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9 novembre 2021

de Dreux Alfred

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Alfred de Dreux

Alfred_Dedreux

Naissance
23 mars 1810


Paris

Décès
5 mars 1860

(à 49 ans)
Paris

Nationalité
Français
Activité
Peintre
Père
Pierre-Anne Dedreux (d)
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎

Pierre-Alfred Dedreux, généralement désigné Alfred De Dreux comme il signait lui-même, né et mort à Paris, (23 mars 1810, 5 mars 1860) est un portraitiste et peintre animalier français qui s'est spécialisé dans la représentation du cheval.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Notes
  • 3 Bibliographie
  • 4 Liens externes

Biographie

Alfred De Dreux, Portrait équestre de Napoléon III (1859), musée de l'Armée, Hôtel des Invalides, Paris

Pierre Alfred est le premier enfant et seul fils de Pierre-Anne Dedreux (1788-1834), architecte, et Élisabeth-Adélaïde Colin (ou Collin) (1785-1874), installés 9 rue Taitbout.

Ses deux sœurs Thérèse Élisabeth dite Élise (1812-1846) et Louise Marie Anaïs dite Louise (1824-1891)1 épouseront Aimé Victor Napoléon Becq de Fouquières. Élise est la mère de Louis Becq de Fouquières.

Alfred séjourne quelque temps avec sa famille à la villa Médicis, son père ayant obtenu le grand prix de Rome d'architecture en 1815 pour un projet d'école Polytechnique. Théodore Géricault, ami de la famille et lui-même candidat malchanceux au prix de Rome, vient leur rendre visite. Il fera le portrait du jeune Alfred et de sa sœur Élise.

1823 : Poussé par son oncle Pierre-Joseph Dedreux-Dorcy (1789-1874), peintre lui-même, il étudie la peinture auprès de Théodore Géricault puis de Léon Cogniet. Le cheval est déjà son sujet de prédilection, comme en témoignent des croquis d'études de cette époque.

1825 : première grande toile, une copie du Mazeppa (1823) de Théodore Géricault.

1831 : Il expose au Salon annuel pour la première fois. Il y exposera régulièrement jusqu'en 1859.

1832 : Un premier portrait équestre du duc d'Orléans (fils de Louis-Philippe Ier) ; Pierre-Joseph Dedreux-Dorcy le recommande à Eugène Isabey ce qui lui permet de travailler dans l'atelier de ce peintre.

1842 : Première commande d’État pour un Portrait équestre du duc d’Orléans et sa garde.

1844 : Il accompagne le roi Louis-Philippe Ier en voyage officiel en Angleterre. À la suite de ce voyage, il fera de nombreux séjours outre-Manche.

1848 : Il suit Louis-Philippe déchu en Angleterre à Claremont (Surrey), et se fait apprécier de l'aristocratie anglaise dont il fait de nombreux portraits équestres.

1852 : De retour à Paris, il installe son atelier 26 rue de Douai. Il réalise de nombreux portraits équestres de la famille et du cercle de l'empereur Napoléon III. Il retourne fréquemment en Angleterre.

1857 (16 août): Nommé chevalier de la Légion d'honneur. À cette époque il partage son atelier avec Paul Gavarni.

Il meurt le 5 mars 1860, d'un abcès au foie qu'il avait primitivement attrapé pendant un séjour en Angleterre, comme en atteste une lettre2 du 17 juillet 1860 de sa seconde sœur Louise Becq de Fouquières à Georges Géricault, fils naturel de Théodore Géricault, et comme l'atteste également Maxime du Camp. Une rumeur a laissé croire qu'il avait été tué dans un duel par le Comte Fleury, aide de camp de l'empereur. La rumeur s'est imposée au point d'être racontée, presque cent ans plus tard, par le petit-neveu d’Alfred de Dreux, André de Fouquières, dans son livre de mémoires Cinquante ans de Panache3. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (9e division).

C’est un dessin d’Alfred de Dreux, représentant un petit duc attelé, qui est à l’origine du logotype de la marque Hermès (créé en 1945). On le voit aujourd'hui, avec « Ernest Meissonier, Ange Tissier, Adolphe Yvon et Franz Xaver Winterhalter, parmi les peintres que Napoléon III considéra comme les plus doués des serviteurs de la gloire impériale »4.

Notes

  1. Louise-Marie de Dreux, épouse Becq de Fouquières s'appelait en réalité Marie-Anaïs, elle épouse après la mort de sa sœur Élise, son beau-frère devenu veuf, Aimé-Napoléon Becq de Fouquières. Tous deux seront très proches du fils de Théodore Géricault, Georges-Hippolyte, dans les papiers duquel on retrouvera une photo de Louise. (Germain Bazin, Géricault, Etude critique, documents et catalogue raisonné, Fondation Wildenstein, Paris, 1987, tome I, L homme, p. 159, fig. 74).
  2. Conservée à la bibliothèque municipale d'Évreux
  3. Sur Fleury, et la mort d’Alfred de Dreux, voir Gérard Guillotel, Les Haras Nationaux, Editions Lavauzelle, vol. 3, 1986, p. 79
  4. Yann Kerlau, Chercheurs d'art - Les marchands d'hier et d'aujourd'hui, Flammarion, 2014.

Bibliographie

  • Catalogue de l'exposition, Alfred De Dreux, Maisons-Laffitte, Château, du 25 mai au 1er juillet 1928, préface par Raymond Régamey.
  • Marie-Christine Renauld Beaupère, Alfred de Dreux le peintre du cheval, 1988 Ed. Caracole (ISBN 2-8289-0286-2)
  • Amaury de Louvencourt, Alfred De Dreux, 1810-1860 peintures, dessins, aquarelles, lithographies Ed. Galerie La Cymaise 1988
  • Marie-Christine Renauld, Alfred De Dreux, le cheval, passion d'un dandy parisien, préface par Jacques Foucart. Paris, rétrospective à la Fondation Mona Bismarck, Paris, 1997, Marie-Christine Renauld Commissaire de l'exposition.
  • Catalogue de l'exposition Alfred De Dreux, Peintre de chevaux, 70 ans après, Maisons-Laffitte, Château,du 17 avril au 10 juin 1998. Avec une réimpression de la préface du catalogue de 1928, et le texte de la causerie inédite de Monsieur André de Fouquières faite au château de Maisons en 1928.
  • Marie-Christine Renauld, L’univers d’Alfred De Dreux, suivi du catalogue raisonné, Actes-Sud, 2008 (ISBN 978-2-7427-6990-2)

Liens externes

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