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Vendée Militaire et Grand Ouest
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28 mars 2022

Villers François-Toussaint

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

François-Toussaint Villers
Fonction
Député
 
Biographie
Naissance
25 janvier 1749


Rennes

Décès
15 novembre 1807

(à 58 ans)
Nantes

Activité
Homme politique
Autres informations
Religion
Catholicisme
Membre de
Conseil des Cinq-Cents

François-Toussaint Villers (25 janvier 1749, Rennes1 - 15 novembre 1807, Nantes), est un prêtre défroqué et un député français.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Œuvres
  • 3 Sources
  • 4 Notes et références

Biographie

Au sortir du collège, il embrasse l'état ecclésiastique et entre chez les Capucins. Toutefois, avant de prononcer ses vœux, il passe dans le clergé séculier et devient curé de la paroisse de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

Partisan de la Révolution, il est élu administrateur puis président du département de Loire-Inférieure en 1790. Dans le cadre de son sacerdoce, il bénit le drapeau de la garde nationale locale et prête le serment constitutionnel. Cela lui vaut d'être distingué par les électeurs de Nantes, qui le nomment juste à la Haute-Cour nationale le 28 août 1791 puis député du département à la Convention nationale le 7 septembre 1792, le 5e sur 8 avec 232 voix sur 455 votants. Il siège sur les bancs de la Plaine.

Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la mort, contre l'appel et le sursis. Par décret du 9 mars 1793, il est envoyé en mission dans son département avec Joseph Fouché pour surveiller le levée de 300 000 hommes décrétée le 23 février. Les deux hommes instituent à Nantes le 22 avril un tribunal révolutionnaire et nomment Phelippes-Tronjolly accusateur public.

De retour à Paris, il abandonne l'état de prêtre le 7 novembre 1793 avec Gobel, l'évêque de Paris, et ses vicaires, Lindet, évêque d'Évreux, et le curé de Vaugirard2.

Sous la Convention thermidorienne, il est envoyé en mission avec Philippe-François Desrues à Brest et à Lorient, qu'il visite en nivôse et en pluviôse an III. Les deux hommes renvoient devant le comité de sûreté générale Joseph Donzé de Verteuil, qui occupait jusqu'au 26 thermidor les fonctions d'accusateur public près le tribunal révolutionnaire de Brest.

De retour à Paris, il demande que les membres du comité révolutionnaire de Nantes acquittés par le tribunal révolutionnaire soient remis en jugement. Le 16 messidor an III (4 juillet 1795), il est élu secrétaire de l'Assemblée. Par ailleurs, il s'oppose au projet d'amnistie en faveur des auteurs de la journée du 1er prairial an III, mais appuie la pétition en faveur de Robert Lindet.

Le 22 vendémiaire an IV (14 octobre 1795), il est élu député par la Loire-Inférieure au Conseil des Cinq-Cents par 132 voix sur 134 votants et par la Haute-Saône par 153 voix sur 251 votants. Il s'oppose alors à la formation d'une commission pour examiner les réclamations de Vaublanc qui, proscrit le 13 vendémiaire, venait d'être élu député, et conclut à l'ordre du jour par ces mots: « Les espérances des ennemis de la patrie sont encore une fois trompées ». Élu secrétaire puis président de l'Assemblée, son nom est gravé sur la médaille octogone en argent que les architectes Gisors et Leconte placent sous le marbre de la tribune des orateurs avec d'autres objets lorsque le Palais Bourbon est affecté aux séances de l'Assemblée en 1795.

Le 2 germinal an VI (22 mars 1798), il est réélu député de la Loire-Inférieure au Conseil des Cinq-Cents. Lors du coup d'État du 18 fructidor an V, il fait voter la permanence des membres du Corps législatif et la prestation dans les vingt-quatre heures d'un serment de haine à la royauté et à l'anarchie et de fidélité à la constitution par les députés élus lors du renouvellement par tiers suivant. Après le coup d'État du 18 brumaire, il est nommé le 4 nivôse an VIII (25 décembre 1799) par le Sénat conservateur député du même département au Corps législatif, où il siège jusqu'en 1802. S'étant spécialisé, dans les différentes assemblées où il a siégé, dans les questions relatives au commerce, et plus particulièrement aux douanes, il est ensuite nommé directeur des douanes à Nantes, où il meurt en 1807, à l'âge de 58 ans.

Il était membre depuis 1799 de la Société des sciences et arts de Nantes.

Il est le frère jumeau de Jean-Charles Villers.

Œuvres

  • « Lettre du 17 juin 1790 », Journal de la correspondance de Nantes, tome V, p. 234.
  • « Discours prononcé à la bénédiction du drapeau de la garde nationale de Saint-Philibert-de-Grand-Lieu, par le curé de la paroisse, et envoyé au rédacteur par délibération de la municipalité », Journal de la correspondance de Paris à Nantes et du département de la Loire-Inférieure, tome V, n° 26, p. 427-428 et n° 27, supplément
  • Rapport des commissaires de la Convention nationale envoyés dans les départements de la Loire-Inférieure et de la Mayenne, fait par Villers, député de la Loire-Inférieure, imprimé par ordre de la Convention nationale, Imprimerie nationale 19 pages
  • « Mémoire inédit sur la navigation et le commerce », signalé p. 21 du procès-verbal de la séance publique du 5 mai 1808 Société académique de Nantes et de Loire-Inférieure, Nantes, Mme Mlassis, 1808

Sources

Notes et références

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