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15 avril 2020

Miot de Mélito André-François

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

André-François Miot de Mélito

Louis_Gauffier_-_André-François_Miot,_envoy_of_the_French_Republic_to_the_Grand_Duke_of_Tuscany_-_Google_Art_Project

Louis Gauffier, André-François Miot, envoyé à Florence comme ministre plénipotentiaire auprès du grand-duc de Toscane (1796).

Fonctions
Député
 
Conseiller d'État
 
Biographie
Naissance
9 février 1762
Versailles
Décès
5 janvier 1841 (à 78 ans)
Paris
Lieu de travail
Paris
Activités
Homme politique, diplomate, érudit classique
Autres informations
Distinction
Commandeur de la Légion d'honneur‎

André-François Miot, comte de Mélito est un ministre, ambassadeur, conseiller d'État français né le 9 février 1762 à Versailles et mort le 5 janvier 1841 à Paris.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Autre
  • 2 Vie familiale
  • 3 Œuvres
  • 4 Notes et références
  • 5 Voir aussi
    • 5.1 Articles connexes
    • 5.2 Sources
    • 5.3 Lien externe

Biographie

André-François Miot naît le 9 février 1762 à Versailles.

Il entre dans l'administration militaire et devient chef de bureau au ministère de la Guerre. En 1788, il est envoyé au camp de Saint-Omer comme commissaire des guerres.

Il revient à Paris, passe chef de division, et, partisan d'une monarchie constitutionnelle, se fait recevoir au club des Feuillants.

Après le 10 août, il est décrété d'arrestation, mais il se cache à Versailles. Il accepte par la suite une place de contrôleur des convois militaires, et est rétabli dans son poste précédent de chef de division par Beurnonville.

Il obtient les fonctions de secrétaire général aux Relations extérieures sous le ministre Deforgues. C'est aux soirées de ce dernier que Miot fait la connaissance des membres les plus en vue de la Convention, Robespierre, Danton, Camille Desmoulins, Fabre d'Eglantine.

Deforgues ayant été remplacé le 16 germinal an II par Herman, puis, le 29, par Buchot, qu'on rencontrait plus souvent au billard du café Hardy qu'au ministère, Miot a donc en réalité la direction du ministère avec le titre de commissaire des relations extérieures. Il est ministre des affaires étrangères en titre du 21 novembre 1794 au 19 février 1795.

En 1795, une fois la paix conclue avec la Toscane, il est envoyé à Florence comme ministre plénipotentiaire auprès du grand-duc de Toscane.

Les succès de Bonaparte, avec qui il a trois entrevues à Brescia, Bologne et Florence en juin 1796, facilitent sa tâche. Celui-ci le charge d'aller à Rome surveiller l'exécution de l'armistice conclu avec la cour pontificale. Miot revient ensuite à Florence, passe de là en Corse comme commissaire du pouvoir exécutif. Il y réorganise l'administration et est nommé le 25 octobre 1796 ministre plénipotentiaire en Piémont. C'est au cours de cette mission en Corse qu'il se lie avec Joseph Bonaparte.

À Turin, hostile au mouvement révolutionnaire que des agents secrets du Directoire cherchent à fomenter, il déplait à la cour et au Directoire qui le rappelle au commencement de 1798.

Après un an de disgrâce, il est envoyé en Hollande avec une mission diplomatique. Le 18 brumaire l'y trouve et le surprend désagréablement, mais il s'en remet bien vite en apprenant sa nomination de secrétaire du nouveau ministre de la Guerre1.

Nommé membre du Tribunat à sa création le 4 nivôse an VIII, il devient conseiller d’État le 5e jour complémentaire de la même année (22 septembre 1800), avec la mission spéciale de procéder aux radiations d'émigrés.

Il est appelé le 17 nivôse an IX aux fonctions d'administrateur général des départements de Corse (Liamone et Golo), où le régime constitutionnel a été suspendu par le premier consul. Accusé de modération, il demande son rappel qu'il n'obtient que l'année suivante (8 novembre 1802). Il se disculpe aisément auprès de Bonaparte et rentre au conseil d'État, section de la police générale.

Membre de la Légion d'honneur le 9 vendémiaire an XII, commandeur de l'ordre le 21 février 1806, il est mis, à cette date, à la disposition de Joseph Bonaparte, devenu roi de Naples, qui le nomme ministre de l'intérieur à Naples et le créait comte de Mélito en 1808. Joseph Bonaparte l'emmène ultérieurement en Espagne, dont il est devenu roi en échange de Naples, avec le titre d'intendant de sa maison, et le ramène enfin en France après la bataille de Vitoria et l'abandon de la couronne espagnole en 1813.

Miot reprend sa place au conseil d’État français et est créé comte Miot de Mélito et de l'Empire, le 21 février 1814.

Il suit la régente à Blois et est rayé par la première Restauration du nombre des conseillers d'état. Ce titre lui est rendu aux Cent-Jours et, bien qu'il déclare dans ses Mémoires que le retour de l'île d'Elbe l'avait profondément affligé, il accepte les fonctions de commissaire extraordinaire dans la 12e division militaire (La Rochelle). Le désastre de Waterloo le frappe dans sa situation et dans ses affections : son gendre et son fils y trouvent la mort.

Resté pauvre, devenu étranger à la vie publique, il se consacre alors exclusivement à des travaux littéraires. En 1825, il va voir aux États-Unis Joseph Bonaparte. En 1827, il se retire auprès de sa fille en Wurtemberg où il commence sa traduction de Diodore de Sicile, parue en 1835. Il ne revient à Paris qu'en 1831 lorsque son gendre, M. de Fleischmann, général allemand qui était très hostile à Napoléon, y est nommé ministre plénipotentiaire du roi de Wurtemberg. En 1835, il entre à l'Institut.

Il meurt le 5 janvier 1841 à Paris.

Autre
  • Membre de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, membre libre, 1835).
  • On lui attribue la première utilisation du terme "télégraphe", en 1792, en référence à l'appareil inventé par les frères Chappe qui eux-mêmes l'appelaient "tachygraphe"2.

Vie familiale

  • Fils de François Miot, commis de la Guerre, né le 22 avril 1722 à Heuilley-le-Grand, marié le 8 juillet 1761 à Versailles avec Catherine Vauchelle (1734-...).
  • Marié en 1792 à Versailles, avec Adélaïde-Joséphine Arcambal 1765-1841.
  • Père de Hyacinthe René, né le 24 juin 1795, décédé le 6 décembre 1815 à Paris des suites de blessures reçues à Waterloo.
  • Père de Rosalie Françoise Caliste Miot de Mélito qui épousa Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin de Bermuy, puis le général von Fleischmann.

Œuvres

  • Mémoires sur le consulat, l'empire et le roi Joseph ou Mémoires du comte Miot de Mélito, Paris, Michel Lévy Frères, 1858, 3 volumes.
  • Histoire d'Hérodote suivie de la vie d'Homère, 1822, 3 volumes.
  • Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, traduction française 1835-1838, 7 volumes.

Notes et références

  1. « Mais lorsque je reçus un courrier du général Berthier, qui, venant d'être nommé ministre de la Guerre, m'appellait auprès de lui pour remplir cette même place de secrétaire que le patriote Bernadotte m'avait refusée quelques mois auparavant, je me déterminai facilement à accepter cette offre. »
  2. Le Robert historique de la langue française, 1992, 1998.

Voir aussi

Articles connexes
Sources
  • « MIOT (André-François), Comte de Mélito », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Lien externe
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