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Vendée Militaire et Grand Ouest
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27 avril 2020

Laplanche Jacques Léonard

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Jacques Léonard Laplanche

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Nom de naissance Jacques Léonard Goyre-Laplanche
Naissance 8 mai 1755
Nevers (Nièvre)
Décès 3 novembre 1817 (à 62 ans)
Salbris (Loir-et-Cher)
Nationalité Française
Pays de résidence Drapeau de la France France
Activité principale
Moine bénédictin,
vicaire général
Autres activités
Député à la Convention nationale,
représentant du peuple envoyé en mission

Compléments

  • Conventionnel régicide

Jacques Léonard Goyre-Laplanche est un personnage de la Révolution française né à Nevers (Nièvre), le 8 mai 1755, et décédé à Salbris (Loir-et-Cher), le 3 novembre 1817. Il votera la mort de Louis XVI.

Sommaire

  • 1 Sous la Révolution
  • 2 Sous le Directoire
  • 3 Sous la Restauration
  • 4 Sources

Sous la Révolution

Au début de la Révolution, Jacques Léonard Laplanche est moine bénédictin à Nevers. Il est nommé vicaire général de l'évêque constitutionnel de la Nièvre.

En 1792, il est élu député par le département de la Nièvre, où il siège aux côtés des Montagnards. Exalté lors du Procès de Louis XVI, il explique son vote en déclarant « Je vote pour la mort, et, par mesure de sûreté générale, je la vote pour le bref délai ».

Nommé représentant du peuple par la Convention, il est envoyé en mission, avec Jean-Marie Collot d'Herbois, dans les départements du Loiret et de la Nièvre en mars et avril 1793.

Il se fait remarquer par son radicalisme et son anticléricalisme, et multiplie les arrestations en promettant de « patriotiser et de républicaniser le Loiret qui est semi-aristocrate et semi-fédéraliste ». Il est accusé d'actes arbitraires, mais il est pardonné par le Comité de salut public, le 20 octobre 1793.

Le 21 novembre, il fait fusiller 800 prisonniers vendéens lors du massacre d'Avranches.

Le Comité de salut public l'envoie à nouveau en mission dans les départements de l'Eure et du Calvados, où il se rend après s'être marié avec la fille d'un ami du Loiret. En Normandie, son action est aussi violente. Il rend compte de sa mission en déclarant, le 13 février 1794, « Partout j'ai fait disparaître les prêtres comme autant de vers rongeurs et fléaux de la société ».

Il est arrêté après dénonciation pour abus de pouvoir en 1794, et est amnistié après la séparation de la Convention en 1795.

Sous le Directoire

Sous le Directoire, il ne brigue aucun poste de député. Il occupe un emploi d'avoué à Romorantin où il se fait oublier.

Sous la Restauration

Sa vie discrète lui permet d'échapper à l'exil pour régicide au retour des Bourbons en France.

Sources

  • Notices d'autorité
  •  : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Système universitaire de documentation
  • « Jacques Léonard Laplanche », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1987, 1998 [détail de l’édition]
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