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Vendée Militaire et Grand Ouest
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6 novembre 2021

Chausson Ernest

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Ernest Chausson

220px-Chausson,_Ernest,_BNF_Gallica

Ernest Chausson en 1890.
Naissance 20 janvier 1855
Paris, France
Décès 10 juin 1899 (à 44 ans)
Limay, France
Activité principale Compositeur
Style Musique romantique
Activités annexes Administrateur de la SNM
Années d'activité 1878-1899
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Jules Massenet, César Franck

Œuvres principales

  • Opéra, Le Roi Arthus, op. 23
  • Poème pour violon et orchestre, op. 25
  • Concert en ré pour piano, violon et quatuor à cordes, op. 21

Ernest Chausson (né à Paris le 20 janvier 1855 et mort à Limay le 10 juin 1899) est un compositeur français.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Œuvre
  • 3 Discographie
  • 4 Notes et références
  • 5 Bibliographie
  • 6 Articles connexes
  • 7 Liens externes

Biographie

Amédée-Ernest Chausson est né au 12 rue Pierre-Chausson, le passage qui porte le nom de son grand-père paternel qui possédait des terrains dans ce 10e arrondissement de Paris. Du côté de son père, ses ancêtres, originaires de Seine-et-Marne, étaient des maçons, menuisiers, entrepreneurs de bâtiments et de travaux publics qui s'étaient enrichis avec l'expansion de Paris. Du côté de sa mère, les Levreau, on trouve des cultivateurs de l'Oise et un notaire. La richesse bourgeoise de sa famille lui a permis de se consacrer entièrement à la musique.

Ses deux frères aînés étant morts jeunes, il vit une enfance solitaire dans le quartier Saint-Michel. Son éducation est confiée au précepteur Léon Brethous-Lafargue, auteur de romans et de poésies. Il part en vacances à Trouville, Biarritz, Rome, Londres. Il devient licencié en droit en mars 1876 et avocat-stagiaire en mai 1877. Il fréquente le salon de Mme Berthe de Rayssac à partir de 1875 environ1. Il se passionne pour les arts, notamment la littérature, la peinture, et la musique.

Au printemps 1878, sont publiées ses trois premières partitions : Sonatine pour piano à 4 mains, Chanson, et L'âme des bois. Vers la fin de l'année 1878, il commence à prendre des leçons dans la classe de Jules Massenet, au Conservatoire de Paris, d'abord en auditeur libre, puis en tant qu'élève officiel, de fin 1880 à juillet 1881. Pendant les vacances d'été de 1879, il voyage en Allemagne et assiste aux représentations du Vaisseau fantôme et de la Tétralogie de Richard Wagner. Chausson reviendra souvent à Bayreuth, assistant, par exemple, à la création de Parsifal. On dira même que Chausson est un Wagner français, ce qui n'est pas tout à fait vrai. En effet le compositeur écrira lui-même un jour : « Il faut se déwagnériser »2. En cet été 1878, il rencontre Vincent d'Indy, qui est alors également en vacances en Bavière, et qui restera un ami très proche. Bien plus tard, ce dernier terminera le quatuor opus 35 de Chausson, pour sa publication à titre posthume. Chausson complète ses études de musique avec César Franck1, l'organiste de Sainte-Clotilde. En mai 1881, poussé par Massenet, Chausson passe le concours d'essai pour le Prix de Rome, mais c'est un échec.

Chausson et son épouse.

En mai 1882, Chausson participe à la création de l'Union des jeunes compositeurs, mais cette association ne dure pas, et Chausson rejoint bientôt la Société nationale de musique (SNM), qui présentera ses mélodies de l'opus 2, le 23 décembre 1882.

Il épouse Jeanne Escudier le 19 juin 18831, à la mairie du 8e arrondissement, ils auront cinq enfants. Ernest Chausson sera très heureux dans sa vie familiale. Albert Besnard exécutera en 1891 un portrait du couple.

Il est devenu, par les deux sœurs de son épouse, beau-frère de l'artiste peintre Henry Lerolle, et de l'industriel et mécène Arthur Fontaine, ce qui lui permettra d'élargir le cercle de ses relations artistiques.

Avec ses amis musiciens d'Indy, Husson, et Duparc, il donne un nouvel élan aux Concerts populaires de Jules Pasdeloup, en s'engageant artistiquement et financièrement.

Tombe d'Ernest Chausson au cimetière du Père-Lachaise, Paris

En novembre 1886, lors d'une assemblée de la SNM, Franck, d'Indy et Chausson poussent à la démission Saint-Saëns et Romain Bussine. Chausson en devient secrétaire, et prend ce rôle très à cœur, écrivant un volumineux courrier et apportant son soutien financier1. Il reçoit chez lui, dans son hôtel particulier du 22 boulevard de Courcelles, nombre d'artistes majeurs de son temps, notamment Paul Dukas et Claude Debussy, avec qui il se lie d'amitié, ainsi que le peintre Eugène Carrière, qui réalise un portrait de famille que le compositeur placera dans son cabinet de travail, au-dessus de son piano3. C'est à deux autres peintres, Maurice Denis et Odilon Redon, qu'il confie la décoration de sa demeure.

Chausson compose des œuvres courtes, telles que des chansons, et aussi des œuvres plus longues, telles que sa symphonie en si bémol majeur, et surtout un opéra, Le Roi Arthus, dont il rédige aussi le livret en 1885-1886, et dont la musique lui demande sept années d'efforts, de 1887 à 1894.

Le 10 juin 1899, à Limay, il tombe de vélo et meurt sur le coup des suites d'une blessure à la tempe. Il a 44 ans. Son Quatuor à cordes était presque terminé. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise1, division 67, chemin Hautoy.

Œuvre

Ernest Chausson laisse environ 75 œuvres. Un article donne la liste complète des œuvres d'Ernest Chausson. Relativement modeste, elle comprend 39 numéros d’opus et 24 œuvres sans numéro d’opus. Parmi les plus connues, citons :

  • Poème pour violon et orchestre, op. 25
  • Son unique symphonie, la symphonie en si bémol majeur, op. 20
  • Son unique opéra, Le Roi Arthus, op. 23, représenté pour la première fois le 30 novembre 1903 au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles.
  • Poème de l'amour et de la mer, pour voix et orchestre, op. 19
  • Le Concert en ré pour piano, violon et quatuor à cordes, op. 21.

Discographie

  • La Symphonie en si bémol majeur, par l'Orchestre symphonique de San Francisco sous la direction de Pierre Monteux (RCA).
  • Le Poème pour violon et orchestre par David Oïstrakh et le Orchestre symphonique de Boston sous la direction de Charles Munch (RCA).
  • L'Œuvre pour piano (première intégrale, par Xavier Bouchaud (Cassiopée), (première intégrale sur disque, avec sept inédits).
  • Le Poème de l'amour et de la mer, par Irma Kolassi et l'Orchestre philharmonique de Londres sous la direction de Louis de Froment (Decca).

Notes et références

  1. a b c d et e « Notice biographique d'Ernest Chausson » [archive], sur universfranckiste.free.fr (consulté le 11 février 2018)
  2. Jean Gallois, Ernest Chausson, Paris, Fayard, 1994, page 197.
  3. Aujourd'hui conservé au musée des beaux-arts de Lyon

Bibliographie

  • Numéro spécial consacré à Ernest Chausson, La Revue musicale, Éd. Richard Masse, 1925.
  • Charles Oulmont, Musique de l'amour. 1, Ernest Chausson et la « bande à Franck », Paris, Desclée de Brouwer, coll. « Temps et visages », 1935.
  • Paul-Gilbert Langevin, Musiciens de France : la génération des grands symphonistes, La Revue musicale, Paris, 1979.
  • Jean Gallois, Ernest Chausson, Paris, Fayard, 1994.
  • Numéro « Ernest Chausson », Ostinato rigore : revue internationale d'études musicales 14, Paris, Jean-Michel Place, 2000.

Articles connexes

  • Trio Chausson
  • Liste des œuvres d'Ernest Chausson

Liens externes

  • Notices d'autorité

Ressources relatives à la musique

 

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