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Vendée Militaire et Grand Ouest
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21 août 2020

Fayolle Émile

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Officier général francais 7 etoiles.svg Émile Fayolle

250px-Marie_Émile_Fayolle_(1852_–_1928)_


Nom de naissance Marie-Émile Fayolle
Naissance 14 mai 1852
Le Puy-en-Velay
Décès 27 août 1928 (à 76 ans)
Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de divisiona
Années de service 1873-1919
Commandement 70e Division d'Infanterie de Réserve
33e Corps d'Armée
VIe Armée
IVe Armée
Ire Armée
Forces Françaises en Italie
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Maréchal de France
Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918 5 palmes
Médaille interalliée 1914-1918
Médaille commémorative de la Grande Guerre
Médaille coloniale
Famille Père de l'ingénieur général de 1re classe de l'artillerie navale Martin Fayolle1

Émile Fayolle, né le 14 mai 1852 au Puy-en-Velay et mort le 27 août 1928 à Paris, est un général de division français du début du XXe siècle. Il commande des unités importantes pendant la Première Guerre mondiale et est élevé à la dignité de maréchal de France en 1921.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Famille
    • 1.2 Formation et carrière
    • 1.3 Rappelé au service lors de la Première Guerre mondiale
    • 1.4 Maréchal de France
  • 2 Grades
  • 3 Distinctions et décorations
  • 4 Hommages
  • 5 Publications
  • 6 Annexes
    • 6.1 Bibliographie
    • 6.2 Articles connexes
    • 6.3 Liens externes
      • 6.3.1 Site Internet
  • 7 Notes et références
    • 7.1 Notes
    • 7.2 Références

Biographie

Famille

Marie Émile Fayolle est né le 14 mai 1852 au Puy-en-Velay, au 9, rue du Chenebouterie, voie renommée en 1961 « rue du Maréchal-Fayolle »2. Il est le premier des six enfants nés du mariage de Jean Pierre Auguste Fayolle, négociant dentellier au Puy, et de son épouse Marie Rosine Badiou. De son mariage en 1883 à Clermont-Ferrand avec Marie Louise Augustine Collangettes, naissent deux enfants. Par cette descendance, il est le grand-père du pilote Émile Fayolle et l'arrière-grand-père d'Anne Pingeotb, mère de Mazarine Pingeot1,4,5 :

  • Émile Fayolle (1852-1928) épouse Marie Louise Augustine Collangettes
    • Marie Catherine Jeanne Fayolle épouse Paul Arthur Marie Chaudessolle (X 1910), général de division.
      • Thérèse Chaudessolle épouse Pierre Pingeot
        • Anne Pingeot compagne de François Mitterrand
          • Mazarine Pingeot
    • Marie Martin Pierre Fayolle (1886-1949), X 1907. Il épouse Marie Henriette Léonie Suzanne Tézenas du Montcel.
      • Émile Fayolle, compagnon de la Libération
Formation et carrière

Émile Fayolle étudie à l’École polytechnique1 de 1873 à 1875. Il fait carrière dans l’artillerie et enseigne notamment les tactiques d'artillerie à l'École supérieure de guerre en 18971. Promu général de brigade en 1910, il prend sa retraite en 1914.

Rappelé au service lors de la Première Guerre mondiale

Après la déclaration de guerre, en août 1914, Émile Fayolle est rappelé et placé à la tête de la 70e division. Sa carrière fait de rapides progrès, sans doute en raison du limogeage de nombreux généraux par le commandant en chef, Joseph Joffre. Il est nommé général de division à titre temporaire en 1915, puis général de division à titre définitif en 1916.

En février 1916, Émile Fayolle, alors à la tête d’un corps d’armée, est nommé au commandement de la 6e armée française. Durant l’été 1916, les offensives qu'il mène lors de la bataille de la Somme obtiennent peu de succès. Malgré cet échec et le remplacement de Joffre par Nivelle, l’aura de Fayolle reste grande.

Transféré à la tête de la 1re armée au début de 1917, Émile Fayolle obtient le commandement du groupe d'armées du Centre lors du remplacement de Nivelle par Pétain en mai.

Statue du maréchal Fayolle, place Vauban à Paris.

Le 16 novembre 1917, Émile Fayolle est nommé commandant en chef des forces françaises en Italie et y est envoyé à la tête de six divisions pour renforcer le front italien après le désastre de Caporetto. Il reste en Italie jusqu’en mars 1918, date à laquelle il est rappelé pour commander le groupe d’armées de réserve. Ces unités (55 divisions) jouent un rôle important lors de la grande attaque allemande de mars 1918.

Ayant été victorieux lors de la seconde bataille de la Marne, le groupe d’armées de réserve est au centre du front lors de l’offensive alliée de l’automne 1918. Après la signature de l'armistice, il occupe Mayence et la rive gauche du Rhin avec Charles Mangin, à partir du 14 décembre 1918.

Article détaillé : Histoire de Mayence#L'occupation de la Rhénanie après 1918.
Maréchal de France

Après la guerre, il est nommé en 1920 au Conseil supérieur de la guerre, et exerce les fonctions d'inspecteur général de l'aéronautique de 1921 à 19246.

Le titre de maréchal de France lui est décerné le 19 février 1921. Il est chargé de conduire au Canada une mission de gratitude pour l'aide de ce pays durant la guerre et remet au gouvernement canadien un buste en bronze baptisé La France, dû à Auguste Rodin.

Émile Fayolle meurt à Paris le 27 août 1928 au 18 avenue de La Bourdonnais. Son corps repose dans le caveau des gouverneurs aux Invalides6.

Grades

Émile Fayolle est promu général de brigade le 31 décembre 1910, général de division à titre temporaire le 14 mai 1915 et général de division le 25 mars 19166.

Le 29 février 1920, il est général de division maintenu en activité sans limite d'âge.

Distinctions et décorations

Le 19 février 1921, il est élevé à la dignité de maréchal de France6.

Déploiement du drapeau du Royal 22e régiment canadien-français au maréchal de France, Émile Fayolle, aux Plaines d'Abraham, Québec (Canada) en 1921.
Legion Honneur GC ribbon.svg Medaille militaire ribbon.svg Croix de Guerre 1914-1918 ribbon.svg
World War I Victory Medal ribbon.svg Medaille commemorative de la Guerre 1914-1918 ribbon.svg Medaille d'Outre-Mer (Coloniale) ribbon.svg

Nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur le 30 décembre 1890, il est promu officier le 30 décembre 1911, puis commandeur le 11 octobre 1914, grand officier le 3 octobre 1916 et grand-croix le 10 juillet 19184.

Émile Fayolle est titulaire de la Médaille militaire le 3 octobre 1918, de la Croix de guerre 1914-1918 avec cinq palmes le 3 octobre 1916, de la Médaille interalliée 1914-1918, de la Médaille commémorative de la Grande Guerre et de la Médaille coloniale avec agrafe Tunisie6.

Il est par ailleurs titulaire de deux décorations étrangères : Distinguished Service Medal (États-Unis) et grand-croix du Ouissam alaouite chérifien (Maroc).

U.S. Army Distinguished Service Medal ribbon.svg Ordre de l'Ouissam Alaouite GC ribbon (Maroc).svg

Hommages

Il existe une avenue du Maréchal-Fayolle (ou une rue du Maréchal-Fayolle) dans le 16e arrondissement de Paris ainsi qu'à Angoulême, Bègles, Bergerac, Bordeaux, Compiègne, Guer, Issoire, Lyon, Marseille, Nogent-sur-Marne et Yssingeaux7.

Au Puy-en-Velay sa ville natale, un boulevard porte son nom7.

Un bâtiment de l’École polytechnique, à Palaiseau, porte son nom8.

Publications

  • La guerre racontée par nos généraux, tome II (De la Somme au Rhin) et tome III (Les batailles de la délivrance)c, les trois tomes sont publiés en 1920 (ASIN B00ALYZMNU).
  • Au Canada, préface de Gabriel Hanotaux, Librairie F. Alcan, 1922, 269 pages
  • Durant la Guerre, Émile Fayolle avait tenu un journal, publié aux éditions Plon en 1964 sous le titre Cahiers secrets de la Grande Guerre9 et republié en numérique en décembre 201310.

Annexes

Bibliographie
  • Marie Emile Fayolle, Au Canada, Marechal Fayolle. Pref. de Gabriel Hanotaux, Nabu Press, 2010 (ISBN 978-1-173-08257-4)
  • Maréchal Fayolle, Cahiers secrets de la Grande Guerre, Paris, Nouveau Monde éditions, coll. « Format Kindle », 2013, 144 p. (ISBN 978-2-365-83829-0, OCLC 868058837, ASIN B00HQJOI4M)
Articles connexes
  • Bataille de la Somme
  • Seconde bataille de la Marne
Liens externes
Site Internet
  • « Cote LH/950/27 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture
  • Fayolle Émile (X1873) [archive], sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique.
  • Fayolle, Marie Émile (X 1873 ; 1852-1928) [archive], sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique.

Notes et références

Notes
  1. Le grade de général de division était le plus haut grade à l'époque.
  2. Le journal La Montagne précise que la mère d’Anne Pingeot, Thérèse Chaudessolle, est la petite-fille d’Émile Fayolle3. Thérèse Chaudessolle est ainsi la fille de Paul Chaudessolle, le gendre d'Émile Fayolle1.
  3. Le tome I (De Liège à Verdun) est rédigé par le général Augustin Dubail.
Références
  1. a b c d et e Ouvrir la « Page d’accueil » [archive], sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le 8 octobre 2016), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Émile Fayolle », résultat obtenu : « Fayolle, Marie Émile (X 1873 ; 1852-1928) ». La consultation de sa fiche montre qu'il est le père de Fayolle, Marie Martin Pierre (X 1907 ; 1886-1949), ingénieur général de l'artillerie navale (voir la fiche de Martin Fayolle accessible au même endroit), et le beau-père de Chaudessolle, Paul Arthur Marie (X 1910 ; 1889-1966), général de division (voir la fiche de Paul Chaudessolle accessible au même endroit).
  2. Jacques Jourquin, Les maréchaux de la grande guerre (1914-1918) : dictionnaire comparé et portraits croisés, 2008 (présentation en ligne [archive]).
  3. « Bien avant la révélation du secret de François Mitterrand, une famille très connue des Clermontois », La Montagne,‎ 3 mars 2014 (lire en ligne [archive]).
  4. a et b « Cote LH/950/27 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture
  5. « Informations généalogiques avec indications des sources » [archive], sur geneanet.
  6. a b c d et e Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la grande guerre 1914-1918, t. 1 : A-K, Paris, Archives & culture, 2007, 519 p. (ISBN 978-2-350-77058-1, OCLC 601139912), p. 369-370.
  7. a et b Vérifications faites le 29 novembre 2016 sur le site viamichelin [archive].
  8. Le site de l'École polytechnique [archive].
  9. (ASIN B0014WQQO2).
  10. Nouveau Monde éditions, (ISBN 978-2-36583-829-0).
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