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Vendée Militaire et Grand Ouest
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17 octobre 2018

Bataille de Laval

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Bataille de Laval

 

Bataille de Laval

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Château de Laval
Informations générales
Date 22 octobre 1793
Lieu Laval (Mayenne)
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
France Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
François-Joseph Letourneur Henri de La Rochejaquelein
Forces en présence
6 000 hommes 25 000 hommes
Pertes
500 morts  

Guerre de Vendée

Coordonnées 48° 04′ 22″ nord, 0° 46′ 12″ ouest

Sommaire

  • 1 Prélude
  • 2 La bataille
  • 3 Notes et références
  • 4 Sources

Prélude

Après avoir traversé la Loire, les Vendéens avaient occupé Varades où leurs officiers s'étaient réunis en conseil le 19 octobre. Le général en chef Maurice Gigost d'Elbée était blessé et absent, il fallait lui trouver un remplaçant, les officiers proposèrent alors le grade de généralissime à Louis de Salgues de Lescure, mais ce dernier dut décliner l'offre avançant que sa blessure étaient trop sérieuse, à la place Lescure proposa de nommer Henri de La Rochejaquelein. Celui-ci, après un moment d'hésitation finit par accepter, et il devint ainsi, à 21 ans, le général en chef des Vendéens.

Cependant, le conseil devait également décider de la marche à suivre. L'objectif était de soulever les habitants de la Bretagne et du Comté de Laval, majoritairement favorables aux royalistes. Afin de garder le contact avec Charette, Lescure proposa de marcher sur Nantes dont la garnison était fort réduite. Cependant Talmont, qui possédait de nombreuses terres dans le Comté de Laval, proposa de prendre d'abord Laval où il affirmait que l'influence qu'il avait dans cette province y provoquerait le soulèvement de plusieurs dizaines de milliers d'hommes. La Rochejaquelein accepta ce projet.

La bataille

Le 20 octobre l'armée se mit en marche pour Laval, sur son passage elle culbuta facilement les faibles garnisons d'Ingrandes et Candé le jour même, puis celles de Segré et Château-Gontier le 21.

Le 22 octobre les Vendéens étaient devant Laval, défendue cette fois par 6 000 hommes. Le conventionnel François Joachim Esnue-Lavallée charge 15 000 volontaires de leur en interdire l'entrée. Cependant les Républicains n'offrirent pas une défense très importante, dès le premier assaut vendéen, le général Letourneur ordonna la retraite, qui se transforma en déroute, les troupes se dispersèrent dans les campagnes.

Toutes ces victoires obtenues facilement regonflèrent le moral des Vendéens dont la population de Laval avait offert un bon accueil et se chargea de leur fournir des vivres et du ravitaillement. Les généraux vendéens décidèrent de rester quelques jours à Laval afin d'attendre des renforts et de faire reposer les troupes, exténuées par les longues marches des jours précédents. Après l'entrée des Vendéens à Laval, Mme de Monfrand1 réussit à sauver un grand nombre de patriotes que les soldats catholiques, irrités des massacres de Candé, voulaient mettre à mort.

Pendant ce temps, l'armée de l'Ouest ne traversa la Loire à Angers et Nantes que le 22 octobre, laissant derrière elle Haxo pour combattre Charette.

Dans ces circonstances, les administrateurs du département de la Mayenne, pour éviter que les détenus, prêtres réfractaires et suspects, parmi lesquels se trouvaient quelques patriotes, soient délivrés par les Vendéens, résolurent de les faire conduire loin du théâtre de la guerre.

Article détaillé : évacuation de Laval (1793).

Notes et références

  1. Dès que les Vendéens eurent quitté la ville, elle fut jetée dans un cachot et condamnée à mort.

Sources

  • Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 287-288.
  • Charles-Louis Chassin, La Vendée Patriote (1793-1800), Tome III, édition Paul Dupont, 1893-1895, p. 237-238.
  • Yves Gras, La Guerre de Vendée, éditions Economica, 1994, p. 96-99.
  • Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, éditions Economica, 2008, p. 155-157.
  • Étienne-Louis Couanier de Launay, Histoire de Laval 818-1855, Godbert, 1856, [détail de l’édition]
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