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Vendée Militaire et Grand Ouest
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20 octobre 2021

Cuisin Charles-Émile

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Charles-Émile Cuisin
Naissance
1832

Paris
Décès
23 octobre 1900
Paris 14e
Activité
Peintre
Formation
École nationale supérieure des arts décoratifs

Charles-Émile Cuisin (Paris, 1832- Paris 14e, 23 octobre 19001) est un artiste peintre, dessinateur-botaniste et graveur français.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Conservation
  • 3 Principaux ouvrages illustrés
  • 4 Notes
  • 5 Annexes
  • 6 Bibliographie
  • 7 Liens externes

Biographie

Porte d'Amsterdam à Harlem (eau-forte, 1863).

Charles-Émile Cuisin est né en 1832 à Paris.

En 1850, il entre à l'École nationale et spéciale de dessin, de mathématiques, d'architecture et de sculpture d'ornement, appliqués aux arts industriels et obtient le premier prix en dessin de mémoire et en modelé d'après plante vivante2. En 1851 il est inscrit aux cours de Lecoq de Boisbaudran où il croise Henri Fantin-Latour, Alphonse Legros, Félix et Guillaume Régamey, Marc-Louis Solon, Charles Verlet, Léon-Auguste Ottin ; ce dernier les réunit chez lui au 31 rue de Beaune ou au café Taranne3,4. Il compose en 1854 avec ce groupe d'amis un album illustré, conservé au musée du Louvre5.

Il se passionne alors pour la botanique. Il devient dessinateur-botaniste qui restera sa spécialité toute sa vie durant.

Son premier Salon date de 1853, il expose un portrait d'après Raphaël6, puis en 1866 et 1868, des paysages, en 1869, Une avenue de bois, et en 1870, Bords de Seine.

Sans doute guidé par Legros, il commence à graver en 1860 ses premières eaux-fortes, pour L'Art au XIXe siècle. L'année suivante il est parmi les premiers membres de la Société des aquafortistes où il donne Porte d'Amsterdam à Harlem (1863). Il se met également à exécuter des chromos jusqu'en 1866, rassemblés en une suite intitulée Promenade en tous pays3 publiée chez « Antoine Bès et François Dubreuil », galeriste-imprimeur lithographe rue Gît-le-Cœur, qui semble avoir été son galeriste pendant plusieurs années.

On connaît de lui une huile sur toile conservée au musée d'Orsay intitulée Nature morte au violon7, ainsi qu'une série de vues de Paris, conservées au musée Carnavalet.

Il meurt en 1900 à Paris.

Le critique Léonce Bénédite disait de lui qu'il brisa sa carrière de peintre pour se consacrer à la représentation des plantes, et qu'il égalait un « Jean-Charles Cazin, par ses dons providentiels et supérieurement cultivés »8.

Conservation

  • Musée Carnavalet (Paris) :
    • Campagne aux environs de Paris, huile sur bois, 18549
    • Vue générale de Paris depuis les Gobelins, huile sur toile, 186410
    • Les bords de la Seine, près du palais de justice, effet de nuit, huile sur toile, 187011
    • Le Pont des Arts, huile sur toile, vers 187012
    • Bateaux amarrés, huile sur toile, vers 187013
    • Effet de nuit sur les bords de la Seine, huile sur toile, vers 187014
    • Toits de Paris, huile sur toile, vers 187015
    • Un pont de bois, huile sur toile, vers 187016
    • Porte de Paris pendant le siège, dessin, 1870-187117
    • Batterie flottante. Chaloupe canonnière, dessin, 1870-1871
    • Au rempart. Mobiles, dessin, 1870-1871
    • Le Pont de la Tournelle, l'Ile Saint-Louis et l'Estacade, vus de l'île Louviers, huile sur toile, 1877, ancienne collection Félix Régamey18

Principaux ouvrages illustrés

  • Georges Révoil, Faune et flore des pays Çomalis (Afrique orientale), Paris, Challamel Aîné, 1882.
  • E. Cosson et Germain de Saint-Pierre, Atlas de la flore des environs de Paris, 659 figures de grandeur naturelle ou grossies dessinées d'après nature par Germain de Saint-Pierre, A. Riocreux et Ch. Cuisin, Paris, G. Masson, 1882.
  • René Zeiller, Description de la flore fossile, Paris, Librairies-imprimeries réunies, 1886.
  • Carlo De Stefani, Samos : étude géologique, paléontologique et botanique, 13 planches, Lausanne, G. Bridel [H. Georg], 1891.
  • N. Patouillard, Ed. Bonnet et G. Barratte, Champignons, espèces nouvelles, rares ou critiques, 20 planches dessinées d'après nature par Mme B. Herincq, MM. Ch. Cuisin et N. Patouillard, Paris, Imprimerie nationale, 1892-1895.

Notes

  1. Archives de Paris, décès 14e arrt, acte n°4820 dressé le 25/10/1900, vue 20/31 [archive]
  2. Journal des débats politiques et littéraires [archive] du 2 septembre 1850, sur Gallica.
  3. a et b « Cuisin, Charles-Émile », in: Janine Bailly-Herzberg (1986), Dictionnaire de l'estampe en France, p. 81-82.
  4. Jean-Jacques Lévêque, Henri Fantin-Latour, Paris, ACR éditions, 1996, p. 168.
  5. Notice no 50350504767 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture.
  6. Base Salons [archive], musée d'Orsay.
  7. Notice [archive] du musée d'Orsay.
  8. Arts et décoration [archive], de janvier 1908, p. 162, sur Gallica.
  9. Notice [archive] sur Paris Musées.
  10. Notice [archive] sur Paris Musées.
  11. Notice [archive] sur Paris Musées.
  12. Notice [archive], sur Paris Musées.
  13. Notice [archive], sur Paris Musées.
  14. Notice [archive], sur Paris Musées.
  15. Notice [archive] sur Paris Musées.
  16. Notice [archive] sur Paris Musées.
  17. Notice [archive] sur Paris Musées.
  18. Notice [archive] sur Paris Musées.

Annexes

Bibliographie

  • (en) « Charles-Émile Cuisin » [archive], Extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Index, 2006 (ISBN 9780199773787)
  • Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), Paris, Arts et métiers graphiques / Flammarion, 1986.

Liens externes

  • Notices d'autorité
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