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Vendée Militaire et Grand Ouest
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4 juin 2020

Barre Jacques-Jean

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Jacques-Jean Barre

M

M. Barre père. Gravure d'Alophe d'après un tableau d'Amaury-Duval (1840).

Naissance
3 août 1793
Paris
Décès
10 juin 1855 (à 61 ans)
Paris
Nationalité
Français
Activités
Graveur, dessinateur de timbres
Enfant
Jean-Auguste Barre

Jacques-Jean Barre (né le 3 août 1793 à Paris et mort le 10 juin 1855 à Paris) est le 17e graveur général des monnaies à la Monnaie de Paris de 1842 à 1855. Il est le dessinateur et graveur des deux premières séries de timbres-poste de France, les types Cérès et à l'effigie de Napoléon III.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Iconographie
  • 3 Galerie
  • 4 Voir aussi
    • 4.1 Articles connexes
    • 4.2 Notes et références

Biographie

L'ordre de ses prénoms varie selon les publications : Jean-Jacques Barre en numismatique1 et Jacques-Jean Barre en philatélie2.

Barre entre comme ouvrier graveur vers 1810 à la Monnaie de Paris. Après la mort en 1842 de Nicolas-Pierre Tiolier, il lui succède en tant que graveur général des monnaies3. Le roi Louis-Philippe Ier lui commande en particulier de larges portraits en médaillon de plâtre des nombreux membres de la famille royale.

Sous la Seconde République, il est chargé du dessin et de superviser la gravure des billets de 500 et 1000 francs du type 1842. Il crée en 1848 la matrice pour le nouveau Grand sceau de la République et celui de l'Assemblée nationale. Il est aussi le dessinateur et graveur des premiers timbres-poste de France, à l'effigie de Cérès et de Napoléon III (Présidence et Empire), lesquels sont imprimés dans l'hôtel de la Monnaie par Anatole Hulot jusqu'en 1876.

La Seconde République ayant peu frappé de monnaies, hormis notamment la pièce de 5 francs repris du type Dupré, il doit attendre l'élection en décembre 1848 comme président de la République de Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, pour avoir des coins à graver. Il réalise, pour la courte période républicaine avant le coup d'État du 2 décembre 1851, la gravure des pièces de 5 francs et 1 franc à l'effigie de Louis-Napoléon tête nue incluant dans la légende la mention « président de la République ». Puis, l'empire proclamé en 1852, il grave les mêmes pièces mais cette fois-ci avec la légende « Empire Français » et « Napoléon III Empereur ».

Il grava également les pièces de 1 et 2 centimes pour la Suisse qui furent frappées de 1850 à 1946.

Malade, il démissionna de ses fonctions en 1855.

Son fils cadet, Désiré-Albert Barre (Paris 6 mai 1818-29 décembre 1878) lui succède à ce poste de Graveur général des monnaies. C'est à lui que l'on doit notamment la gravure des monnaies et des timbres du Second Empire à l'effigie de Napoléon III à tête laurée. Il est également le père de la médaille de Sainte-Hélène. Il rompt cependant avec Anatole Hulot en 1866.

Son fils ainé, Jean-Auguste Barre, sculpteur remarqué, et portraitiste attitré de la famille impériale, succède à son frère cadet en tant que Graveur général des monnaies en 1878 sous la IIIe République mais n'occupe cette fonction qu'une année.

Iconographie

Une médaille posthume à l'effigie de Jacques-Jean Barre, non datée, a été gravée par ses fils. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 0164).

Galerie

   

Voir aussi

Articles connexes
  • le billet de 500 francs noir
  • le billet de 1000 francs noir
  • Musée de la Vie Romantique, Paris
Notes et références
  1. Le Franc. Argus des monnaies françaises, Éditions les Chevau-légers, 4e édition, 2001.
  2. Sous la direction de Jean-François Brun, Le Patrimoine du timbre-poste français, Flohic Éditions, 1998 ; ainsi que le Spécialisé, catalogue des timbres de France classique de l'éditeur Yvert et Tellier
  3. Pierre Jullien et Jean-Claude Rouy, La Philatélie en 366 questions, éd. Timbropresse, 2006, (ISBN 2908101157), page 105.
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