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Vendée Militaire et Grand Ouest
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13 octobre 2018

Puvis de Chavannes Pierre

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 


Pierre Puvis de Chavannes

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Pierre Puvis de Chavannes.

Naissance
14 décembre 1824
Lyon
Décès
24 octobre 1898 (à 73 ans)
Paris
Nom de naissance
Pierre Cécile Puvis de Chavannes
Nationalité
Drapeau de la France France
Activité
Peintre
Formation
Lycée Henri-IV
Maître
Henry Scheffer, Thomas Couture
Élève
Henry Daras - Émile Dezaunay
Mouvement
Symboliste
Influencé par
Ingres, Théodore Chassériau
A influencé
Odilon Redon, Maurice Denis
Distinction
Commandeur de la Légion d'honneur‎

Pierre Puvis de Chavannes, né à Lyon le 14 décembre 1824 et mort à Paris le 24 octobre 1898, est un peintre français, considéré comme une figure majeure de la peinture française du XIXe siècle.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Iconographie
  • 3 Liste des œuvres principales
  • 4 Expositions
  • 5 Le prix Puvis de Chavannes
  • 6 Élèves
  • 7 Bibliographie
  • 8 Liens externes
  • 9 Notes et références
    • 9.1 Notes
    • 9.2 Références

Biographie

Puvis de Chavannes exécutant la décoration de l'hôtel de ville de Paris.

Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès de Henry Scheffer. Il fait ensuite un deuxième séjour en Italie et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix, puis dans l'atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de trente ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue).

Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix. La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du XIXe siècle le plus brillant représentant. À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820- juillet 1898), qu'il rencontre en 1856N 1, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.

Le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses, escalier du musée des beaux-arts de Lyon

Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870- 1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la Bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.

Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels que Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les Nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, et même le jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.

En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.

Il meurt le 24 octobre 1898 à 18 heures, trois mois après le décès de sa femme Marie Cantacuzène. Il est enterré au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine1.

La seule autorité reconnue par les ayants droit pour l'authentification des œuvres est le « comité Pierre Puvis de Chavannes ».

Iconographie

   

Liste des œuvres principales

  • Saint-Sébastien, 1854, huile sur toile, 61,5 × 51 cm, Paris, musée d'Orsay
  • Retour de Chasse, 1859, 345 × 295 cm, Marseille, musée des beaux-arts de Marseille (inv. 214)
  • Décoration du musée de Picardie (escalier d'honneur et galeries du premier étage) :
    • Concordia, 1861, Amiens, musée de Picardie
    • Bellum, 1861, Amiens, musée de Picardie
    • Le Repos, 1862, Amiens, musée de Picardie
    • Le Travail, 1863, Amiens, musée de Picardie
    • Ave Picardia Nutrix, 1865, Amiens, musée de Picardie
  • L'Automne, 1865, huile sur toile, 105 × 150 cm, Cologne, Wallraf-Richartz Museum
  • L'Automne, 1865, huile sur toile, 285 × 226 cm, Lyon, musée des beaux-arts (Inv. A2963)
  • Décoration du salon de l'hôtel parisien de Claude Vignon :
    • L'Histoire, 1866, huile sur toile, 271 × 153,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 A)
    • La Vigilance, 1866, huile sur toile, 271,4 × 104 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 B)
    • Le Recueillement, 1866, huile sur toile, 271 × 104 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 C)
    • La Fantaisie, 1866, huile sur toile, Kurashiki, musée d'art Ōhara
  • Le Sommeil 1867, huile sur toile, 381 × 600 cm, Lille, palais des beaux-arts
  • Décoration du palais Longchamp à Marseille, commandée en 1867 par la ville de Marseille :
    • Marseille, colonie grecque, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm, Marseille, musée des beaux-arts de Marseille (inv. 884)
    • Marseille, porte de l'Orient, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm, Marseille, musée des beaux-arts de Marseille (inv. 885)
  • La Décollation de saint Jean-Baptiste, 1869, huile sur toile, Londres, National Gallery
  • Le Ballon, 1870, huile sur toile, 136,7 × 86,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 1987 21)N 2
  • Le Pigeon, 1871, huile sur toile, 136,7 × 86,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 1897 22)N 3
  • Vue sur le château de Versailles et l'Orangerie, 1871, huile sur toile, 32,5 × 46,3 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 2003 12)
  • L'Espérance, 1871-1872, huile sur toile, 70,5 × 82 cm, Paris, musée d'Orsay
  • Les Jeunes filles et la mort, 1872, huile sur toile, 146 × 105 cm, Williamstown, Sterling and Francine Clark Art Institute 2
  • décoration de l'hôtel de ville de Poitiers, 1874 :
    • Charles Martel sauvant la chrétienté par sa victoire sur les Sarrasins, 1874
    • Sainte Radegonde écoutant une lecture du poète Fortunat, 1874
  • Jeunes Filles au bord de la mer, 1879, huile sur toile, 205,4 × 156 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. 1970 34)3
  • Vie de sainte Geneviève, 1879, Fogg Art Museum, Cambridge
  • Le Pauvre Pêcheur, 1881, huile sur toile, 154,7 × 192,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 506)
  • Pro Patria Ludus, 1882, Amiens, musée de Picardie
  • Le Doux Pays, 1882, 230 × 428 cm, Bayonne, musée Bonnat
  • La Toilette, 1883, huile sur toile, 74,5 × 62,7 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 3692)
  • Le Rêve, 1883, huile sur toile, 82 × 102 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 1685)
  • Portrait de Marie Cantacuzène, 1883, huile sur toile, Lyon, musée des beaux-arts
  • Décoration pour le palais des Arts, commandée en 1883 par la ville de Lyon :
    • Le Bois sacré cher aux arts et aux muses, 1884, huile sur toile, 460 × 1 040 cm, Lyon, musée des beaux-arts (Inv. B355)
    • Vision antique, 1885, huile sur toile, 460 × 578 cm, Lyon, musée des beaux-arts (Inv. B356)
    • Inspiration chrétienne, 1885, huile sur toile, Lyon, musée des beaux-arts
  • Femme sur la plage, 1887, huile sur toile, 75 × 75 cm, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage
  • Autoportrait, 1887, huile sur toile, Florence, Corridor de Vasari
  • La Jeune Mère ou la Charité, vers 1887, huile sur toile, 56 × 47 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 2003 4)
  • Décoration de la Sorbonne à Paris:
    • Le Bois sacré, 1884-1889, huile sur toile, Paris, Sorbonne, décor du grand amphithéâtre
  • Inter artes et naturam, 1890, Rouen, musée des beaux-arts
  • Les Baigneuses, vers 1890, huile sur toile, 55,4 × 35,5 cm, Toronto, musée des beaux-arts de l'Ontario
  • Décoration de l'hôtel de ville de Paris :
    • L'Été, 1891, huile sur toile, 150 × 232 cm, Cleveland, Cleveland Museum of Art
    • L'Hiver, 1891-92
  • La Gardeuse de chèvres, 1893, huile sur toile, 86 × 54 cm, Mâcon, musée des Ursulines (Inv. A.1037)
  • Décoration de la Bibliothèque publique de Boston:
    • Muses inspiratrices acclamant le génie messager de la lumière, 1894-1896
    • Homère (la Poésie épique), 1896, huile sur toile, 126 × 62 cm, Boston, musée des beaux-arts
    • Orphée, 1896, huile sur toile, 67 × 46,5 cm, Oslo, Nasjonalgalleriet.
  • La Madeleine, 1897, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, musée des beaux-arts de Budapest
  • Décoration du Panthéon de Paris - Vie de sainte Geneviève (1898)
    • Sainte Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie, 1898, Paris, Panthéon
   

Expositions

  • 1850 : Expositions universelles
  • 1861 : 2e médaille pour La Guerre et La Paix à l'Exposition universelle
  • 1867 : 3e classe à l'Exposition universelle
  • 1887 : National Academy of Design, New York.
  • 2002 : palais Grassi, Venise
  • 2005-2006 : musée de Picardie, Amiens.
  • 2014 : exposition d'aquarelles et de lavis dans le cadre de la biennale de Cuiseaux [archive]

Le prix Puvis de Chavannes

Fondé en 1928, ce prix est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des beaux-arts et comporte une rétrospective de l'œuvre du lauréat au musée d'art moderne de la ville de Paris ou au Grand Palais. Ont notamment reçu ce prix les artistes Georges Gobo (1933), Willem van Hasselt (1941), Jean-Gabriel Domergue (1944), Tristan Klingsor (1952), Georges Delplanque (1957), Albert Decaris (1957), Jean Picart le Doux (1958), Gustave Hervigo (1962), Maurice Boitel (1963), Jean-Marie Baumel (1965), Pierre Gaillardot (1966), Pierre-Henry (1968), Louis Vuillermoz (1969), Daniel du Janerand (1970), Jean-Pierre Alaux (1971), Jean Navarre (1973), Jean Monneret (1975), Jean Baudet (1981), Rodolphe Caillaux (1983), Frédéric Menguy, (1985), André Hambourg (1987), Gaston Sébire (1991), Jean Cluseau-Lanauve (1993), Paul Collomb (2006), Bernardino Toppi (2009).

Élèves

  • Anna Kirstine Ancher
  • Paul Baudoüin (1844-1931), à partir de 1874
  • Charles Cottet
  • Adrien Karbowsky
  • Marcel Paul Meys
  • Lucien Hector Monod
  • Maria Wiik
  • François Zbinden (1871-1931)

Bibliographie

  • René-Jean, Puvis de Chavannes, Paris, Félix Alcan, 1914
  • Bona Dominique, Berthe Morisot Paris, Librairie générale française, 2012 (a/p. 167)
  • Sous la direction d'Henry Roujon, « Puvis de Chavannes », dans Les Peintres illustres no 27, Paris, Pierre Lafitte éd., 1914.
  • Henry Marcel, La peinture française au XIXe siècle, Paris, Alcide Picard & Kaan, 1905 (lire en ligne [archive]), p. 254

Liens externes

 

Notes et références

Notes
  1. Ils se marient, quarante-deux ans plus tard, en 1898, quelques mois avant leurs morts respectives.
  2. En lettres d'or sur le cadre : « LA VILLE DE PARIS INVESTIE CONFIE A L'AIR SON APPEL A LA FRANCE ».
  3. En lettres d'or sur le cadre : « ECHAPPE A LA SERRE ENNEMIE LE MESSAGE ATTENDU EXALTE LE CŒUR DE LA FIERE CITE ».
Références
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