Dubois Louis-Ernest
Louis-Ernest Dubois | ||||||||
Mgr Dubois, nouvel archevêque de Paris, devant Notre-Dame en 1920 |
||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | 1er septembre 1856 Saint-Calais (France) |
|||||||
Ordination sacerdotale | 20 septembre 1879 par Mgr Chaulet d'Outremont |
|||||||
Décès | 23 septembre 1929 (à 73 ans) Paris (France) |
|||||||
Cardinal de l’Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
4 décembre 1916 par le Pape Benoît XV |
|||||||
Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de S. Maria in Aquiro |
|||||||
Évêque de l’Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | 2 juillet 1901 par Mgr Marie-Prosper de Bonfils |
|||||||
Archevêque de Paris | ||||||||
13 septembre 1920 – 23 septembre 1929 | ||||||||
|
||||||||
Archevêque de Rouen (Primat de Normandie) | ||||||||
13 mars 1916 – 13 septembre 1920 | ||||||||
|
||||||||
Archevêque de Bourges | ||||||||
30 novembre 1909 – 13 mars 1916 | ||||||||
|
||||||||
Évêque de Verdun | ||||||||
5 avril 1901 – 30 novembre 1909 | ||||||||
|
||||||||
|
||||||||
« Regnavit a ligno Deus » (« Dieu qui règne par le bois (de la croix) ») |
||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org [archive] | ||||||||
Louis-Ernest Dubois, né le 1er septembre 1856 à Saint-Calais1 et mort le 23 septembre 1929 à Paris est un évêque catholique français, successivement évêque de Verdun puis archevêque de Bourges, de Rouen puis de Paris et cardinal.
Sommaire
- 1 Biographie
- 1.1 Début de carrière
- 1.2 Évêque
- 1.3 Cardinal
- 1.4 Décès
- 2 Notes et références
- 3 Voir aussi
- 3.1 Bibliographie
- 3.2 Articles connexes
- 3.3 Liens externes
Biographie
Il reçoit la confirmation le 9 août 1866. Il suit des études au collège ecclésiastique de Saint-Calais puis entre au petit séminaire de Précigné1. Après avoir étudié la philosophie et la théologie au séminaire du Mans à partir d'octobre 1874, Louis-Ernest Dubois est ordonné prêtre le 20 septembre 1879 à la chapelle du grand séminaire du Mans par Mgr d'Outremont, évêque du Mans1. Il est affecté ensuite à une paroisse dans le diocèse du Mans. À partir de 1888, il devient rédacteur du journal La Semaine du fidèle, bulletin du diocèse du Mans1 et fonde en 1893 « L'Union historique du Maine ». En 1895, il est nommé chanoine honoraire de la cathédrale du Mans1. Pendant les années 1898-1901, il dirige en tant que vicaire général l'administration de l'évêché du Mans1.
Il est nommé le 5 avril 1901 évêque de Verdun par décret du président Émile Loubet, confirmé par l'approbation pontificale le 18 avril suivant. Il est alors le plus jeune évêque de France1. Il est consacré le 2 juillet à la cathédrale du Mans par Mgr de Bonfils, évêque du Mans, assisté d'Mgr Potron, évêque titulaire de Jéricho et Mgr Gilbert, évêque titulaire d'Arsinoé et évêque émérite du Mans1.
Il publie de nombreux ouvrages traitant de l'histoire de l'art et de l'archéologie1. Il est promu archevêque de Bourges le 30 novembre 19091 par Pie X. Il prend une part active à la Guerre de 1914-1918 en aidant les soldats et leurs familles et fonde l'Union Sacrée qui organise des prières d'enfants dont les pères sont partis à la guerre1. Le 13 mars 1916, Benoît XV lui confie l'archevêché de Rouen, faisant de lui le primat de Normandie1.
Il est créé cardinal-prêtre au consistoire du 4 décembre 1916 tenu par le pape Benoît XV. Il reçoit le chapeau rouge et le titre de S. Maria d'Aquiro le 7 décembre1. Il dirige une mission religieuse pour le gouvernement français en Palestine, en Syrie, au Liban, dans les pays des Balkans, dans les villes de Smyrne, Athènes et Constantinople, du 14 décembre 1919 au 24 mars 1920 pour garantir à ses pays l'impartialité religieuse de la France après la Première Guerre mondiale1.
Le 13 décembre 1920, le pape le nomme archevêque de Paris1. En 1921, il encourage les Scouts de France. Il participe au conclave de 1922 qui élit pape Pie XI1. Il voyage en Pologne en juin 1924, aux États-Unis et au Canada en juin 1927, en Autriche en octobre 1928, en Tchécoslovaquie en septembre 19291. Il représente le pape en tant que légat au congrès marial national tenu à Chartres le 18 mai 19261.
Il prend position contre la tauromachie concluant son propos ainsi : « Il n’est pas douteux que les catholiques doivent s’abstenir d’assister à ces spectacles essentiellement cruels .«2
À partir de 1926 jusqu'à sa mort, il s'oppose activement à l'Action française. Il joue également un rôle dans les ajustements qui font suite à la séparation de l'Église et de l'État. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur1. Il assiste à la consécration de la basilique du Sacré-Cœur en 1919.
Il meurt le 23 septembre 1929 à la clinique des Frères de Saint-Jean de Dieu de Paris, juste après l'arrivée du nonce apostolique Bonaventura Cerreti1. L'archevêque de Rennes, le cardinal Alexis-Armand Charost célèbre ses funérailles en présence des autorités locales et nationales, de 65 archevêques, évêques, patriarches, archimandrites et abbés de France et de l'étranger, du clergé et des fidèles de Paris1. Il est enterré dans la crypte de Notre-Dame tandis que son gisant est déposé au sud-est du déambulatoire, contre la clôture du chœur1. Il comporte une épitaphe:
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Louis-Ernest Dubois » (voir la liste des auteurs).
- Jean Gaillard, « Les animaux, nos humbles frères », Editions Fayard, 1986.
Voir aussi
- Michel Florisoone, Le Cardinal Dubois, Paris, 1929
- Henri-Louis Odolin, Le Cardinal Dubois (1856-1929), Souvenirs, Paris, 1931
- Institut grégorien de Paris