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Vendée Militaire et Grand Ouest
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17 octobre 2018

Hébert Ernest

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 


Ernest Hébert

Ernest_Hébert_autoportrait

Autoportrait (1834), La Tronche, musée Hébert.

Naissance
3 novembre 1817
Grenoble
Décès
4 novembre 1908 (à 91 ans)
La Tronche
Nom de naissance
Antoine-Auguste-Ernest Hébert
Nationalité
Drapeau de la France France
Activités
Artiste peintre
Autres activités
Enseignant
Formation
École des beaux-arts de Paris
Élève
Gabriel Ferrier,Francine Charderon
Lieu de travail
France
Influencé par
David d'Angers
Paul Delaroche
Distinctions
Premier grand prix de Rome en peinture de 1839

Ernest Hébert1, né à Grenoble le 3 novembre 1817 et mort à La Tronche (Isère) le 4 novembre 1908, est un peintre français.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Collections publiques
  • 3 Récompenses
  • 4 Décorations
  • 5 Élèves
  • 6 Galerie
  • 7 Bibliographie
  • 8 Iconographie
  • 9 Notes et références
  • 10 Liens externes

Biographie

Ophélie (1876), Paris, musée Hébert2.

Dauphinois d'origine, cousin de Stendhal, Ernest Hébert se forme seul à la peinture, recevant les conseils de Benjamin Rolland, de David d'Angers et de Paul Delaroche. En 1839, il obtient un grand succès au Salon avec Le Tasse en prison. Il entre à l'École des beaux-arts de Paris et il reçoit le prix de Rome en peinture, à la suite de quoi il s'installe à Rome. Il peint essentiellement la campagne romaine avec beaucoup de luminosité. À son retour en France, il devient un peintre renommé du Second Empire. Peintre brillant, il exécute de nombreux portraits et bâtît une grande partie de son œuvre en puisant dans les souvenirs de ses séjours italiens par des tableaux proches du symbolisme3.

Il est pensionnaire de la Villa Médicis de 1840 à 1844, puis directeur de l'Académie de France à Rome de 1867 à 1873 et de 1885 à 1891. Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris de 1882 à 1885. Proche de la famille du général Léon de Beylié, il peint son portrait en 18984. Il fut un familier de la princesse Mathilde (correspondance 1863-1904).

Il meurt le 4 novembre 1908, dans sa maison de La Tronche, qui est devenue le musée Hébert, et repose dans le parc de la maison5.

Collections publiques

  • La Tronche, musée Hébert
  • Paris, Département des Arts graphiques du musée du Louvre
  • Paris, musée Hébert
    • La Fille aux joncs (ou la baigneuse), huile sur toile, 142 cm x 87 cm, (1871). Ce tableau avait été commandé par Esther Lachmann, marquise de Païva, pour décorer sa chambre à coucher à l'Hôtel de la Païva6, au 25 avenue des Champs-Élysées, à Paris. Tout Paris sera au courant de la nudité du tableau, la marquise elle-même ayant servi de modèle ! on crie au scandale ! La princesse Mathilde demande à Ernest Hébert, de ne pas livrer le tableau, ce qu'il fit7 !
  • Paris, musée d'Orsay
  • Ernest Hébert conçoit le dessin de la mosaïque du cul-de-four du Panthéon de Paris, représentant Le Christ montrant à l'ange de la France les destinées de la patrie. (ANGELVM GALLIÆ CVSTODEM CHRISTVS PATRIÆ FATA DOCET), mosaïque réalisée de 1875 à 1884, par l'atelier de mosaïstes parisiens Guilbert-Martin :
    • À sa droite l'ange, debout, portant une épée puis, à genoux, Sainte Geneviève portant le bâton de berger
    • À sa gauche, la Vierge Marie debout et, à genoux, Jeanne d'Arc tenant un drapeau. Cette représentation illustre les débats qui pouvaient agiter les débuts de la Troisième république entre laïcs et catholiques
    • Sur les cinq personnages représentés, quatre ont une auréole mais Jeanne d'Arc, en revanche, n'en porte pas. Elle ne sera canonisée par l'Église catholique qu'en 1920.

Récompenses

  • 1839, premier grand prix de Rome
  • 1851, médaille de 1re classe
  • 1855, médaille de 1re classe
  • 1867, médaille de 2e classe

Décorations

  • Chevalier de la Légion d'honneur, le 23 juillet 1853
  • Officier de la Légion d'honneur, le 7 août 1867
  • Commandeur de la Légion d'honneur, le 7 juillet 1874
  • Grand officier de la Légion d'honneur, le 29 décembre 1896
  • Grand-croix de la Légion d'honneur, le 16 août 19005.

Élèves

  • Ludovic Alleaume (1859-1941)
  • Jules-Charles Aviat
  • Gabriel Ferrier
  • François-Maurice Lard, à l'École des beaux-arts de Paris
  • Paul-Désiré Trouillebert (1829-1900)

Galerie

   

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • Laurence Hualt-Nesme (dir.), Ernest Hébert, Entre romantisme et symbolisme, 1817-1908, Musée Hébert La Tronche-Isère (ISBN 2-905375-53-1)
  • Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Grenoble, édité par l'auteur, 1987, 269 p.
  • Isabelle Julia et Ernest Hébert, Le peintre et la princesse, correspondance entre la princesse Mathilde Bonaparte et le peintre Ernest Hébert, Editions de la Réunion des Musées Nationaux, 2004 (ISBN 978-2-7118-4747-1)
  • René Patris D'Uckermann et Ernest Hébert, Ernest Hébert 1817-1908, Editions de la Réunion des Musées Nationaux, 1982 (ISBN 978-2-7118-0224-1)
  • Henry Marcel, La peinture française au XIXe siècle, Paris, Alcide Picard & Kaan, 1905 (lire en ligne [archive]), p. 262

Iconographie

  • Benjamin Rolland, Portrait d'Ernest Hébert adolescent, huile sur toile, H : 64 × L : 54 cm, signé et daté en bas à droite : « Rolland 1834, gage d'amitié à son élève Ernest Hébert », La Tronche, musée Hébert
  • Autoportrait, 1834, La Tronche, musée Hébert

Notes et références

  1. Né Antoine-Auguste-Ernest Hébert.
  2. Article analytique de l'œuvre sur le site histoire-image.org [archive]
  3. Laurence Hualt-Nesme, Ernest Hébert, Entre romantisme et symbolisme, 1817-1908
  4. Le Souvenir français en Chine. [archive]
  5. a et b Site culture du Conseil général de l'Isère
  6. [PDF] « Hôtel Païva - La fille aux joncs, en page 24 » [archive], sur habadisdonc.1cd2.com (consulté le 9 novembre 2015).
  7. Musée d'Orsay, « Ernest Hébert - La fille aux joncs (1871) » [archive], sur www.musee-orsay.fr (consulté le 10 novembre 2015).

Liens externes

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