillé pour |
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (à partir de 1803), Conservatoire royal de Liège (1826-1862)
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Mouvement |
Musique classique
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Instrument |
Piano
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Maîtres |
Louis Adam, Charles-Simon Catel, Étienne-Nicolas Méhul
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Genre artistique |
Opéra
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Distinction |
Prix de Rome (1809)
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Louis Joseph Daussoigne-Méhul, né le 10 juin 1790 à Givet et mort le 10 mars 1875 à Liège1, est un compositeur et professeur de musique français. Il a été le premier directeur du Conservatoire royal de Liège de 1826 à 1862. En plus de ses fonctions en tant que directeur, il a également enseigné l'harmonie et la composition musicale dans le conservatoire de Liège. Parmi ses élèves notables, César Franck, Étienne Soubre et Jean-Théodore Radoux1 qui lui a succédé comme directeur de conservatoire. En 1859, il a été fait Commandeur de l'Ordre de Léopold.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Œuvres
- 3 Source
- 4 Références
- 5 Liens externes
Biographie
Né Louis-Joseph Daussoigne à Givet, il a légalement changé son nom en Louis Joseph Daussoigne-Méhul, le 12 août 1845 quand il eut 55 ans. Lui et son frère cadet avaient été adoptés par leur oncle, le compositeur Étienne Méhul1, en 1797, quand il avait sept ans. Son frère servit de lieutenant dans l'armée française pendant la guerre de 1812 et fut tué au combat.
En 1799, il devint élève au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris à l'âge de 9 ans. Il y étudia pendant dix années, période pendant laquelle il a reçu plusieurs distinctions universitaires et des prix du conservatoire, notamment le premier prix en théorie de la musique (1799), en composition de musique (1803), au piano (1806), au contrepoint (1808) et en fugue (1808). Ses professeurs furent notamment Louis Adam (piano), Charles Simon Catel (harmonie), et son oncle Étienne Méhul (composition). En 1803, il a commença à enseigner la théorie de la musique au conservatoire.
En 1809, Louis-Joseph Daussoigne-Méhul remporta le Prix de Rome avec la cantate Agar le désert1. Il reçut une bourse pour poursuivre ses études à l'Académie de France à Rome, située dans la Villa Médicis, au sein de la Villa Borghese, sur la colline du Pincio à Rome. En conséquence, il démissionna de son poste d'enseignant au Conservatoire de Paris et vint à Rome où il étudia de février 1810 à fin 1813. Il est retourné ensuite à l'enseignement au conservatoire de Paris en 1814 jusqu'en 1826.
En 1827, il fut nommé directeur du Conservatoire royal de Liège. Il est resté à ce poste pendant les 35 années suivantes.
Daussoigne-Méhul mourut à Liège en 1875 à l'âge de 84 ans. Il était marié depuis plus de 50 ans avec Marie-Adélaïde Bellet, qui était la fille de l'entrepreneur en construction parisien Alexandre Godefroy-Bellet. Leur fils, Alexandre-Gustave Daussoigne-Méhul a été un pianiste, organiste, compositeur et critique musical.
En tant que compositeur, Daussoigne-Méhul composa plusieurs œuvres pour piano solo, de la musique symphonique, quelques opéras et quelques musiques de chambre. Son opéra comique, Aspasie et Périclès, a été créée à l'Opéra de Paris en 1820. Il a notamment terminé l'opéra inachevé de son oncle Étienne Méhul Valentin de Milan, dont la première fut jouée à l'Opéra-Comique en 1822.
Œuvres
- 3 Quatuors à cordes
- Ouverture pour orchestre
- 1820 : Aspasie et Périclès, opéra en un acte, livret de Jean-Pons-Guillaume Viennet
- 1824 : Les Deux Salem, opéra en un acte, livret de Paulin de Lespinasse
- 1828 : À la mémoire de Grétry, cantate
- 1834 : Bruxelles en 1830-1831, symphonie héroïque pour chœur et orchestre
- 1856 : Cantate sur des airs populaires
- 1862 : Hommage à Grétry, cantate
Source
- Biographie de Louis Joseph Daussoigne-Méhul [archive]
- Thierry Levaux, Le Dictionnaire des Compositeurs de Belgique du Moyen Âge à nos jours, p. 152-153, Éditions Art en Belgique 2006 (ISBN 2-930338-37-7).
- Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, Paris, 1830, vol.2, p. 465 [1] [archive]
Références
- Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K, Bordas, 1979, 1232 p. (ISBN 2-0401-0721-5), p. 257