Larivière Charles-Philippe
Naissance |
28 septembre 1798
Paris |
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Décès |
29 février 1876 (à 77 ans)
Paris |
Nationalité |
France
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Activité |
Peintre
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Formation |
École nationale supérieure des beaux-arts (1813-1824)
Académie de France à Rome (1825-1829) |
Maître |
Paulin Guérin
Anne-Louis Girodet Antoine-Jean Gros |
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Lieu de travail |
France
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Mouvement |
Art académique
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Fratrie |
Louis-Eugène Larivière
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Parentèle |
Charles Lepeintre (grand-père)
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Distinctions |
Second prix de Rome en 1819
Grand prix de Rome en 1824 Médaillé au Salon de peinture en 1831 et 1855 Chevalier de la Légion d'honneur en 1836 |
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Bataille de Castillon, 17 juillet 1453, Bataille de Cocherel, 16 mai 1364, Bataille de Mons-en-Pévèle, 18 août 1304
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Charles-Philippe Auguste Larivière, né le 28 septembre 1798 à Paris, et mort dans la même ville le 29 février 1876, est un peintre français.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Notes et références
- 3 Annexes
- 3.1 Bibliographie
- 3.2 Liens externes
Biographie
Charles-Philippe Larivière est le petit-fils du peintre Charles Lepeintre (1735-1803), et le beau-père du peintre Albert Maignan, époux de sa fille Étiennette, elle-même pastelliste et portraitiste. Son frère, Louis-Eugène Larivière (vers 1801-1823), est également peintre1.
Élève de Paulin Guérin, de Girodet et de Gros, Charles-Philippe Larivière est admis à l'École des beaux-arts de Paris en 1813. Il obtient le second prix de Rome en 1819 puis une médaille d'encouragement en 1820. En 1824, sa composition sur le sujet de La Mort d'Alcibiade lui permet de remporter le grand prix de Rome, grâce auquel il séjourne à la villa Medicis jusqu'en 1830.
Réceptif à la sensibilité de l'école romantique, mais formé à la discipline de la peinture néoclassique, cet artiste officiel reconnu se spécialise dans la peinture d'Histoire. Il expose pour la première fois au Salon de 1827 et y obtient des médailles à deux reprises en 1831 et 1855. Charles-Philippe Larivière bénéficie d'importantes commandes publiques et reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1836. Il obtient aussi l'ordre tunisien du Nichan Iftikhar.
On lui doit de nombreux tableaux de batailles et d'événements publics, des portraits de personnalités, ainsi que des toiles d'inspiration religieuse. Il est l'auteur de trois des œuvres de la galerie des Batailles du château de Versailles. Parmi les portraits historiques qu'il a signés pour la collection de tableaux du musée d’Histoire de France à Versailles, on peut notamment citer ceux des maréchaux Rochambeau, Bugeaud et Saint-Arnaud. Son portrait en pied du général Dode de La Brunerie orne l'escalier d'honneur du pavillon du roi, au château de Vincennes.
Charles-Philippe Larivière a aussi décoré une chapelle à l'église Saint-Eustache et, comme Ingres, réalisé des cartons de vitraux pour la chapelle royale de Dreux. Certaines de ses œuvres ont été éditées en lithographies.
Il meurt à Paris le 29 février 1876. Sa famille légua son fond d’atelier au musée de Picardie à Amiens.
Le dernier tableau de Larivière entré dans les collections publiques françaises, Le Tasse convalescent au couvent de Saint-Onufre, a été acquis en 2001 par le musée de Grenoble.
Notes et références
- De cet artiste, Albert Maignan légua au Louvre un Portait d'Eugénie-Paméla Larivière (vers 1804-1824), sœur de Charles-Philippe et de Louis-Eugène.
Annexes
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, 1880.
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Notices d'autorité
- Les archives des dons aux musées royaux et des secours aux artistes prodigués par le roi Louis-Philippe [archive] sont conservées aux Archives nationales (France).
- Notice biographique [archive], sur le site valmorency.fr