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Vendée Militaire et Grand Ouest
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6 juin 2020

Monge Gaspard

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Gaspard Monge

Gaspard_monge_litho_delpech

Gaspard Monge représenté sur une lithographie de François Delpech d'après Henri-Joseph Hesse.
Naissance 9 mai 1746
Beaune (France)
Décès 28 juillet 1818 (à 72 ans)
Paris (France)
Nationalité Drapeau : France Française
Domaines Mathématiques
Institutions Commission des sciences et des arts
École normale de l'an III
École polytechnique
Renommé pour Géométrie descriptive
Distinctions Sur la Liste des soixante-douze noms de savants inscrits sur la tour Eiffel

Signature

Signature de Gaspard Monge

Gaspard Monge, comte de Péluse, né le 9 mai 1746 à Beaune1 et mort le 28 juillet 1818 à Paris (ancien 10e arrondissement)2, est un mathématicien français dont l'œuvre considérable3 mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique.

En parallèle à ses travaux de recherche, il enseigne une grande partie de sa vie et a comme élèves beaucoup des futurs grands mathématiciens français du XIXe siècle.

Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794)4, deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers.

Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796–1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798–1799).

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Enfance
    • 1.2 Formation
    • 1.3 Grand débuts du scientifique
    • 1.4 Monge et la Révolution : l'organisateur
    • 1.5 Monge et Bonaparte : Italie (mai 1796 - mai 1798)
    • 1.6 Monge et Bonaparte : Égypte (mai 1798 – octobre 1799)
    • 1.7 Monge et Napoléon : sénateur à vie
    • 1.8 Fin de vie
  • 2 Mariage et descendance
  • 3 Œuvre
    • 3.1 Contributions
      • 3.1.1 Géométrie descriptive
      • 3.1.2 Système de poids et de mesures
      • 3.1.3 Théorie du transport
    • 3.2 Publications (sélection)
      • 3.2.1 Comme auteur ou co-auteur
      • 3.2.2 Participations
      • 3.2.3 Correspondance
    • 3.3 Élèves (sélection)
  • 4 Reconnaissance
    • 4.1 Hommages
    • 4.2 Éponymie
    • 4.3 Titre
    • 4.4 Distinctions
    • 4.5 Dans la fiction
  • 5 Notes et références
  • 6 Annexes
    • 6.1 Bibliographie
    • 6.2 Articles connexes
    • 6.3 Liens externes

Biographie

Enfance

Baptisé le jour de sa naissance1, Gaspard Monge est le fils de Jacques Monge, un marchand forain haut-savoyard qui devint bâtonnier de la confrérie des merciers de Beaune, et de Jeanne Rousseaux.

Formation

Monge étudie au collège des oratoriens de Beaune avec ses deux frères : Louis, qui participe brièvement (du 1er au 30 août 1785) à l'expédition de La Pérouse, et Jean5. Il y reçoit de la part des religieux une éducation libérale, puisqu'en plus des humanités, il est instruit en histoire, sciences naturelles et mathématiques. Il montre dès lors les premiers signes de son excellence, au point que le directeur le qualifie de « puer aureus » (enfant d'or). À l'âge de quatorze ans, il construit une pompe à incendie, dont les effets suscitent l'admiration6. De 1762 à 1764 il part terminer ses études au collège de la Trinité de Lyon, où il donne aussi un cours de sciences physiques7,8.

Revenu à Beaune, Monge dessine un plan de la ville qui lui vaut d'être remarqué par le lieutenant-colonel Merveilleux du Vignaux de l'École royale du génie de Mézières où il est bientôt engagé comme dessinateur en 1765. Il y fait la connaissance de Charles Bossut, le professeur de mathématiques de l'École, avec qui il peut discuter de ses idées sur la géométrie. Cependant il ne peut pas devenir officier du génie puisqu'il n'est pas de famille noble. Un an après son arrivée, on lui confie la réalisation de plans de fortifications. En 1766, Bossut le choisit comme répétiteur de mathématiques, chargé de suppléer ses cours. Monge fait entrer la géométrie descriptive dans l'enseignement de l'école. Il est par ailleurs franc-maçon9, initié à la loge L’union parfaite du corps royal du génie de cette école militaire10,11.

Grand débuts du scientifique

En 1768, Bossut est élu à l'Académie des sciences et encourage Monge à publier ses propres travaux en géométrie, ce qui est fait en 1770.

L'année suivante, Monge entre en contact avec d'Alembert et surtout Condorcet, qui le pousse à présenter quatre mémoires, un dans chacun des domaines des mathématiques qu'il étudie alors : le calcul des variations, la géométrie infinitésimale, la théorie des équations aux dérivées partielles et la combinatoire.

Au printemps de 1774, Gaspard Monge rencontre un puissant protecteur, le marquis de Castries. Il commence à nouer une très longue amitié avec le fils du concierge de ce dernier, Jean-Nicolas Pache.

Pendant les années suivantes, il publie encore de nombreux travaux, élargissant ses vues à la physique, la chimie et la métallurgie. Le 12 juin 1777, il épouse Marie-Catherine Huart.

Partageant son temps entre Paris, où il donne un cours d'hydrodynamique, et Mézières, il se voit offrir le poste de Bézout en tant qu'examinateur des cadets de l'École de la marine royale.

Monge et la Révolution : l'organisateur
Gaspard Monge (Musée François Rude de Dijon)

La Révolution française, qu'il soutient dès 1789, change complètement le cours de sa vie, alors qu'il est un des scientifiques les plus importants de France. Vraisemblablement vers le mois de juin 1790, il entre dans un premier club modéré, la société patriotique de 1789, située au Palais-Royal. Il devient ensuite membre du Club des Jacobins, où l'on trouve également Robespierre (dont il est proche) et Saint-Just, entre autres révolutionnaires notoires. Il en sera élu vice-président la veille du 9-Thermidor (27 juillet 1794).

Il accepte d'entrer dans la société patriotique du Luxembourg créée par son ami Jean-Nicolas Pache, dans la section des Quatre-Nations, comme l'un des électeurs destinés à nommer les vingt-quatre députés de la Seine. Les statuts, acceptés en janvier 1792, précisent qu'elle agit pour répandre la connaissance des devoirs et du rôle des citoyens dans la Constitution. C'est l'un des clubs les plus extrémistes de l'avant-scène révolutionnaire, selon François Perrault.

Le soir du 10 août 1792, il est nommé avec cinq autres personnes (dont Danton) membre du conseil exécutif provisoire. Il occupe dès lors le poste de ministre de la Marine et s'installe rue Royale.

Après le début des activités de la Convention le 22 septembre 1792, il conserve son poste de ministre de la Marine dans la Première République naissante.

Il est l'un des promoteurs du calendrier révolutionnaire, avec Fabre d'Églantine.

Il démissionne de son poste de ministre de la Marine le 10 avril 1793, dépassé par les querelles politiques, et retourne à l'Académie des sciences, mais celle-ci est dissoute par la Convention en août de la même année.

Républicain convaincu, soutenant ardemment la Révolution, il continue de travailler sur des projets militaires ou encore sur une réforme du système éducatif :

  • sur le rapport de Barère, par le décret du 11 mars 1794 de la Convention, il est nommé membre de la commission chargée de la création d'une commission des travaux publics, à laquelle revient la direction des ponts et chaussées, des bâtiments civils, des travaux maritimes et du génie militaire. Lazare Carnot (dit le « grand Carnot », l'organisateur de la victoire de Valmy) y participe également ;
  • un premier projet est refusé par le Comité de salut public, qui confie un dossier plus ambitieux de création d'une école centrale des travaux publics, qui devient ensuite l'École polytechnique ;
  • il aide Jacques-Élie Lamblardie, directeur de l'École des ponts et chaussées et premier directeur de la nouvelle école, pour l'organisation et l'installation de l'école à l'hôtel de Lassay, à côté du palais Bourbon.

Il y est aussi enseignant, formant les futurs professeurs et formalisant ses travaux sur la géométrie infinitésimale. Il donne aussi un cours de géométrie descriptive dans une autre école, créée pour former les professeurs de l'enseignement secondaire : l'École normale supérieure.

Monge et Bonaparte : Italie (mai 1796 - mai 1798)

Voir Campagne d'Italie.

Gaspard Monge part de Paris le 6 février 1798 pour Rome. Ordre est intimé au pape Pie VI, au nom de la République française, de renoncer à son autorité temporelle, et de se contenter de son autorité spirituelle. Comme on sait cette demande irréalisable, on lui substitue un ordre de partir sous deux jours. Pie VI part dans la nuit du 19 au 20 février 1798.

Après les exactions du général André Masséna et son renvoi (2 mars 1798), Monge fait les nominations à toutes les fonctions de la nouvelle « République romaine », hormis les finances.

Monge et Bonaparte : Égypte (mai 1798 – octobre 1799)
Articles connexes : Campagne d'Égypte et Institut d'Égypte.
Monge et Napoléon : sénateur à vie
Gaspard Monge (1746–1818), comte de Péluse, mathématicien, en grand habit de président du Sénat Conservateur, Jean Guillaume Elzidor Naigeon, 1842, musée de l'Histoire de France (Versailles).

Après le 18 brumaire, Monge est nommé membre du Sénat conservateur dès sa création. Il en devient président du 19 mai 1806 au 1er juillet 1807.

Fin de vie
La tombe de Gaspard Monge au cimetière du Père-Lachaise.

Après avoir été sollicité par Napoléon rêvant alors d'Amérique avant qu'il ne soit finalement contraint à l'exil, à la Restauration Gaspard Monge est écarté. Une ordonnance royale du 13 avril 1816 licencie l'École polytechnique. Elle est ressuscitée le 17 janvier 1817 sous le nom d'École royale polytechnique.

Seuls quelques fidèles continuent de voir Gaspard Monge. Il est frappé de plusieurs attaques d'apoplexie et meurt le 28 juillet 1818 au 31 rue de Bellechasse à Paris. Ses obsèques ont lieu le 30 juillet en l'église Saint-Thomas d'Aquin à Paris. Le 2 août, les élèves de l'École polytechnique, passant outre aux interdictions, lui rendent un dernier hommage au cimetière du Père-Lachaise.

Mariage et descendance

Gaspard Monge épouse en 1777 Marie-Catherine Huart (1747–1846), dont il a trois filles :

  • Émilie (1778–1867), qui épouse le conventionnel Nicolas-Joseph Marey, dont sept enfants, notamment le général Guillaume Stanislas Marey-Monge ;
  • Louise (1779–1874), qui épouse Joseph Eschassériaux, régicide, dont Lucile (1798–1874) et Camille (1800–1834) ;
  • Adélaïde (1780–1783).

Œuvre

Contributions
Géométrie descriptive

Gaspard Monge est l'inventeur de la géométrie descriptive, une forme contemporaine du dessin technique (ou dessin industriel).

Système de poids et de mesures

Gaspard Monge a fait partie des scientifiques français qui ont poussé à l'instauration d'un système de poids et mesures fondé sur le système décimal.

La numération décimale avait été introduite en Francie par Gerbert d'Aurillac, devenu pape vers l'An mil sous le nom de Sylvestre II, mais elle ne s'était pas encore généralisée aux poids et mesures.

Par le décret du 8 mai 1790 obtenu par Talleyrand, l'Académie des sciences reçoit la mission de mettre au point un système d'unification des poids et mesures. Gaspard Monge fait partie de la Commission centrale des poids et mesures qui doit mettre en œuvre cette décision, avec Condorcet, Laplace, Lagrange, et Borda.

Après avoir reçu des départements les étalons des anciennes mesures, la commission cherche l'unité appropriée. Dans son rapport du 19 mars 1791, la commission propose d'adopter la longueur du quart du méridien terrestre pour base de mesure, et sa dix millionième partie pour unité usuelle. Ce sont les bases théoriques du système métrique, ainsi que du Système international d'unités (SI) des poids et mesures tel qu'il existe de nos jours.

Gaspard Monge est aussi parmi les personnalités qui proposent d'instaurer un calendrier avec des semaines de dix jours. Le calendrier républicain ne dure pas au-delà de 1806, en raison de diverses difficultés.

Théorie du transport

Monge a aussi donné son nom à un problème générique de la théorie du transport, connu sous le nom de problème de Monge-Kantorovitch (ou MKP, pour Monge-Kantorovich Problem), ce dernier ayant reçu le « prix Nobel » d'économie en 1975, et est connu pour avoir prouvé l'existence d'une solution optimale à ce problème en 1942. Monge a introduit ce problème dans son Mémoire sur la théorie des déblais et des remblais en 1781.

Publications (sélection)

Liste partielle de travaux publiés12.

Comme auteur ou co-auteur
  • Mémoire sur la théorie des déblais et des remblais, De l'Imprimerie Royale, 1781
  • Description de l'art de fabriquer les canons, An II13
  • « Développemens sur l'enseignement adopté pour l'École centrale des Travaux publics, Paris, 1794. Ce texte a été imprimé sans nom d'auteur par ordre du Comité de Salut public14. »
  • Une application d'analyse à la géométrie, 179515
  • Géométrie descriptive. Leçons données aux écoles normales [archive], 179916
    • (avec Jean Nicolas Pierre Hachette et Sir John Leslie) Second supplément de la géométrie descriptive [archive], F. Didot, 181817
  • (de) Darstellende Geometrie [archive], trad. Robert Karl Hermann Haussner
  • Application de l'analyse à la géométrie, à l'usage de l'École impériale polytechnique [archive], 1807
  • (avec Jean Nicolas Pierre Hachette) Traité élémentaire de statique, à l'usage des écoles de la Marine [archive], Courcier, imprimeur-libraire pour les mathématiques, quai des Augustins, 1810
    • (de) Gaspard Monge's Anfangsgründe der Statik [archive], trad. et explications Elkan M. Hahn, 1806
    • (en) An elementary treatise on statics [archive], trad. Woods Baker, Philadelphie, 1851
Participations
  • Monge a collaboré à l'Encyclopédie méthodique de Panckoucke. En ligne : le Dictionnaire de physique, t. 1 [archive] (A–BUF) ; le vol. 4 de l'encyclopédie : Physique [archive] (MAU–ZYM)
  • On trouve des interventions de Monge dans les Séances des Écoles normales : Débats — En ligne : vol. 2 [archive]
Correspondance
  • Une correspondance mathématique inédite de Monge, présentation de René Taton, Gauthier-Villars, 1947, 19 p.
Élèves (sélection)
  • Charles d'Amondans de Tinseau18 (1748–1822)
  • Jean-Baptiste Biot19 (1774–1862)
  • Charles Julien Brianchon (1783–1864)
  • Charles Dupin (1784–1873)
  • Louis-Joseph Girard (1773–1844)
  • Jean Henri Hassenfratz (1755–1827)
  • Sylvestre François Lacroix (1765–1843)
  • Jean-Baptiste Marie Meusnier de La Place20 (1754–1793)
  • Jean-Victor Poncelet19 (1788–1867)
  • Gaspard de Prony21 (1755–1839)
  • François-Joseph Servois (1768 ou 1767–1847)

Reconnaissance

Hommages
  • Son nom est inscrit sur la tour Eiffel (numéro 54/72).
  • Une statue, offerte par ses anciens élèves et sculptée par François Rude, a été érigée à Beaune, sur la place qui porte son nom.
  • Le 12 décembre 1989, ses cendres ont été transférées au Panthéon22.
  • On a frappé en son honneur en 1998 trois cents médailles d'argent de 22,2 g et de 37 mm23.
Éponymie

Portent son nom, en dehors des mathématiques :

  • à Paris dans le 5e arrondissement, une rue qui longe les anciens bâtiments de l’École polytechnique et une place, ainsi qu'une station de métro voisine « Place Monge » ;
  • une place ainsi qu'une rue à Beaune (Gaspard Monge est né au 6 de cette rue Monge à Beaune) ;
  • une bibliothèque municipale à Beaune24.
  • des rues à Dijon, Strasbourg, Pessac, Lens, Auxerre, Limoges, Charleville-Mézières ainsi qu'à Clermont-Ferrand et Tourcoing ; une avenue, à Saint-Bonnet-de-Mure et une place à Chambéry également ;
  • le Monge, qui est le seul bâtiment d'essais et de mesures de la Marine nationale française ;
  • l'Institut d'électronique et d'informatique Gaspard-Monge (IGM), institut de recherche et de formation rattaché à l'université de Marne-la-Vallée ;
  • un amphithéâtre de l'École polytechnique ;
  • des établissements scolaires, lycées d'enseignement général et technologique ou collèges, dans les villes suivantes : Beaune, Chambéry (lycée Gaspard-Monge de Chambéry), Charleville-Mézières, Saint-Jeoire-en-Faucigny, Savigny-sur-Orge, Nantes, Knutange, une école primaire à Lille, une autre à Saulieu et un groupe scolaire à Saint-Étienne (maternelle et élémentaire) ;
  • Monge, cratère lunaire, nommé ainsi en 1935 ;
  • l'astéroïde (28766) Monge, découvert par Paul G. Comba en 2000.
Titre
  • Comte de Péluse et de l'Empire. Armoiries :
Figure Blasonnement
Orn ext comte sénateur de l'Empire GCOR.svg
Blason Gaspard Monge (1746-1818).svg
Armes du comte de Péluse et de l'Empire

D'or, au palmier de sinople terrassé du même ; franc-quartier des Comtes Sénateurs brochant au quart de l'écu25,26,27

Distinctions
  • Grand-croix de l'ordre de la Réunion ;
  • Grand officier de la Légion d'honneur28 ;
  • Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer29.
Dans la fiction
  • Il a inspiré l'un des personnages du roman historique Le Secret de Champollion.

Notes et références

  1. a et b « Archives Départementales de la Côte d'or » [archive] registre paroissial de Beaune 1745-1746, FRAD021_057_MI05R027, vue no 174/281.
  2. Fiche no 44/51 [archive], État civil reconstitué de Paris, Archives de Paris.
  3. Fonds Monge numérisé de l'École polytechnique [archive]. Son ouvrage principal, Géométrie descriptive (1799), contient la méthode de représentation plane d'une figure de l'espace par utilisation des projections orthogonales de la figure donnée sur deux plans rectangulaires (plan horizontal et plan frontal de projection) constituant l'épure.
  4. Écoles de l'an III [archive].
  5. Jean Monge (1751–1813), est professeur de mathématique, consul de France à La Corogne (1792-1795), professeur de navigation à Nantes (1798) et d'hydrographie à Anvers (1799–1810).
  6. Pairault 2000.
  7. René Taton, « Monge, Gaspard », dans Complete Dictionary of Scientific Biography, Charles Scribner's Sons, 2008 (lire en ligne [archive])
  8. « Bientôt, ils lui confient, malgré sa jeunesse, une chaire de physique qu'il occupe jusqu'à l'été de 1764. » : Louis de Launay, Un grand Français, Monge, fondateur de l'École polytechnique [archive], éditions Pierre Roger, 1933.
  9. Alain Queruel, Les franc-maçons de l'Expédition d'Egypte, Editions du Cosmogone, 2012.
  10. (en) Snezana Lawrence et Mark McCartney, Mathematicians and their Gods: Interactions between mathematics and religious beliefs, OUP Oxford, 2015 (lire en ligne [archive]).
  11. Emmanuel Pierrat et Laurent Kupferman, Le Paris des Francs- Maçons, Le Cherche Midi, 2013 (lire en ligne [archive]).
  12. Le mémoire manuscrit Application des principes de stéréotomie au figuré du terrain, sans date et sans nom d'auteur, décrit la méthode de Monge (voir Archives de l'inspection du Génie, art. 21, section 3, carton 1) : Belhoste, p. 77.
  13. Aperçu sur Google Livres.
  14. Belhoste, p. 91.
  15. Aperçu de la 4e  éd. (1809) sur Google Livres.
  16. Aperçu de la 5e  éd. sur Google Livres.
  17. Il existe un Supplément de la géométrie descriptive [archive], J. Klostermann fils, 1812, paru sous la seule signature de Hachette.
  18. Belhoste, p. 80.
  19. a et b Sooyoung Chang, Academic Genealogy of Mathematicians, World Scientific, 2010, p. 93.
  20. Cf. T. Thomasset, « Tout sur les unités de mesure, § Les hommes » [archive] [PDF], sur Université de Technologie de Compiègne (consulté le 24 juin 2017).
  21. Belhoste.
  22. Napoléon.org [archive].
  23. http://www.delcampe.net/page/item/id,273071845,var,63691-Gaspard-Monge-Medaille,language,F.html [archive].
  24. « Catalogue en ligne Bibliothèque municipale Gaspard Monge. » [archive] à Beaune.
  25. Source : www.heraldique-europeenne.org [archive].
  26. Alcide Georgel, Armorial de l'Empire français : L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques, 1870 (lire en ligne [archive]).
  27. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc., Encyclopédie Roret, 1854, 340 p. (lire en ligne [archive]).
  28. « Cote C/0/66 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture.
  29. Annuaire historique et biographique des souverains, des chefs et membres des maisons princières, des autres maisons nobles, et des anciennes familles, et principalement des hommes d'État, des membres des chambres législatives, du clergé, des hommes de guerre, des magistrats et des hommes de science de toutes les nations,, vol. 1, 1844 (lire en ligne [archive]), p. 103.

Annexes

Bibliographie
  • François Arago, Biographie de Gaspard Monge, ancien membre de l'Académie des sciences, lue à la séance publique du 11 mai 1846, dans Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, Gauthier-Villars, Paris, 1854, tome 24, p. I-CLVII (lire en ligne) [archive]
  • Le Paris des polytechniciens. Des ingénieurs dans la ville, coll. « Paris et son patrimoine », édité pour le bicentenaire l'École polytechnique, 1994.
  • Une évocation de la vie et de l'œuvre de Gaspard Monge [archive] sur le site Images des mathématiques
  • [Collectif], Un savant en son temps : Gaspard Monge [archive], in Bulletin de la SABIX (Société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l’École polytechnique), no 41, 2007.
  • (en) Woods Baker, « Biographical notice » [archive], d'après Brisson 1818 et Dupin, dans An elementary treatise on statics, p. 7–13
  • [Belhoste] Bruno Belhoste, Antoine Picon et Joël Sakarovitch, Les exercices dans les écoles d'ingénieurs sous l'Ancien Régime et la Révolution [archive]
  • [Brisson 1818] Barnabé Brisson, Notice historique sur Gaspard Monge [archive], 1818
  • Jean-Pierre Callot, Histoire de l'École polytechnique, Stock, 1975.
  • [Dupin 1819] Charles Dupin, Essai historique sur les services et les travaux scientifiques de Gaspard Monge, 1819 [archive] (sur Gallica)
  • [Grison 1999] Emmanuel Grison, « L'Ecole de Monge et les Arts et Métiers », Bulletin de la Sabix, n° 21, 1999, p. 1-19. [archive]
  • [Pairault 2000] François Pairault, Gaspard Monge, le fondateur de Polytechnique, Tallandier, septembre 2000 (ISBN 2-235-02271-5).
  • Jean-Philippe Zanco, Dictionnaire des ministres de la Marine 1689–1958 [archive], Paris, S.P.M. Kronos, 2011.
  • Alain Queruel, Les franc-maçons de l'Expédition d'Egypte, Editions du Cosmogone, 2012.
Articles connexes
  • Liste des membres de l'Académie royale des sciences
  • Théorème de Monge
  • École polytechnique (France)
  • Grande école
  • Système métrique
  • Bureau international des poids et mesures
  • Écoles de l'an III scientifiques
Liens externes
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