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Vendée Militaire et Grand Ouest
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5 juillet 2020

de Beauharnais Eugène

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 


Eugène de Beauharnais

AduC_282_Beauharnais_(Eugène_de,_1781-1824)

 
Eugène de Beauharnais, prince impérial et vice-roi d'Italie.
Titre
Vice-roi d’Italie
7 juillet 1805 – 20 avril 1814
(8 ans, 9 mois et 13 jours)
Monarque Napoléon Ier, roi d’Italie
Prédécesseur Création du titre
Successeur Disparition du titre
Biographie
Titre complet Prince français
Vice-roi d’Italie
Prince de Venise
Grand-duc de Francfort
Duc de Leuchtenberg
Prince d’Eichstätt
Dynastie Maison de Beauharnais, Maison Bonaparte
Nom de naissance Eugène Rose de Beauharnais
Date de naissance 3 septembre 1781
Lieu de naissance Paris (France)
Date de décès 21 février 1824 (à 42 ans)
Lieu de décès Munich (Bavière)
Nature du décès crise cardiaque
Sépulture Crypte des Wittelsbach de l’église Saint-Michel de Munich
Nationalité française
Père Alexandre, vicomte de Beauharnais
Napoléon Ier, empereur des Français (adoption)
Mère Joséphine Tascher de La Pagerie
Fratrie Hortense de Beauharnais
Conjoint Princesse Augusta-Amélie de Bavière
Enfants Princesse Joséphine
Auguste, duc de Leuchtenberg
Princesse Amélie
Maximilien, duc de Leuchtenberg
Religion Catholicisme
Résidence Palais des Tuileries
Hôtel de Beauharnais
Palais royal de Venise
Palais royal de Milan
Château de Berg

Eugène de Beauharnais
Vice-roi d’Italie
Eugène de Beauharnais
Eugène de Beauharnais
Eugène de Beauharnais par François Gérard.

Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Faits d'armes Bataille de Raab
Bataille de la Piave
Distinctions Grand collier de la Légion d’honneur
Ordre de la Couronne de Fer
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
(24e colonne)
Famille Maison de Beauharnais
Signature de Eugène de Beauharnais

Eugène Rose de Beauharnais, né à Paris le 3 septembre 1781, mort à Munich le 21 février 1824) était un membre de la famille impériale française, fils adoptif de l'empereur Napoléon Ier, avec qualification d'Altesse impériale, vice-roi d'Italie, prince de Venise, grand-duc de Francfort, duc de Leuchtenberg et prince d'Eichstätt. Il est également l'un des plus fidèles et des plus talentueux subordonnés de Napoléon qui le fait général en chef. Il commande le IVe corps d'armée lors de la campagne de Russie. Au cours de l'hiver 1812-1813, après le départ de Napoléon pour Paris et la fuite de Murat, c'est le prince Eugène qui ramène avec beaucoup d'habileté et d'audace stratégique les restes de la Grande Armée jusqu'à faire sa jonction avec les nouvelles troupes en Saxe, malgré les tentatives d'anéantissements des Russes et leurs nouveaux alliés prussiens.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Origine
    • 1.2 Les débuts de la Révolution française
    • 1.3 La Convention
    • 1.4 Le Directoire
    • 1.5 L'Empire
      • 1.5.1 La campagne de 1809
      • 1.5.2 Le divorce de l'empereur : réticences d'Eugène
      • 1.5.3 La campagne de Russie (1812)
      • 1.5.4 La chute de l'Empire
    • 1.6 L'exil en famille
    • 1.7 La mort
  • 2 État de service
  • 3 Autres fonctions
    • 3.1 Franc-maçonnerie
  • 4 Titres
    • 4.1 Qualifications
  • 5 Décorations
  • 6 Hommage, honneurs, mentions,...
  • 7 Vie familiale
  • 8 Armoiries
  • 9 Annexes
    • 9.1 Bibliographie
    • 9.2 Notes et références
  • 10 Voir aussi
    • 10.1 Articles connexes
  • 11 Liens externes

Biographie

Origine

Eugène de Beauharnais naît le 3 septembre 1781 à Paris. Il est le fils d'Alexandre de Beauharnais, un jeune gentilhomme, sous-lieutenant au régiment du duc de la Rochefoucauld, le Sarre-Infanterie, et de Marie-Josèphe Tascher de la Pagerie, que l'Histoire connaît plus volontiers sous le prénom que lui donne son second époux : Joséphine.

Les débuts de la Révolution française

Il grandit dans une période historiquement très troublée. Pendant les années 1789 et 1790, alors que sa mère et sa jeune sœur Hortense de Beauharnais sont en Martinique, il assiste aux séances de l'Assemblée constituante auxquelles participe son père qui en est élu président en juin 1791. Le 21 juin 1791, lors de la tentative de fuite de la famille royale, ce dernier, comme président de l'Assemblée nationale constituante fait tout ce qu'il faut pour rattraper le roi en fuite.

Le 20 avril 1792, l'Assemblée législative déclare la guerre au « roi de Hongrie » (François II, neveu de la reine Marie-Antoinette, et pas encore couronné Empereur, alliée de la France depuis 1756). Alexandre de Beauharnais rejoint l'armée et fait venir son fils auprès de lui. Le jeune Eugène, âgé de onze ans, partage alors son temps entre un collège strasbourgeois et le quartier général de Wissembourg.

La Convention

L'avènement de la Convention modifie considérablement la situation de la famille. Alexandre est contraint de rejoindre les rangs de l'armée du Nord puis de l'Est où il est général en chef avant de perdre la ville de Mayence. Quittant alors l'armée sans autorisation, il regagne son fief de La Ferté-Beauharnais près de Romorantin avant d'être mis en accusation et arrêté en 1794. Il est enfermé à la prison des Carmes à Paris où sa femme le rejoint quelques semaines plus tard. Alexandre de Beauharnais est guillotiné1. Joséphine est relâchée après Thermidor. À l'automne 1795, Eugène et Hortense sont mis en pension à Saint-Germain-en-Laye, lui au collège irlandais McDermott, elle chez Mme Campan.

Le Directoire

Sous le Directoire, la « veuve Beauharnais », qui tient salon à Paris, rencontre le général Napoléon Bonaparte. Ils se marient le 9 mars 1796 à Paris. Le jeune général doit partir quelques jours plus tard pour le front d'Italie et fait venir quelques mois plus tard Eugène comme aide de camp2.

II fait partie de l'expédition d'Égypte et se trouve aux actions les plus meurtrières. Il participe à l'attaque de Suez3 et à la bataille d'Aboukir. De retour en France, le coup d'État du 18 brumaire fait de lui le beau-fils du Premier Consul et lance le jeune officier de 18 ans dans le monde. Il est fait chef d'escadron sur le champ de bataille de Marengo au cours de la seconde campagne d'Italie. En 1802, il est nommé colonel.

L'Empire
Article détaillé : Royaume d'Italie (1805-1814).

La proclamation de l'Empire, le 18 mai 1804, profite à Eugène de Beauharnais qui est nommé grand-officier de la Légion d'honneur, général de brigade et colonel-général des chasseurs de la Garde le 1er juillet 1804. Napoléon lui fait confiance et n'hésite pas à s'appuyer sur un prince dont la devise est « Honneur et Fidélité »4. Le 17 octobre 1804, il est promu général de brigade.

La vice-royauté du royaume d'Italie

En 1805, il obtient les dignités d'archichancelier d'État et de Grand aigle de la Légion d'honneur ; il n'a encore que 24 ans. Bientôt, Eugène est chargé, en qualité de vice-roi, de l'administration du royaume d'Italie le 7 juin 1805, où il passe presque la moitié de son temps.

Après la campagne de 1805, il épouse5 la princesse Augusta-Amélie de Bavière, et Napoléon l'investit du titre de prince de Venise, le déclare son fils adoptif et l'héritier présomptif de la couronne d'Italie.

Eugène va demeurer vice-roi d'Italie de 1805 à 1814.

La campagne de 1809

En 1809, 100 000 Autrichiens attaquent l'Italie. Eugène, à la tête de l'armée d'Italie, perd d'abord la bataille de Sacile, mais prend bientôt sa revanche dans vingt combats brillants et réussit à repousser l'ennemi, opère sa jonction avec la Grande Armée aux environs de Vienne. Cette marche glorieuse est couronnée par la bataille de Raab, que Napoléon Ier surnomme petite fille de Marengo et de Friedland.

C'est pendant la campagne d'Autriche de 1809 qu'Eugène commande en chef pour la première fois. Parti de Milan le 5 avril, il va à la rencontre de l'archiduc Jean, qui s'avance sur l'Isonzo avec des forces considérables, éprouve un échec sur la Piave qui ne le décourage pas, notamment le 16 avril à Sacile. Aidé des généraux Macdonald, Baraguay d'Hilliers, Barbou, Grenier, Broussier, il repousse bientôt l'ennemi, s'empare de Vicence et de Bassano, bat l'archiduc à la bataille de la Piave, et s'empare de toutes les positions sur le revers des montagnes de la Carinthie.

Pendant qu'il poursuit sa marche victorieuse vers les frontières de la Hongrie, il apprend que le général autrichien Franjo Jelačić, cherche à se réunir à l'archiduc Jean. Eugène l'attaque et l'oblige à poser les armes avec la totalité des troupes qu'il commande. Le succès de cette journée décisive lui permet d'opérer sa jonction avec la Grande Armée sur les hauteurs de Semmering. Les 5-6 juillet 1809, il participe ensuite à la bataille de Wagram.

C'est à l'occasion de cette marche d'Eugène, si remarquable sous le rapport stratégique, que l'Empereur adresse aux soldats du vice-roi ces paroles célèbres : « Soldats de l'armée d'Italie, vous avez glorieusement atteint le but que je vous avais marqué, soyez les bienvenus ! Je suis content de vous. »

Le divorce de l'empereur : réticences d'Eugène

À l'époque de la répudiation de Joséphine, il vient à Paris, mandé par l'Empereur, et prie Napoléon de lui accorder une explication en présence de l'Impératrice6. Après le divorce de sa mère, qui le navre, il veut renoncer aux affaires, mais vaincu par les instances de Joséphine et de Napoléon lui-même, il sacrifie ses ressentiments personnels, mais dès lors refuse toute faveur nouvelle qui n'aurait été pour lui que le prix du divorce de sa mère.

La campagne de Russie (1812)
Eugène de Beauharnais, dans Vie de Napoléon Bonaparte par William M. Sloane.

En 1812, il obtient le commandement des troupes italiennes, françaises et bavaroises du quatrième corps d'armée partant à la conquête de la Russie. Tous les témoignages sont unanimes : c'est là le grand moment de sa carrière militaire lors de la campagne et surtout à la retraite de Russie. Il se signale à la bataille d'Ostrovno. Le prince se conduit en héros. Les conditions épouvantables de la retraite assombrissent son caractère et le vieillissent prématurément.

Il commande le 4e corps, qui est entièrement détruit. La défection de Murat le laisse à la tête des débris de la Grande Armée, réduite à quelques milliers d'hommes dénués de tout. Attaqué tous les jours par les armées russes et prussiennes, il risque chaque jour d'être débordé. En soixante jours, il fait une retraite magnifique, échappant à l'encerclement et faisant la jonction avec la nouvelle armée des conscrits livrée par l'Empereur. Cette campagne de 50 jours, depuis Posnau jusqu'à Leipzig, est peut-être l'épisode le plus étonnant de l'expédition de Russie, et tous les militaires s'accordent à le regarder comme un chef-d'œuvre de stratégie qui, seul, place le prince Eugène au rang des plus grands généraux 7.

Le prince arrive à Leipzig le 9 mars, et son armée, grossie pendant la marche, compte alors 50 000 hommes, avec lesquels il peut tenir la ligne de l'Elbe, menacée par 150 000 alliés.

La chute de l'Empire

En 1813, le vice-roi doit retourner en Italie où il doit éviter les mouvements de sédition et maintenir l'ordre et la sécurité. Après l'échec pour les Français de la campagne de Saxe, les Autrichiens menacent la plaine du Pô, cependant que Murat oscille entre fidélité et trahison. Eugène doit affronter seul les armées autrichiennes. S'il doit abandonner rapidement les provinces illyriennes après des revers de ses subordonnés, il oppose une défense tenace à l'Autriche en Italie et retarde même l'échéance inéluctable grâce à sa victoire lors de la bataille du Mincio, le 8 février 1814. Il sait résister aux pressions de son beau-père Maximilien, qui lui laisse espérer le royaume d'Italie s'il trahit Napoléon. Pourtant, le fait qu'il ne donne pas suite à l'ordre de l'Empereur, au mois de janvier 1814, de laisser l'Italie, lui vaut l'accusation de trahison par quelques généraux.

L'impératrice Joséphine reçoit à la Malmaison la visite du Tsar Alexandre Ier, à qui elle recommande ses enfants, le prince Eugène, la reine Hortense et ses fils Napoléon-Louis et Louis-Napoléon (mai 1814), Hector Viger (1819-1879), vers 1864, Musée national du Château de Malmaison.

Après l'abdication de Napoléon, il perd tout espoir de sauver son trône, suite aux émeutes du 20 avril 1814, à Milan, et au meurtre de son ministre des finances Giuseppe Prina, qui est lynché par la foule. Le 26 avril 1814, le vice-roi d'Italie est contraint d'abandonner son trône et va chercher asile en Bavière, dans sa belle-famille. À la mort de sa mère en mai 1814, c'est lui qui hérite du château de Malmaison, si cher à Joséphine et à Bonaparte.

L'exil en famille

Au congrès de Vienne, il attend une principauté et une rente annuelle. On lui propose Pontecorvo, dont Bernadotte était précédemment prince héréditaire. Il regagne Munich où il jouit de l'estime des Wittelsbach, lorsque l'Empereur débarque de l'île d'Elbe à Golfe Juan le 1er mars 1815.

Au retour de Napoléon, en 1815, il se trouve à Vienne et ne prend aucune part à la guerre. Il est obligé, pour ne pas être arrêté, de s'engager sur parole à ne pas quitter la Bavière. C'est donc en spectateur qu'il assiste aux Cent-Jours, à la défaite de Waterloo, et à la seconde abdication. Il ne joue plus aucun rôle ni politique ni militaire et se contente, après avoir reçu de son beau-père le duché de Leuchtenberg, de gérer sa fortune et de placer sa nombreuse progéniture.

La mort
Tombeau de Eugène de Beauharnais, sculpté par Bertel Thorvaldsen, Église Saint-Michel de Munich.

Eugène de Beauharnais meurt le 21 février 1824 à Munich, d'une attaque d'apoplexie, à l'âge de quarante-deux ans. Ses funérailles sont grandioses, le deuil étant conduit par son beau-père, le roi de Bavière en personne. Le couple ayant particulièrement bien marié ses enfants, Eugène de Beauharnais est ainsi l'ancêtre de la plupart des dynasties régnantes d'Europe (actuels souverains de Norvège, Suède, Danemark, Belgique et Luxembourg, anciens rois de Portugal et de Grèce...).

État de service

  • Sous-lieutenant (30 juin 1797) ;
  • Lieutenant (20 janvier 1799) ;
  • Capitaine (22 décembre 1799) ;
  • Chef d'escadron (9 juillet 1800) ;
  • Colonel (13 octobre 1802) ;
  • Colonel général des chasseurs (1er juillet 1804) ;
  • Général de brigade (17 octobre 1804) ;
  • Commandant des chasseurs à cheval de la Garde Impériale (17 octobre 1804 - 23 décembre 1805) ;
  • Commandant en chef du corps de blocus de Venise (23 décembre 1805 - 3 janvier 1806) ;
  • Lieutenant de l'Empereur pour le commandement en chef de l'armée d'Italie (3 janvier 1806 - 12 janvier 1806) ;
  • Commandant en chef de l'armée d'Italie (9 avril 1809 - 10 janvier 1812) ;
  • Commandant en chef du corps d'observation d'Italie (10 janvier 1812 - 1er avril 1812) ;
  • Commandant en chef du 4e corps de la Grande Armée (1er avril 1812 - 24 janvier 1813) ;
  • Lieutenant général à la Grande Armée (24 janvier 1813 - avril 1813) ;
  • Commandant supérieur des Ve et XIe corps de la Grande Armée (avril 1813 - 16 mai 1813) ;
  • Commandant en chef de l'armée d'observation d'Italie, des provinces illyriennes et des 27e, 28e et 29e divisions militaires (16 mai 1813 - 17 avril 1814).

Autres fonctions

  • Grand officier de l'Empire (18 mai 1804) ;
  • Grand dignitaire de l'Empire (archichancelier d'État, 12 pluviôse an XIII (1er février 1805)) ;
  • Membre du Sénat conservateur (sénateur de droit en tant que grand dignitaire de l'Empire, 12 pluviôse an XIII (1er février 1805)) ;
  • Vice-roi d'Italie (7 juillet 1805 - 20 avril 1814) ;
  • Gouverneur général des États de Venise (12 janvier 1806 - 9 avril 1809) ;
  • Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)).
Franc-maçonnerie

Initié à la Franc-maçonnerie, Eugène de Beauharnais était également grand maître du Grand Orient d'Italie et du Suprême conseil italien, après avoir été vénérable d'honneur de la loge Saint-Eugène à l'Orient de Paris8,9.

Titres

  • Prince français (12 pluviôse an XIII (1er février 1805))
  • Vice-roi d'Italie (7 juillet 1805 - 20 avril 1814) ;
  • Prince de Venise (17 décembre 1807) ;
  • Grand-duc de Francfort (1er mars 1810) ;
  • Duc de Leuchtenberg (14 novembre 1817) ;
  • Prince d'Eichstätt (14 novembre 1817).

Les lettres patentes, du 9 avril 1810, accordant le duché de Navarre à l'Impératrice Joséphine indiquaient expressément que celui-ci devait être reversé, à la mort de l'impératrice répudiée, à Eugène. Néanmoins, en 1814, ce furent les fils du prince Eugène qui succédèrent à leur grand-mère : Auguste (1814-1835), puis son frère Maximilien (1835-1852).

Qualifications
  • 1804 – 1805 : Son Altesse Impériale Eugène, prince français
  • 1805 – 1807 : Son Altesse Impériale Eugène, prince français et vice-roi d'Italie
  • 1807 – 1810 : Son Altesse Impériale Eugène, prince français, vice-roi d'Italie et prince de Venise
  • 1810 – 1814 : Son Altesse Impériale Eugène, prince français, vice-roi d'Italie, prince de Venise et grand-duc de Francfort
  • 1817 – 1824 : Son Altesse Royale Eugène, duc de Leuchtenberg et prince d'Eichstätt

Décorations

  • Légion d'honneur :
    • Légionnaire (4 décembre 1803), puis
    • Commandant (4 juin 1804), puis
    • Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII : 2 février 1805), puis
    • Grand collier de la Légion d'honneur ;
  • Grand-croix de l'ordre de Saint-Hubert (Bavière) (1805) ;
  • Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'or (1805).
  • Grand-croix de l'ordre de la Couronne de Fer d'Italie (1805) ;
  • Grand-croix de l'ordre de Saint-Étienne de Hongrie (4 avril 1811) ;
  • Grand-croix de l'ordre de la Couronne de Saxe ;
  • Grand-croix de l'ordre des Séraphins (1er décembre 1821) ;
  • Chevalier Grand-croix de première classe de l'ordre de l'Épée de Suède, (19 juin 1823).

Hommage, honneurs, mentions,...

  • Le nom de BEAUHARNAIS est gravé au côté Sud (24e colonne) de l’arc de triomphe de l’Étoile, à Paris.

Vie familiale

Son épouse, Augusta-Amélie de Bavière.

La vie privée d'Eugène de Beauharnais n'est pas moins dépendante de l'Empereur que sa vie professionnelle. Cherchant à introduire sa famille dans le cercle des dynasties européennes, Napoléon arrange le mariage entre Eugène et Augusta-Amélie de Bavière, fille de l'électeur Maximilien de Bavière (qui devient roi après le traité de Presbourg en 1806), célébré le 14 janvier 180610.

L'union entre Eugène de Beauharnais et Augusta-Amélie de Bavière, bien qu'arrangée pour des raisons politiques, est particulièrement heureuse, ils ont sept enfants :

  • Joséphine Maximilienne Eugénie Napoléone (1807 – 1876), reine de Suède et de Norvège.
  • Eugénie Hortense Auguste (1808 – 1847), princesse de Hohenzollern-Hechingen.
  • Auguste Charles Eugène Napoléon (1810 – 1835), duc de Leuchtenberg, duc de Santa Cruz et prince consort de Portugal.
  • Amélie Auguste Eugénie Napoléone (1812 – 1873), impératrice du Brésil.
  • Théodelinde Louise Eugénie Auguste Napoléone (1814 – 1857), comtesse de Wurtemberg et duchesse d'Urach.
  • Caroline Clotilde (1816 – 1816).
  • Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon (1817 – 1852), duc de Leuchtenberg et prince Romanowsky en Russie avec la qualification d'Altesse impériale.

Eugène de Beauharnais est l'ancêtre de Nicolas, actuel duc de Leuchtenberg.

Armoiries

Figure Blasonnement
Blason fam fr Beauharnais.svg Armes des Beauharnais sous l'Ancien Régime :

D’argent à la fasce de sable surmontée de trois merlettes du même.11

Grand coat of arms of Eugène de Beauharnais.svg Grand coat of arms of Eugène de Beauharnais as viceroy of Italy2.svg

Grand coat of arms of Eugène de Beauharnais 2.svg

Sous le Premier Empire :

D'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, le foudre chargé d’un médaillon ovale d’argent surchargé d’un E de sable.12.

On trouve aussi parfois : D'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, brisé par l'écu de Lombardie (d'or à Couronne de fer (« sommée » de six pièces), à la bordure de gueules chargée de huit anneaux d'argent13.

Version avec manteau royal d'Italie

Version avec manteau impérial

Мали Лейхт 1817.svg À partir de 1817

Ecartelé : I, (de Leuchtenberg) ; II, de gueules au mur d'argent flanqué de deux tours, le tout maçonné d'argent et ouvert de sable, posée sur une terrasse de sinople, deux arbres de sinople issants des tours (d'Eichstätt) ; III de sinople, à l'épée haute d'argent, garnie d'or, accompagnée de 7 étoiles du même ; IV, d'argent à la fasce de sable accompagnée en chef de trois merlettes du second (de Beauharnais)14.

Annexes

Bibliographie
Notes et références
  1. En 1794, juste avant la chute de Robespierre. Joséphine étant en prison, ses deux enfants Eugène et Hortense ont été confiés à des mains étrangères, Mlle Lannois, une gouvernante prend soin de la jeune Hortense ; Eugène est mis en service et en apprentissage chez un menuisier
  2. . Eugène entre dans la carrière militaire en qualité d'aide-de-camp de son beau-père ; mais avant de partir pour l'Italie, il complète son éducation imparfaite
  3. où il entre le premier, à la tête de l'avant-garde, le 8 novembre 1798, et mérite le grade de lieutenant
  4. Le 4 juin 1804, jour anniversaire de Marengo, Napoléon, empereur, donna à son beau-fils le titre de Prince français
  5. à Munich le 14 janvier 1806
  6. Dans cette circonstance, où Napoléon ne pouvait motiver sa résolution qu'en faisant valoir l'intérêt de la France, Joséphine sait se taire et se résigner ; mais tremblant de voir l'avenir de son fils compromis, et portant ses yeux remplis de larmes sur Eugène, elle dit à l'Empereur : « Une fois séparés, mes enfants ne seront plus rien pour vous. Faites Eugène roi d'Italie, et votre politique, j'ose le croire, sera approuvée par toutes les puissances de l'Europe. » — Le prince dit alors vivement : « Ma bonne mère, qu'il ne soit nullement question de moi dans cette triste occurrence. Votre fils ne voudrait pas d'une couronne qui semblerait être le prix de votre séparation. » Napoléon, que la noblesse de ce discours émeut profondément, tend la main au vice-roi, la serre avec force et répond avec gravité : « Je reconnais Eugène dans ces paroles ; il a raison de s'en rapporter à ma tendresse. »
  7. Nous avons tous commis des fautes, dit Napoléon, Eugène est le seul qui n'en ait pas fait
  8. Daniel Ligou, Dictionnaire de la Franc-maçonnerie, Presses universitaires de France, 3e éd., 1991, p. 118.
  9. Voir le site Napoleon & Empire [archive] pour un panorama de la franc-maçonnerie sous le Consulat et le Premier Empire (consulté le 9 août 2010)
  10. Le voyage de noces, de Munich à Milan, en passant par Venise, est triomphal et la princesse semble très éprise de son époux. En 1814, elle écrit à son père : « Je le suivrai partout, bien sûre qu'il ne s'écartera jamais du chemin de la vertu et de l'honneur ». Après la perte du trône d'Italie, c'est en Bavière, à Munich, que vivent le prince Eugène et son épouse. Ils s'y font construire un palais où le prince installe sa bibliothèque ainsi qu'une collection de tableaux qu'il ouvre au public, constituée en partie par l'héritage de sa mère. Lui-même pratique le dessin et la musique. Goethe, lorsqu'il le rencontre à Marienbad, le juge « un grand caractère ».
  11. Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org [archive]
  12. A. de Revérand, E. Villeroy, Album des armoiries concédées par Lettres-patentes de Napoleon Ier, 1808-1815 [archive] cité dans Giacomo Bascapè; Marcello Del Piazzo, Insegne e simboli. Araldica pubblica e privata medievale e moderna, Roma, Ministero per i beni e le attività culturali, 2009. (ISBN 88-7125-159-8) p. 793
  13. "Le Sang des Bonapartes"
  14. http://homepage.mac.com/linstedt/linische/hre_6a.html#leuchtenberg [archive]

Voir aussi

Articles connexes
  • François de Beauharnais (1714-1800), marquis de La Ferté-Beauharnais

Liens externes

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