Grignon de Pouzauges Roch-Sylvestre
Roch-Sylvestre Grignon de Pouzauges | ||
Le château des Echardières près de Pouzauges propriété du Comte Grignon de Pouzauges au 18e siècle. |
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Naissance | 17 juin 1775 La Flocellière |
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Décès | 18 novembre 1799 Chambretaud |
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Origine | Royaume de France | |
Allégeance | Royaume de France Armée des princes Vendéens |
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Arme | Cavalerie | |
Grade | Commandant | |
Commandement | Armée des émigrés Armée catholique et royale de Vendée |
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Conflits | Guerres de la Révolution Chouannerie Guerre de Vendée |
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Faits d'armes | Expédition de l'île-d'Yeu Bataille de La Flocellière Bataille de Chambretaud |
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Autres fonctions | Aide de camp du comte d'Artois, futur Charles X | |
Roch-Sylvestre Grignon de Pouzauges, comte de Grignon, né le 17 juin 1775 au château des Echardières en Vendée, baptisé à Pouzauges le même jour, est un aristocrate français, émigré puis chef militaire vendéen, mort à la bataille de Chambretaud le 18 novembre 1799.
Sommaire
- 1 Biographie
- 1.1 Émigration
- 1.2 Chouannerie
- 2 Note
- 3 Sources
- 4 Articles connexes
- 5 Références
Biographie
Fils de Joseph-Gabriel-Toussaint Grignon, marquis de Pouzauges (1735-1805)1, chevalier, seigneur des Echardières2, officier au régiment d'Artois-cavalerie3, émigré4, et de Marie-Joséphine-Benjamine Grignon de la Pélissonière5 (1748-1819).
Comme son père, il fut page de la grande-Écurie à Versailles puis ayant émigré avec lui à la Révolution, ils furent tous deux volontaires dans l'armée des Princes dans la 2e compagnie des chasseurs à cheval de la marine6. En 1794, il est cornette au régiment des uhlans britanniques de Louis de Bouillé7'8'9.
En 1795, il obtient un congé pour revenir en France et devient officier du général Stofflet, dans l'armée d'Anjou.
Il est aide de camp de Monsieur, frère de Louis XVIII, lors de l'expédition de l'île-d'Yeu10. Il fut chargé par celui-ci de remettre un message à Charette pour lui annoncer la résolution prise par les généraux de différer le débarquement et de se placer en observation à l'île-d'Yeu. Charette répondit à Grignon: « Dites au prince que vous m'avez apporté l'arrêt de ma mort; aujourd'hui je commande quinze mille hommes, demain je n'en aurai peut être pas quinze cents. Il ne me reste plus qu'a fuir ou à chercher une fin glorieuse; mon choix est fait je périrai les armes à la main. »11.
Au début de 1796, il rejoint son cousin le comte Vasselot et lève une compagnie de 600 hommes dans l'ancien pays du général Sapinaud, démissionaire. Avec ce corps, ils obtiennent quelques succès successivement à Saint-Michel-Mont-Mercure, aux Épesses et à Saint-Laurent-sur-Sèvres, puis sont battus près de Chantonnay.
Le 23 février 1796 sa soeur Mademoiselle de Grignon fut brûlée vive par les soldats républicains à la ferme de la Saugrenière, commune de La Poitevinière12.
En août 1799, il est nommé commandant de l'armée catholique et royale du centre par le comte d'Artois, il participe à la bataille des Aubiers à Nueil-les-Aubiers où les royalistes commandés par d'Autichamp sont mis en déroute. Avec les restes de son armée, environ 800 hommes, il rencontre une colonne républicaine d'une centaine d'hommes au Puy-du-Fou, dont seul le commandant fut épargné13.
En novembre il fut tué au combat à Chambretaud14'15 lors de la troisième chouannerie (1799-1800).
Note
- Ne pas confondre le comte Roch-Sylvestre de Grignon, seigneur de Pouzauges, avec Louis Grignon, général révolutionnaire, commandant d'une colonne infernale en vendée à la même époque.
Sources
- Archives 85, Pouzauges, baptèmes, année 1775, page 212
- Biographie universelle ou Dictionnaire de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes. Bruxelles, 1844.
Articles connexes
- Pierre-Étienne Dumesnil Dupineau
Références
- La Porte des Vaulx, Jean-Pierre Armand de (1826-1890), Armorial de la noblesse du Poitou convoquée pour les États généraux en 1789, impr. de Boileau et Raimond (Poitiers), 1874 (lire en ligne [archive]), p. 66
- Société des antiquaires de l'Ouest, Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, Fradet (Poitiers), 1858 (lire en ligne [archive]), p. 424
- Vendée. Conseil général., Rapports et délibérations / Vendée, Conseil général, Conseil général (La Roche-sur-Yon), août 1885 (lire en ligne [archive]), p. 60
- États détaillés des liquidations faites pendant l'anée 1828, par ..., Volume 4, 1828 (lire en ligne [archive]), p. 404
- Société d'émulation de la Vendée, Annuaire départemental de la Société d'émulation de la Vendée, J. Sory (Napoléon-Vendée),, 1892 (lire en ligne [archive]), p. 116
- Société historique et scientifique (Deux-Sèvres)., Mémoires - Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, Société historique et scientifique des Deux-Sèvres (Niort), 1905 (lire en ligne [archive]), p. 265
- Savary, Jean-Julien, 1753-1839, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la republique française, ou Annales des départemens de l'Ouest pendant ces guerres, 1825 (lire en ligne [archive]), p. 276
- Bouillé, Louis Joseph Amour, marquis de, 1769-1850, Souvenirs et fragments pour servir aux mémoires de ma vie et de mon temps, Laffleur de Kermaingant, Pierre Paul, 1843-1920, 1906 (lire en ligne [archive]), p. 175
- François-Joseph Grille, L'Émigration Angevine, Bibliotheque Archives 49, Cote BIB 527, 1840, Page 8
- Fortuné Parenteau, Inventaire archéologique, 8-sceau de Mr Grigon, V. Forest et E. Grimaud (Nantes), 1878 (lire en ligne [archive]), p. 105
- Alphonse de Beauchamp, Histoire de la guerre de la Vendée, ou tableau des guerres civiles, Paris, 1820 (lire en ligne [archive]), p. 65, 66
- Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire - version révisée - Lettre G, 1978 (lire en ligne [archive]), p. 259
- Biographie universelle ou Dictionnaire de tous les hommes qui se sont fait ...Tome septieme, Grignon de Pouzauges, Bruxelles, 1844 (lire en ligne [archive]), p. 52
On notera que Roch Sylvestre Grigon de Pouzauge figure là sous le prénom d'Adolphe, certainement une erreur de l'auteur, à la vue de toutes les autres sources, il s'agit bien de la même personne.
- « La troisième guerre de Vendée à Chambretaud (18 novembre 1799) » [archive], sur chambretaud.fr
- Échos du bocage vendéen : fragments d'histoire, de science, d'art et de littérature, [s.n.] (Montaigu), 1885 (lire en ligne [archive]), p. 332, 333