Bataille de Beaulieu-sous-la-Roche (1795)
Date | 28 juin 1795 |
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Lieu | Beaulieu-sous-la-Roche |
Issue | Victoire vendéenne |
Républicains | Vendéens |
• Louis de Charette • Louis Guérin |
300 à 400 hommes1 | inconnues |
100 morts2 200 à 300 prisonniers2,3 |
inconnues |
Guerre de Vendée
Coordonnées 46° 40′ 40″ nord, 1° 36′ 32″ ouestLa bataille de Beaulieu-sous-la-Roche se déroula lors de la guerre de Vendée. Le 28 juin 1795, une convoi républicain est anéanti dans une embuscade tendue par les Vendéens.
Sommaire
- 1 La bataille
- 2 Les pertes
- 3 Bibliographie
- 3.1 Références
La bataille
Le 28 juin 1795, les divisions vendéennes du Poiré et du Pays de Retz commandées par Louis de Charette, frère du général en chef Charrette et Louis Guérin3, tendent une embuscade à un convoi républicain entre Beaulieu-sous-la-Roche et La Mothe-Achard1.
Selon les rapports républicains, le convoi est défendu par une escorte de 300 à 400 soldats1. La colonne, partie des Sables d'Olonne et faisant marche sur Palluau, est attaquée sur son arrière-garde par la division du Poiré commandée par Louis de Charette. À l'autre bout, Guérin fait donner sa cavalerie qui achève la déroute des Républicains3.
Vainqueurs les Vendéens pillent les ambulances, mais ils sont surpris par l'arrivée du représentant Gaudin, parti de Palluau avec une petite escorte. Croyant à tort à une attaque de la garnison de cette ville, ils se replient laissant passer le représentant en route pour les Sables-d'Olonne Cependant, voulant profiter du désordre, plusieurs prisonniers républicains tentent de s'enfuir et sont massacrés3. De son côté Gaudin découvre le champ de bataille, la vue des cadavres républicains provoque la fureur de ses hommes qui commettent « beaucoup d'excès1. »
Les pertes
Selon l'officier vendéen Lucas de La Championnière, tous les hommes de l'escorte ont été tués ou faits prisonniers, ces derniers au nombre de 3003. Le représentant Gaudin rapporte que seuls 12 hommes sont parvenus à regagner Les Sables1. Enfin selon une lettre du général Grouchy, la perte totale des Républicains à ce combat et à celui des Essarts, est de 100 morts et plus de 200 prisonniers2, Lucas de La Championnière ayant affirmé que le combat des Essarts n'avait que peu de victimes la plupart de ces pertes se firent vraisemblablement au combat de Beaulieu3.
Les prisonniers républicains sont conduits à Belleville-sur-Vie, où ils sont enfermés avec ceux des Essarts. Un mois plus tard, le 9 août, ils sont fusillés sur ordre du général Charette, lors du massacre de Belleville, en représailles des exécutions des prisonniers émigrés et chouans, fusillés après le désastre dse l'expédition de Quiberon.
Bibliographie
- Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen 1793-1796, Les Éditions du Bocage, 1994, p.117-118.
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. V, p. 134-135. texte en ligne sur google livres [archive]
- Jean Julien Michel Savary, Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827), t. V, p. 134-135.
- Jean Julien Michel Savary, Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827), t. V, p. 189-190.
- Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p. 117-118.