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Vendée Militaire et Grand Ouest
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16 décembre 2021

Gerlier Pierre

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Pierre-Marie Gerlier

Mgr_Gerlier

 
Le cardinal Gerlier en février 1939.
Biographie
Nom de naissance Pierre Paul Marie Gerlier
Naissance 14 janvier 1880
Versailles (France)
Ordination sacerdotale 29 juillet 1921
Décès 17 janvier 1965 (à 85 ans)
Lyon (France)
Cardinal de l’Église catholique
Créé
cardinal
13 décembre 1937 par le
Pape Pie XI
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de la Trinité-des-Monts
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale 2 juillet 1929 par le
card. Dubois
Dernier titre ou fonction Archevêque de Lyon
Archevêque de Lyon
(Primat des Gaules)
30 juillet 1937 – 17 janvier 1965
Évêque de Tarbes et Lourdes
14 mai 1929 – 30 juillet 1937

Ornements extérieurs Cardinaux.svg
COA cardinal FR Gerlier Pierre-Marie.png
« Ad Jesum per Mariam »
(« Vers Jésus, par Marie »)
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org [archive]

Pierre Gerlier, né à Versailles le 14 janvier 1880 et mort à Lyon le 17 janvier 1965, est un cardinal français, archevêque de Lyon de 1937 à 1965 et de ce fait, primat des Gaules.

Il a été reconnu Juste parmi les nations par l’État d’Israël.

Sommaire

  • 1 Une vocation tardive
  • 2 Archevêque de Lyon et cardinal
  • 3 Bibliographie
  • 4 Notes et références
  • 5 Annexes
    • 5.1 Articles connexes
    • 5.2 Liens externes

Une vocation tardive

Il fut président de la Conférence Olivaint en 1903. Avocat au barreau de Paris, Pierre Gerlier défend gratuitement des syndicalistes. À cette époque, il est aussi président de l'ACJF1(1909-1913). Il préside plus tard l'Association amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la conférence des avocats du barreau de Paris (1938-1945)2.

Il a une vocation tardive. Après ses études au séminaire d'Issy-les-Moulineaux, il sert comme officier dans l'armée française au cours de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il est blessé, capturé et interné en Suisse où il poursuit ses études à Fribourg. Ordonné prêtre en 1921, à 41 ans, il exerce son ministère à Paris, où il dirige les œuvres sociales de l'archevêché. Il est nommé évêque de Tarbes et de Lourdes en 1929, faisant partie des membres de l'Action catholique qui correspondent à la vision de Pie XI.

Archevêque de Lyon et cardinal

Plaque commémorative de la naissance du cardinal au 14 de la rue Carnot à Versailles

Il est nommé archevêque de Lyon le 30 juillet 1937 et créé cardinal lors du consistoire du 13 décembre 1937 avec le titre de cardinal-prêtre de la Trinité-des-Monts. Dès lors, le diocèse assume la floraison d'initiatives du catholicisme social lyonnais. En 1940 le cardinal charge la Chronique Sociale de coordonner les œuvres sociales du diocèse.

Selon Roger Darquenne, à cette époque la ville de Lyon avec l'appui du cardinal Gerlier et de son Église était résolument pétainiste3. Le 19 novembre 1940, le cardinal Gerlier prononce, à la primatiale Saint-Jean de Lyon, en présence du maréchal Pétain une phrase qui lui sera plus tard reprochée : Car Pétain, c'est la France et la France, aujourd'hui, c'est Pétain !4,5.

Le 5 septembre 1942, il publie, en tant que primat des Gaules, une lettre qui est lue dans toutes les paroisses de son diocèse et la plupart de celles de France. Tout en continuant de défendre le respect de l'ordre, le discours, influencé par les interventions du pasteur Marc Boegner, marque cependant une évolution importante en plaçant le devoir de conscience au-dessus de la loi humaine : La Providence a donné à la France un Chef autour duquel nous sommes fiers de nous grouper mais Les droits de l'État ont des limites.... Il organise des filières de sauvetage pour les Juifs en danger, et aide ceux qui œuvrent dans ce sens, comme l'abbé Glasberg et l'OSE pour ouvrir des centres de refuge et des colonies de vacances en zone libre6.

Ses actions lui permettent de sortir indemne de l'affaire Finaly7.

Il lance à la Libération un vaste plan pour la construction de 50 églises nouvelles.

En rapport avec l'évolution civile, il négocie à partir de juillet 1954 avec Alexandre Caillot et le diocèse de Grenoble, le rattachement au diocèse de Lyon de paroisses de l'Est lyonnais. Un accord est trouvé rapidement. Après l’envoi à Rome le 25 septembre de la supplique de rattachement, l'accord du Vatican, transmis par le nonce apostolique, est lu le 23 janvier 1955 dans tout l’archiprêtré de Villeurbanne, avant d'être publié. Sont ainsi rattachées au diocèse de Lyon douze paroisses de Villeurbanne, Saint-Fons, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Bron.

Le 17 décembre 1959, son ancien secrétaire Jean-Marie Villot est nommé son coadjuteur avec droit de succession, tandis que Mgr Maziers est nommé évêque auxiliaire en résidence à Saint-Étienne, en préfiguration du futur diocèse de Saint-Étienne.

Le cardinal Gerlier meurt le 17 janvier 1965 à l'âge de 85 ans.

La médaille de Juste parmi les nations de Yad Vashem lui est décernée à titre posthume le 15 juillet 19808,9.

Bibliographie

  • Jean Barbier, Le Cardinal Gerlier, Éditions Horvath, Roanne, 1987.
  • Bernard Berthod et Régis Ladous, Le Cardinal Gerlier, Éditions Lugd, Lyon, 1995 (ISBN 2910979202).
  • Bernard Comte (dir.), Les Théologiens lyonnais et la persécution contre les Juifs : table ronde tenue le 20 janvier 1993, en commémoration de la protestation du Cardinal Gerlier en septembre 1942, Associations des facultés catholiques de Lyon, Université catholique de Lyon, Lyon, 1994.
  • Collectif, Pierre-Marie Gerlier : Archevêque de Lyon : 1880-1965, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, Lyon, 1987
  • Germain Latour, Les Deux Orphelins : l'affaire Finaly 1945-1953, Éditions Fayard, 2006
  • Olivier Georges, « Pierre-Marie Gerlier et la guerre » dans Xavier Boniface (dir.) et Bruno Béthouart (dir.), Les Chrétiens, la Guerre et la Paix : de la paix de Dieu à la paix d'Assise, Rennes, PUR, 2012, p. 83-98.

Notes et références

  • Où l'on se voulait "sociaux parce que catholiques" (Henri Bazire).
  1. « Juste des Nations, Yad Vashem - la France » [archive], Yad Vashem (consulté le 8 août 2016)

Annexes

Articles connexes
  • Marc Boegner
  • David Feuerwerker
  • Germaine Ribière
  • Jean-Marie Villot
  • Roland de Pury
  • Chronique Sociale
Liens externes

 

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