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Vendée Militaire et Grand Ouest
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15 juillet 2021

Dujardin-Beaumetz Étienne

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Étienne Dujardin-Beaumetz
Étienne Beaumetz

Dujardin_Beaumetz,_Henri

Naissance
29 septembre 1852
Passy
Décès
27 septembre 1913 (à 60 ans)
La Bezole
Nom de naissance
Henri Charles Étienne Dujardin-Beaumetz
Nationalité
Français Drapeau de la France
Activité
Artiste-peintre
homme politique français
Lieu de travail
Paris
Conjointe
Marie Petiet (depuis 1886)

Henri Charles Étienne Dujardin-Beaumetz1, connu aussi en tant qu'artiste-peintre sous le pseudonyme Étienne Beaumetz2,3 est un artiste-peintre et un homme politique français né le 29 septembre 1852 à Passy1 et mort le 27 septembre 1913 à La Bezole (Aude)4,5.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Le peintre
    • 1.2 L'homme politique
    • 1.3 Publications
    • 1.4 Anecdote
  • 2 Iconographie
  • 3 Notes et références
  • 4 Sources biographiques
  • 5 Voir aussi
    • 5.1 Liens externes

Biographie

Étienne est le fils de Thadée Urbain Hippolyte Dujardin-Beaumetz, médecin, maire adjoint du 10e arrondissement de Paris en 1848, puis préfet du Puy-de-Dôme, et de Clémence Lepère6.

Il participe en tant que volontaire à la guerre de 1870 ce qui influence sa carrière de peintre, il se consacre à la peinture de sujets militaires. Il sera ainsi amicalement surnommé le capitaine des pompiers de Montretout.

Il est formé à l'École des Beaux-Arts par Louis Roux et le peintre Alexandre Cabanel3,7, puis Émile Bin8, il est installé près de Montmartre.

Il participe à l'amélioration de la condition des artistes par la création de la société libre des artistes français et par la revue l'Art Libre dont il est cofondateur avec Numa Coste, Émile Zola, Paul Alexis et Marius Roux9.

Il épouse la peintre Marie-Louise Petiet, artiste Limouxine, le 4 février 1886 à Paris dans le 16e arrondissement6, puis s'installe dans l'Aude. Il est l'oncle du peintre Rose Dujardin-Beaumetz10,11.

Son portrait a été réalisé par Adolphe Déchenaud en 1906, il est conservé au Musée d'Orsay12.

Le peintre
Salut à la victoire
  • 1875 - En reconnaissance à Ville-Evrard, siège de Paris, 1870
  • 1876 - Les Mobiles évacuant le plateau d'Avron pendant le bombardement
  • 1877 - L'Infanterie de soutien
  • 1877 - En Retraite
  • 1879 - L'attaque d'un château
  • 1880 - Les voilà ! 187013 qui lui vaut une médaille
  • 1881 - Le Bataillon Des Gravilliers Pour La Frontiere14
  • 1882 - Le général Lapasset brûlant son drapeau, Musée Petiet de Limoux15
  • 1883 - Les libérateurs
  • 1884 - La garnison quittant Belfort
  • 1884 - A Champigny
  • 1885 - A la baïonnette
  • 1885 - La dernière faction
  • 1887 - Ils ne l'auront pas
  • 1888 - Salut à la victoire (Bataille de Coulmiers)

Il reçoit une mention à l'Exposition universelle de 1889, date à laquelle il abandonne la peinture pour la politique16.

L'homme politique
  • Député du parti républicain de 1889 à 1893 puis de la Gauche radicale de l'Aude jusqu'en 1912, il accède à la présidence du groupe de la gauche radicale en 1896 et occupe ce poste pendant deux ans.
  • Sénateur Gauche démocratique de l'Aude de 1912 à 1913.
  • Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts du 25 janvier 1905 au 14 janvier 1912 dans divers gouvernements (Gouvernement Maurice Rouvier...)
  • Conseiller général du Canton de Limoux dès 1887
  • Président du Conseil général de l'Aude, 1893-1894, 1898-1901, 1903-1905, 1907-1908.

Dès 1891 Henri Dujardin-Beaumetz s’interroge sur le rôle que l’État doit jouer en matière d’art, il pense qu’ il y a, depuis bien longtemps, dans notre pays, un malentendu sur le rôle que l’État doit jouer en matière d’art : les uns pensent que l’État doit diriger le mouvement artistique du pays ; les autres estiment qu’il n’y a qu’à le suivre en l’encourageant. La tradition en vertu de laquelle l’État croit devoir diriger l’art date de Colbert. Les défenseurs de l’art officiel ont pensé que, de même que l’État était avec raison, pour l’instruction publique, l’éducateur de la nation, il lui appartenait de diriger les tendances artistiques du pays dans ce qu’il croyait être le beau et le vrai. L’art officiel n’a jamais développé ses élus qu’en écrasant leurs adversaires, et pour qu’il eût le droit d’agir ainsi il eût fallu que ses représentants eussent la certitude qu’ils étaient en possession de la formule définitive.17

Radical et franc-maçon notoire, affilié à la loge La clémente Amitié18, le 3 juillet 1905, Henri Dujardin-Beaumetz a voté pour la Loi de séparation des Églises et de l'État19, étant un farouche anti-clérical depuis le début de sa carrière politique20.

Il est photographié en octobre 1910 lors de la Rentrée des Chambres (photo de press, Agence Rol)21.

Publications
  • 1891 - Rapport : Création d'un régiment d'infanterie subdivisionnaire, Paris, Motteroz22
  • 1891 - Rapport : Organisation des régiments régionaux d'infanterie, Paris, Motteroz23
  • 1892 - Proposition de loi concernant la liberté des théâtres, présentée par MM. Gustave Isambert et Dujardin-Beaumetz, Paris, Motteroz24
  • vers 1899 - Proposition de loi ayant pour objet le transfert au Panthéon des restes de Rude, David d'Angers, Ingres, Delacroix et Berlioz présentée par M. Dujardin-Beaumetz, Paris, Motteroz25
  • 1905 - Discours et articles de journaux prononcés et publiés à l'occasion des obsèques de M. Antonin Proust (1832-1905) par Jules Claretie, Disleau et H.-C.-E. Dujardin-Beaumetz, Niort impr de T. Mercier26
  • 1907 - Congrès des sociétés savantes à Montpellier. Discours prononcé à la séance générale du congrès, le 6 avril 1907, par M. Dujardin-Beaumetz, Imprimerie nationale27
  • 1913 - Entretiens avec Rodin28, imprimer après décès par son frère François DB.
  • 1913 - Discours de 1905 à 1911, Paris, P. Dupont29,30

imprimer après décès par son frère François DB.

Anecdote

Dans le Mercure de France du 1er juin 1917 [archive], Eugène Montfort évoque l'anecdote suivante, racontée à lui par Octave Mirbeau à propos d'Eugène Dujardin-Beaumetz : — « Vous connaissez son histoire ?… C’était un pauvre peintre qui faisait des chasseurs à pied… qu’il ne vendait pas… Un jour, il peint des chasseurs à pied à l’assaut de n’importe quoi… Il y avait un général… La veuve du général voit la toile au Salon, trouve le général d’une ressemblance extraordinaire, achète le tableau, veut voir le peintre… Au bout de quinze jours, elle l’épouse. Elle meurt. Elle avait douze millions, qu’elle lui laisse… Là-dessus, Dujardin-Beaumetz va dans son pays, jette de l’argent partout, et, aux élections suivantes, il est élu… »

Iconographie

  • Adolphe Déchenaud, Portrait de Dujardin-Beaumetz, 1906, huile sur toile, Paris, musée d'Orsay31
  • Victor Ségoffin, Dujardin-Beaumetz, 1914, buste

Notes et références

  • Mairie de Paris, Fichiers alphabétiques de l’état civil reconstitué (XVIe siècle-1859) V3E/N 801
  1. « Portrait de Dujardin-Beaumetz » [archive], notice no 000PE018212, base Joconde, ministère français de la Culture

Sources biographiques

  • « Étienne Dujardin-Beaumetz », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
  • Angelo Mariani (1838-1914), Figures co
  • [détail de l’édition]ntemporaines, tirées de l'album Mariani, E. Flammarion (Paris), H. Floury (Paris), G. Richard (Paris), 1906, vol.10, p. 136–138 [1] [archive].

Voir aussi

Liens externes

Ressources relatives à la vie publique

  • (fr) (notice BnF no FRBNF12445031)

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