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12 août 2020

de Mercy Marie-Charles-Isidore

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Marie-Charles-Isidore de Mercy

200px-Marie-Charles-Isidore_de_Mercy_(1736–1811)

Biographie
Naissance 3 février 1736
Décès 10 février 1811

Ornements extérieurs Archevêques.svg
Armoiries de Mercy.svg
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org [archive]

Marie-Charles-Isidore de Mercy (1736–1811) fut évêque de Luçon de 1775 à 1801, puis archevêque de Bourges de 1802 à 1811.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Bibliographie
  • 3 Voir aussi
    • 3.1 Liens internes
    • 3.2 Liens externes

Biographie

Lors des premières réunions du clergé aux Etats-Généraux, il fut pris à partie par l'abbé Jacques Jallet qui l'accusait d'avoir falsifié les cahiers de son clergé.

Mercy fut le premier archevêque de Bourges installé après la Révolution française. Précédemment évêque de Luçon, il avait évolué au cours de la Révolution d'un royalisme pur et dur vers l'acceptation de la République.

Le 4 juin 1802, il écrivit : « Je suis arrivé à Bourges, l'accueil que j'y ai reçu a été un véritable triomphe pour la religion. Le premier usage que j'en ferai sera d'organiser mon diocèse ». Il avait 66 ans. Le Cher comprenait alors 218 000 habitants. Le diocèse de Bourges était peuplé de catholiques sauf un millier de protestants dont la moitié vivait à Sancerre.

Mercy commença à organiser son diocèse en formant un chapitre de 12 chanoines. Furent établies 29 cures dans le Cher, mais l'on manquait de sujets valables et le problème le plus important fut le recrutement (il n'y avait que 200 prêtres en 1801, dans le diocèse, dont la moitié âgés de plus de 50 ans).

Mercy rechercha des locaux, il voulait reprendre Condé, ancien séminaire, mais le ministre de la Guerre refusa.

En 1806, il y avait 390 prêtres et 294 en 1815. C'était un clergé de vieillards. Bourges était un diocèse en perdition. En France, on comptait alors un prêtre pour 880 habitants, mais un pour 1460 dans le Berry. Les prêtres étaient peu instruits, Mercy constata qu'ils ne connaissaient ni un mot de latin, ni leur catéchisme. Les difficultés financières étaient importantes.

Mercy mourut à 75 ans le 10 février 1811.

Bibliographie

  • Armand-Désiré de LA FONTENELLE de VAUDORÉ, Histoire du monastère et des évêques de Luçon, 1847
  • Marie-Charles-Isidore de MERCY, Lettres d'émigration (1790-1802), 1993 : réflexion virulente sur la place de l'Église dans la Révolution française.
  • « Marie-Charles-Isidore de Mercy », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

Voir aussi

Liens internes
  • Maison de Mercy
Liens externes
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