Bataille de Saint-Fulgent (1794)
Date | 9 - 10 janvier 1794 |
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Lieu | Saint-Fulgent |
Issue | Bataille de Saint-Fulgent |
Républicains | Vendéens |
• Dominique Joba • Georges Dufour |
• François-Athanase Charette • Jean-Baptiste Joly • Jean-Baptiste de Couëtus |
1 500 hommes | 1 000 à 1 200 hommes1 |
inconnues | inconnues |
Guerre de Vendée
Coordonnées 46° 51′ 14″ nord, 1° 10′ 36″ ouestLa bataille de Saint-Fulgent a lieu lors de la première guerre de Vendée. Le 9 janvier 1794, les Vendéens prennent d'assaut le bourg mais ils en sont chassés dès le lendemain par des renforts républicains.
Sommaire
- 1 La bataille
- 2 Voir aussi
- 3 Références
- 4 Bibliographie
La bataille
Le 9 janvier 1794, les Vendéens menés par Charette attaquent le bourg de Saint-Fulgent. Selon les rapports républicains, les Vendéens sont forts de 2 000 à 3 000 hommes2, cependant dans ses mémoires l'officier vendéen Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière écrit qu'à cette période ils n'étaient « souvent pas plus de mille à douze cents hommes1 ». La garnison, composée de bataillons sans expériences du combat2, est surprise alors qu'elle est en train de planter un arbre de la liberté1. Les Républicains prennent aussitôt la fuite et profient de la nuit pour échapper à leurs poursuivants1.
Le lendemain matin, un détachement républicain venu de Chantonnay, ignorant la prise de Saint-Fulgent, tombe dans une embuscade près de la ville. Après avoir essuyés une décharge, ils prennent aussitôt la fuite, sans combattre, et sont poursuivis jusqu'au château de L'Oie. Un nouveau combat s'engage, les Républicains sont à nouveau battus et battent en retraite avec la perte de quelques hommes1.
Les Vendéens regagnent Saint-Fulgent, mais plus tard dans la journée, à six heures du soir, une colonne républicaine commandée par l'adjudant-général chef de brigade Joba, secondé par l'adjudant-général Dufour, attaque la ville, décidé à la reprendre aux Vendéens2. Le combat dure deux heures selon le rapport du général Bard, mais d'après Lucas de La Championnière, en un quart d'heure, les Vendéens sont mis en déroute et leurs forces sont dispersés. Charette trouve ensuite refuge dans la forêt de Grasla, avec une partie de ses forces1.
Voir aussi
- Bataille de Saint-Fulgent (1793)
Références
- Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p. 68-70.
- Jean Julien Michel Savary, Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827), t. III, p. 36-37.
Bibliographie
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. III, p. 36-37. texte en ligne sur google livres [archive]
- Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen 1793-1796, Les Éditions du Bocage, 1994, p.68-70.